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4,08

sur 785 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Chef d'oeuvre !
C'est sûr, je suis une Barbie
I'm a Barbie girl, in the Barbie world
fan de Ken ( Follett ), mais objectivement, ce livre me semble très bien construit !
On est à Badford, à côté de Kingsbridge, là où "les ancêtres" de Ken Follett ont construit Les Piliers de la Terre, à l'ouest de Londres, dans le pays de Galles, en 1792.
Harry, ouvrier agricole du comte Riddick, se fait écraser par la charrette trop chargée, par la faute de Will, fils aîné du comte. La femme d'Harry, Sal, fileuse de laine au rouet, se retrouve veuve avec son fils Kit, 6 ans à élever. Que va-t-elle faire ?
Alors, l'auteur, documenté sur le textile, s'appuie sur des éléments techniques de filage, métiers à tisser et autres "navettes" pour planter un décor artisanal à Kingsbridge.
Ken Follett, avec son écriture merveilleuse, nous embarque aussi dans un contexte de guerre contre Bonaparte, avec des problèmes sociaux d'ouvriers de la laine face aux patrons.
L'Angleterre a envoyé 100.000 hommes combattre le roi Joseph, frère de Napoléon en Espagne, et, au pays, le prix du pain monte. Des conflits sociaux éclatent, surtout que des machines remplacent la main d'oeuvre, et que Hornbeam, le patron impitoyable de la manufacture textile de Kingsbridge, prend le Combination Act au pied de la lettre. Or, comme il est également juge, il envoie aux supplices du fouet ou du pilori, ou même à la pendaison des gens qui ne méritent pas de graves sanctions. Il est détesté. Vous savez qu'avec Ken Follett, il y a les bons et les méchants.
Fort heureusement, des histoires d'amour mêlées à pas mal d'humour tendre viennent soulager l'atmosphère !
.
Et je me suis posé la question : que signifient "Les armes de la lumière", in English 'The armor of light", o se puede : "La Armadura de la Luz" ?
Je pense que l'auteur veut montrer, tant sur le plan guerrier que du côté social, qu'il faut réfléchir ( lumière ) et discuter avant d'engager impunément des humains sur des chemins qu'ils n'ont pas choisi.
D'ailleurs, concernant le "choix" et le respect des femmes, j'ai souvent confondu Spade et Amos, chacun amoureux d'une femme mariée, Jane d'un côté, et Arabella de l'autre, mais ces femmes leur font de l'oeil, et même d'avantage ; vous lirez....
Concernant l'Histoire de France vue par notre auteur Gallois, c'est très instructif ; on apprend que Wellington n'est pas sorti d'une lampe magique à Waterloo, et que, mais ça, je le savais, Napoléon fut une plaie pour tout le monde, sauf pour ses soldats. La bataille de Waterloo est racontée par le menu, incluant nos personnages-héros.
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Bref, un page turner, comme d'hab avec KF, un livre dans lequel j'ai dû faire des arbres généalogiques qui n'ont pas nui, bien au contraire, au fil de l'histoire, car c'est toute la ville crée par l'auteur, Kingsbridge, avec ses patrons, ses ouvriers, ses amours et ses commères qui évoluent sous nos yeux :)
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Quelle monumentale fresque historique ! le récit se déroule de 1792 à 1824, en Angleterre, dans la ville de Kingsbridge ( sud-ouest de l'Angleterre), un nom connu des lecteurs car les épopées précédentes (« Les piliers de la Terre », « Un monde sans fin »..) se déroulaient déjà dans ce cadre. Ce sera d'ailleurs, d'après l'auteur, le dernier volet de la saga « Kingsbridge », une saga historique gigantesque qui va se clore, entre autres, avec l'épisode de Waterloo et qui aura couvert, dans les différents volumes, un millénaire de notre histoire, depuis les Vikings jusqu'à l'époque napoléonienne…

Ce dernier volet va s'attarder sur les transformations techniques et scientifiques, apparues en Angleterre juste avant l'an 1800, transformations qui vont totalement et irrémédiablement transformer la société anglaise, et qui seront portées ensuite sur le continent européen.

A l'origine de ce bouleversement, l'invention de la machine à vapeur (invention anglaise comme on le sait) qui va ouvrir d'autres inventions, comme celle du métier Jacquard (invention française) ou de la « spinning jenny ». Ces transformations vont d'abord concerner l'industrie du textile, secteur capital à l'époque. Très vite, le tissage « à demeure » va disparaître et une main d'oeuvre importante issue du secteur agricole va pouvoir se faire embaucher en ville, rejoignant les multiples manufactures qui se créent.

Les personnages de ce livre sont très bien campés. Issus de milieux sociaux et culturels très contrastés, ils montrent à quel point toute la société anglaise, et par la suite européenne, va basculer.. pour le meilleur et pour le pire…

Quels sont les principaux personnages ?
Il y a d'abord Sal Clitheroe, jeune mère devenue veuve prématurément suite à un ordre insensé du propriétaire foncier que n'a pu exécuter son mari. Seule avec son fils Kit, elle va être engagée dans une manufacture dirigée par le tisserand Spade (David Shoveller de son vrai nom). Les industriels de l'époque doivent lutter contre la pénurie de fil, qui s'aggrave avec l'entrée de l'Angleterre en guerre contre la France, suite à la Révolution française. Les innovations vont se succéder (quel talent de l'auteur pour nous faire vivre ces transformations et l'ingéniosité technique qui caractérise cette époque) !

L'accent mis sur le jeune Kit et les efforts déployés par de jeunes garçons de son âge pour survivre face à la misère font penser aux romans de Dickens. Spade a un côté humain (pour ne pas dire humanitaire) remarquable, surtout chez un chef d'entreprise à cette époque.

Dans le rôle des méchants, il y a le redoutable échevin Joseph Hornbeam, qui ne cache pas ses ambitions de devenir maire à la place du maire Fishwick. Pour Hornbeam, qui a connu une enfance particulièrement difficile, pour ne pas dire misérable, tous les moyens sont bons pour faire oublier son passé et pour satisfaire sa soif de pouvoir.
Il y a Will Riddick, fils aîné du châtelain de Bradford, propriétaire foncier jaloux de son statut, mais adonné à la boisson et aux femmes…
Côté femmes, les héroïnes sont très attachantes comme Elsie, fille de l'évêque Latimer, amoureuse malheureuse du tisserand Amos Barrowfield, qui, lui, n'a d'yeux que pour la belle et frivole Jane Midwinter, fille du pasteur méthodiste Midwinter. Enfin Arabella, épouse insatisfaite de l'évêque Latimer, beaucoup plus âgé qu'elle, et qui va se jeter son dévolu sur Spade, le tisserand aux idées sociales avancées pour son époque.

Une époque pas particulièrement tendre pour les travailleurs, il faut bien le reconnaître : la justice est expéditive et dirigée d'une main de fer par les entrepreneurs sur place. Les peines de mort sont courantes, quel que soit l'âge et la condition des « coupables » (pas toujours coupables d'ailleurs). le suffrage est censitaire et donc on a peu d'électeurs, en proportion de la population.

Les syndicats ou tout ce qui ressemble à une association de salariés, sont interdits (loi du libéral Pitt : la Workmen's combination Bill de 1799). le travail des enfants est courant, dans des conditions atroces. Pas d'instruction possible ou de possibilité d'évoluer pour la plupart des salariés. Et pourtant des gens veulent que les choses bougent. La jeune Elsie est remarquable car elle va créer avec Spade une école du dimanche permettant aux enfants d'avoir un peu d'instruction et un peu à manger…
L'église méthodiste se renforce et vise aussi à des transformations et améliorations sociales.

Le souci du gouvernement anglais et des possédants de l'époque est que les idées révolutionnaires françaises puissent franchir la Manche. On craint la Révolution, Napoléon inspire la terreur, jusqu'à sa chute à Waterloo et plusieurs personnages du livre seront entraînés sur le continent par la guerre. On craint aussi une invasion de la France…

Voilà pour l'essentiel, le livre est magnifique, on imagine l'énergie et le temps que cela a dû prendre à Ken Follett pour rassembler toutes ces informations, tant sur le plan scientifique, historique, juridique, social..

Pour finir, pourquoi ce titre « Les armes de la lumière » ? Il vient d'un verset de la Bible (Romains XIII, 12) « Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. » Peut-être Ken Follett veut-il ainsi souligner la victoire de la flamme de la connaissance sur l'obscurantisme….



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La parution d'un nouveau roman de Ken Follett est toujours une réjouissance familiale , avec ses bonnes et ses mauvaises surprises , mais qu'importe , le plaisir de la découverte est là ainsi que celui d'une lecture partagée .
Les armes de la lumière fera partie des romans appréciés.

L'auteur nous transporte de 1792 à 1824 à Kingsbridge et ses environs, lieu bien connu des lecteurs de Ken Follett .

Si l'histoire débute par l'accident mortel de Harry, un ouvrier agricole, écrasé par la charrette conduite par Will, un des fils du comte Riddick , l'intrigue se déroule principalement dans le milieu des manufactures de textile, commerce prospère pour les propriétaires mais harassants pour les ouvriers et ouvrières .
Sal, la veuve de Harry et son fils Kit, chassés de leur masure trouvent refuge à Kingsbridge et Sal , fileuse de laine est employée dans une manufacture .

Les conditions de travail de ces ouvriers sont dures et impitoyables. Sal , qui est une femme qui ne veut pas courber l'échine devant l'autorité patronale va se battre ainsi que quelques autres, ouvriers ou petits patrons pour changer ces conditions mais ils se heurtent d'une part à certains notables de la ville dont le plus gros employeur, et d'autre part aux lois qui surgissent devant le début de gronde populaire alors que la révolution française fait peur aux puissants par risque de contagion.

En dehors de ces luttes légitimes des gens du peuple, la menace de guerre avec la France oblige les militaires à recruter et à se préparer au conflit, d'autant plus quand un certain Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir.
Cette guerre avec l'arrivée de soldats anglais sur le continent européen prend le pas sur les luttes ouvrières dans la dernière partie du roman, avec , à mon humble avis, un peu trop de détails sur les batailles .
Je préférais la chronique locale.

Avec Ken Follett , pas de doutes à avoir : les bons sont bons et les méchants sont méchants ou très méchants . C'est plus simple pour se repérer ...

Certes, on peut reprocher une construction toujours semblable, une facilité dans le caractère des personnages ou un dénouement prévisible , je suis bon public et je n'ai pas boudé mon plaisir, c'est simple, prenant et même si certaines scènes , que ce soit par la misère des gens, le manque flagrant d'indulgence de notables qui font pendre des enfants ou les champs de bataille , il n'y a pas de descriptions "gratuites ".
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1792, Badford. Sal est fileuse. Alors que son mari est victime d'un acccident mortel, et suite à divers événements, la jeune femme se voit contrainte de partir à Kingsbridge, avec son petit garçon Kit. le pays est en pleine révolution industrielle, et les travailleurs vont se rebeller.

Ce n'est qu'un résumé très succinct que je vous livre ici à dessein. En effet, je préfère que vous découvriez tout les éléments de cette intrigue par vous-même et sans rien vous spoiler. J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette fresque monumentale qui s'étale sur plusieurs années, et dans laquelle nous allons suivre le destin des personnages, le tout ancré dans un contexte historique très bien rendu.

Il s'agit ici du cinquième et dernier volet de la saga de Ken Follett, mais avant tout, je tiens à vous préciser que vous pouvez le lire indépendamment, alors n'hésitez pas, surtout si cette période historique vous intéresse.

Ken Follett va étaler son intrigue sur plusieurs années, et ainsi nous parler de la révolution industrielle qui a tant angoissé les travailleurs, mais également de l'empire de Napoléon et des guerres livrées. L'auteur a effectué un énorme travail de recherche et cela se ressent à chaque page. Je suis admirative du talent de conteur dont il fait preuve pour à chaque fois réussir à romancer les événements, et que cela ne devienne jamais rébarbatif.

Les personnages sont très bien esquissés. Je me suis beaucoup attachée à certains d'entre eux, et évidemment, d'autres m'ont révoltée. Il y a une réelle évolution chez eux, puisqu'ils vont devoir s'adapter tant aux événements qu'aux nouveautés.

La plume de l'auteur est toujours aussi fluide. Il manie l'art de conter une histoire avec beaucoup de brio. le roman est divisé en sept grandes paties, et les chapitres sont de taille moyenne. Je n'ai pas vu défiler les presque 800 pages, et c'est donc pour ma part une véritable réussite.

Une fresque monumentale dans laquelle l'auteur met en avant une galerie de personnages ancrés dans une période historique qui est en changement constant. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Après les Piliers de la terre, qui se déroule au Moyen-Âge, le Crépuscule et l'Aube au temps des vikings, nous voici de retour à Kingsbridge au 18è siècle. C'est le début de la révolution industrielle, la naissance des syndicats, mais aussi la guerre dans toute l'Europe avec Napoléon et ses conquêtes. Ces différents romans peuvent se lire de façon indépendante.
L'auteur avec son style d'écriture m' a plongée facilement dans l'ambiance de ce roman historique. Pour moi la lecture est toujours aussi addictive. Les personnages sont attachants ou détestables. On suit leur combat pour l'amélioration de leur condition de vie, de travail. On entre dans l'intimité des personnages, dans leurs réflexions. Il y a des personnages forts et courageux, avec du caractère qui osent s'opposer à la noblesse, à l'aristocratie. On suit les complots, les manigances des uns et des autres et des amours de certains. A travers les personnages, les descriptions des bâtiments, des paysages, l'auteur nous place au coeur de l'intrigue et arrive à maintenir le suspense. Comme d'habitude un roman très bien documenté tant sur le plan historique que sociétal.
Une lecture que j'ai adoré, les pages se tournent facilement,même si la construction de ce roman n'est pas une surprise car c'est la même que dans les précédents volumes.
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Retour à Kingsbridge! Nous sommes à la fin du 18e siècle. Napoléon terrorise l'Europe, le début de l'industralisation de la production textile exacerbe le conflit entre patrons et ouvriers...

Ken Follet a un talent incroyable pour nous raconter des histoires. J'ai dévoré les 850 pages de ce dernier roman. On suit une dizaine de personnages sur 30 ans sans jamais se mélanger les pinceaux. Un exercice de virtuose qui trouvera son apogée avec la bataille de Waterloo.
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Sal, fileuse, se retrouve veuve avec un jeune enfant, Kit. Elle en veut à Will, le fils du Seigneur, responsable de l'accident de son mari et est obligée de quitter son village pour aller travailler à Kingsbridge. Amos l'emploie mais est obligé de recommencer tout à zéro : son père avait contracté des dettes et quand il est décédé, Hornbeam, personnage machiavélique et diabolique, souhaite racheter son entreprise. Amos ne se laisse pas faire et aidé par un autre tisserand, Spade, il réussit finalement à s'en sortir. Quant à Elsie, la fille de l'évêque, elle aime Amos qui est aveuglé par une autre jeune femme. Elsie n'a plus qu'un but, celui de créer son école pour les enfants pauvres. La pauvreté est en effet partout, hommes, femmes et enfants travaillent durement mais le pain est de plus en plus cher, il faut financer les guerres. On voit ainsi évoluer ce petit monde. Amos, Elsie et Spade sont relativement ouverts. Quant à Sal, elle n'hésite pas à se révolter et à dire ce qu'elle pense. le gouvernement ne travaille pourtant pas en faveur de son peuple et réprime toute révolte. On craint comme en France, une révolution. Hornbeam et Will s'associent pour faire régner cette oppression dans la ville.
La révolution industrielle qui s'opère dans les filatures est très bien expliquée.
Les machines remplacent les hommes qui ne demandent qu'à travailler. Les années passent et Kit sera démontrer son intelligence et de nouvelles perspectives vont s'ouvrir à lui. Malheureusement, en même temps, c'est Napoléon qui accroît son pouvoir et il faut encore se battre.
Quelques chapitres sont alors consacrés notamment à la bataille de Waterloo.
Les personnages principaux sont attachants et on craint souvent pour leur vie. Certains diront peut-être qu'il y a toujours les "bons" d'un côté et les "méchants" de l'autre, mais c'est ce qui fait finalement le roman. Un roman passionnant où les femmes sont mises en avant.
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Les armes de la lumière signe mes retrouvailles avec ce génial conteur qu'est Ken Follett. J'avais eu un coup de coeur pour le crépuscule et l'aube et j'ai tout autant aimé ce nouvel opus qui vient clore sa saga consacrée à Kingsbridge.

Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un avenir libre de toute oppression.

Une belle brique de près de 800 pages dont je n'ai fait qu'une bouchée tant il m'a happée dès les premières pages ! J'avais prévu de me le réserver en lecture du soir, pensant me contenter d'une cinquantaine de pages à la fois, mais mission impossible car à chaque fois que j'étais obligée de le poser, je bouillais d'y retourner au point que je suis venue à bout de ma lecture en quatre jours !

Il faut bien reconnaître à Ken Follett, un talent indéniable de conteur qui sait nous prendre dans ses filets pour ne plus nous lâcher jusqu'au point final. Un décor historique de qualité, des intrigues bien bâties, pleines de retournements de situations et de suspens, des complots en veux-tu en voilà, des méchants haut en couleur qu'on adore détester.

L'histoire, bien que classique, se révèle passionnante ! On suit plus particulièrement Sal, Amos, Spade et Elsie dans leurs combats et leurs amours sur une vingtaine d'années. le récit s'ouvre en 1792 alors que la Révolution française fait rage jusqu'en 1818, en passant par la bataille de Waterloo à laquelle est consacrée toute une partie, la seule qui ne m'a pas franchement intéressée.

Mais au-delà de l'histoire de nos héros, l'auteur s'attache à nous montrer l'avènement de la révolution industrielle avec les machines à filer modernes. Une révolution qui transforme la vie des ouvriers de Kingsbridge, pour le meilleur et pour le pire.

De l'autre côté, il y a la révolution venue de France, les idées de liberté et la prise de parole du peuple font trembler la monarchie anglaise qui craint de les voir traverser la Manche. le gouvernement les combat donc en instaurant des mesures de plus en plus répressives. Les mouvements syndicaux sont interdits. le droit au rassemblement est enlevé. Il y a des situations et des jugements vraiment révoltants, qui m'ont fait bondir depuis mon canapé tant je les trouvais injustes !

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On ne change pas une méthode qui marche et l'experimenté Ken Follett aurait tort de ne pas respecter cet adage sensé.

Il va donc à nouveau nous livrer avec "Les Armes de la lumière" une fresque dans la lignée des autres roman " Kingsbridge" sans atteindre néanmoins le niveau inégalable des " Piliers"

On ne peut pas comparer un roman historique aux "Piliers de la Terre " même un roman de Follett.
La barre est trop haute et les piliers trop solides.

"Les armes de la lumière" est un livre qui comporte donc toujours les mêmes ficelles et je dirais presque sans surprise.

Et c'est justement là que Follett est très très fort.

C'est toujours pareil et même si l'on sait ce que l'on va y trouver c'est toujours un régal à lire tellement c'est bien écrit, bien pensé et documenté.

Ça marche car on ne peut que s 'attacher aux personnages et les comprendre.
Il nous conte la vie de tous les jours, la vie tout court, celle des petites gens qui se battent et souffrent face à des injustices.

Pas de héros ici, c'est vous et moi en Angleterre début 1800.

Des gens qui comme nous aujourd'hui s'aiment où se déchirent, arrivent à s'en sortir ou galerent de plus en plus.
Infidélités, coups bas et bassesse seront contrés par de l'amour, de la solidarité et de l'entraide.

La méthode Follett comprend également des scènes de violence et de torture ainsi que les inévitables parties de jambe en l'air et de tête bêche.

"Faites l'amour, pas la guerre" dit le proverbe et l 'auteur nous offrira les deux comme d' habitude.

Ça marche à chaque fois car on se rend compte que ces gens étaient finalement comme nous, malgré les siècles qui nous séparent.

On s'aime et on se bat toujours aux quatre coins du monde,on voit nos enfants grandir et nos aînés partir.

Ça marche car Follett est un extraordinaire conteur qui sait nous accrocher des les premières lignes.

Mention spéciale ici au méchant Hornbeam, un méchant complexe et imprévisible qu 'on adore détester.
Mention spéciale pour les nombreux personnages féminins de l' histoire qui donnent toute son âme au récit.

Mention spéciale aussi pour la partie sur la bataille de Waterloo qui vous plongera dans l' enfer d 'une des plus célèbres bataille du monde.

C' est du pur jus concentré de Ken Follett et c'est pour çà que c'est si délicieux à dire.

Merci M. Kenneth Martin Follett, surtout ne changez rien et continuez.




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La fin de la saga du millénaire commencée avec le crépuscule et l'aube et se terminant avec le dernier volume du Siècle.

Cette fois pas de bâtisseurs de ponts ou de cathédrales, nous suivons durant l'épopée Napoléonienne des tisseurs.
Tout d'abord en filigrane les guerres de l'Empereur verront leur fin avec la bataille de Waterloo brillament contée.

C'est l'histoire de Sal et de son fils Kit débutée avec la fin tragique de son premier mari et l'apparition du premier méchant Will Riddick suivie de suite par Hornbeam propriétaire et échevin sans scrupule.

Amos qui pense etre riche a la mort de son pere mais devra se battre pour sauver son entreprise, la belle Arabella Latimer femme d'évêque, Spade forment les personnages principaux.

Une bataille pour le droit des ouvriers, l'alcool, l'homosexualité féminine et masculine, la guerre, la pauvreté seront les thèmes du roman. L'ingéniosité aussi, celle de Kit et Roger, l'exploitation par Hornbeam ... Des histoires d'amours contrariées et qu'on croirait impossibles mais ....

Très bon, addictif comme tous les romans de Ken Follett mais une fin peut être un peu traitée trop rapidement, il y avait matière à quelques chapitres de plus.

Dommage de quitter Kingsbridge tout de même.
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