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4,08

sur 783 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais persuadée d'avoir fait mon billet sur ce roman, mais mon ami Denis m'a gentiment fait remarquer qu'il n'existait pas.
Alors bug ou oubli ? Je vais donc de ce pas réparer cette erreur.

Comme d'habitude Ken Follett nous livre un roman historique hyper documenté, très bien construit,avec des personnages attachants.
L'auteur nous renvoie,une fois de plus, a Kingsbridge lors de la révolution industrielle. Il dénonce comme il sait si bien le faire la domination des puissants.
J'ai apprécié sa démonstration de force avec la naissance des syndicats.

Néanmoins, depuis quelques romans je n'arrive pas a retrouver chez l'auteur la puissance qu'il avait mis dans les piliers de la terre. Que ce soit sur le scénario, l'intrigue ou les personnages.

Alors, il est vrai que je suis extrêmement exigeante avec les grands auteurs, même si je passe un agréable moment car l'écriture de Ken Follett est quand même formidable, je n'ai plus l'engouement que j'ai ressenti lors de ses précédents romans.
Mais je garde toujours espoir...
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Cet épais roman de Ken Follett constitue quelque part la saison 5 de sa série de récits autour de la ville (fictive) de Kingsbridge. Après les invasions viking, le moyen-âge, et le temps de la Réforme religieuse, vient la fin du XVIII éme et le début du XIX éme siècle. Aux guerriers, architectes et religieux, succèdent les ouvriers tisserands et les patrons de filatures, à une époque où le progrès technique permet d'imaginer les premières machines, d'abord simples engrenages actionnés par l'eau de la rivière voisine, puis premières machines à vapeur. Une source de profits supplémentaires pour les uns, le spectre du chômage pour les autres.

Dès les premières pages le schéma de construction propre aux ouvrages de Follett est là : ouvriers cherchant à nourrir leur famille face à des propriétaires terriens ou d'usines sans coeur ni remords, accompagnés comme d'habitude du fils de famille un peu dissident, ouvert aux idées nouvelles, ou du jeune garçon qui trime dès sa jeunesse dans les ateliers et qui se révèle un génie de la mécanique. Les espoirs des uns se heurtent aux conventions sociales et aux intérêts individuels des autres.

Le temps n'est pas favorable aux contestations. le roi et ses ministres s'inquiètent d'une possible contagion des idées de la Révolution française. le temps avançant, la frénésie révolutionnaire s'estompe, mais c'est un jeune général corse qui leur paraît des plus dangereux. Il faudra mener bien des coalitions internationales pour le stopper dans une morne plaine belge.

Un Follett ne serait pas un Follett sans la construction d'amours croisés ; amours impossibles ou non partagés. Les nobles et les riches commerçants bâtissent aussi leur fortune par des mariages d'intérêt, au sein de leur classe évidemment. Les sentiments doivent s'incliner face à la réalité sociale. Chez les familles de tisserands la perte d'un membre de la famille met en danger le fragile équilibre financier de subsistance, il faut vite compenser l'absent; le remariage devient obligatoire.

Rien de vraiment surprenant dans ce pavé pour qui a déjà lu un Follett. La construction est routinière, prévisible. Pour autant, l'auteur sait comment rendre attachant ses personnages. Au fil des pages le lecteur suit de façon de plus en plus prenante les déboires et les réussites de Sal, fileuse, mère de famille courageuse, ou de Spade, marchand que sa religion fait attentif au sort des autres.

L'ouvrage se lit donc rapidement en dépit de sa taille. Comparativement aux épisodes précédents, l'arrière-fond historique semble peu développé. Follett reste volontairement axé sur les maîtres et ouvriers de Kingsbridge, il ne détaille pas vraiment la période, mis à part l'élaboration d'une loi criminalisant l'activité syndicale (à partir de la réunion de deux ouvriers…) et un chapitre consacré à la bataille de Waterloo (un peu inutile à mon avis).

Ce contexte historique un peu limité fait de ce livre le moins réussi de la série Kingsbridge, mais il reste un bon moment de lecture.

PS : une énorme bourde historique (de Follett et / ou des traducteurs) m'a consterné : la partie III s'ouvre page 337 en 1799, et on trouve en page 339 "une coalition composée de la Grande-Bretagne, de la Russie, de l'Empire Ottoman et du royaume de Naples attaquait l'Empire français". Or l'Empire napoléonien commence en 1804, cinq ans plus tard...
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Depuis 1989, Ken Follett est revenu plusieurs fois nous proposer un roman qui se déroule ou qui fait référence à Kingsbridge. L'année 2023 aura vu la parution du cinquième volume.

Comme les précédents il n'est pas strictement indispensable d'avoir lus les volumes précédents pour être à son aise ici. Cela dit, il serait dommage de passer à côté de plusieurs chefs d'oeuvre. de manière générale, en dehors de clins d'oeil et du dénouement, l'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs en Angleterre.

Comme dans le volume précédent, il ne faudra pas s'attendre ici à un fil rouge qui prendra la forme d'une construction matérielle. S'il y bien quelque chose qui se construit, ce ne sera pas un monument mais une nouvelle classe sociale : les ouvriers. La condition ouvrière, et dans une certaine mesure l'exode rural, sera ici au centre de l'intrigue.

Comme de coutume, le talent de l'auteur et de ses traducteurs en langue française nous emporteront dans un roman facile à lire, dans lequel nous entrons facilement qui nous conduira de chapitres en chapitre dans ce pavé de près de 900 pages (en grand format).

La lecture est plaisante mais les habitués de l'auteur pourront être ici quelque peu déçus. Nous avons ici droit à un longue intrigue qui propose de nombreuses sous-intrigues. Tout cela est riche, l'on ne s'ennuie pas, même si tout cela semble cousu de fil blanc. Les histoires, les rapports entre les personnages paraissent suivre un schéma bien établi et les développements sont assez prévisibles.

Les personnages sont intéressants à suivre mais paraissent soit stéréotypés soit schématisés. Nous avons ici aux grands classiques de l'auteur.

Il faudra véritablement attendre la dernière partie de l'oeuvre pour être surpris. Celle-ci se déroule dans un ailleurs surprenant. L'auteur nous régale d'un épisode historique mais hélas au prix d'invraisemblances liées aux personnages. Dommage… car cette partie là est la meilleure et la plus réussie.

Sans être le meilleur ouvrage de Ken Follett, Les armes de la Lumière reste un bon roman à condition d'apprécier l'auteur.
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Si retrouver la plume de Ken Follet et son talent de conteur m'est toujours apparu comme la promesse d'un vrai plaisir, je dois confesser que, cette fois-ci, j'ai été un peu déçu par ce nouvel opus. J'ai en effet trouvé que cette lecture manquait de souffle. Pourtant, la période de la révolution industrielle, surtout en Angleterre, est passionnante.

L'auteur rend d'ailleurs bien les combats ouvriers sur toile de fond de guerres napoléoniennes, la volonté de s'élever socialement de ses personnages, la violence d'une époque difficile prise dans les soubresauts d'une économie en plein bouleversements. de tous ces ingrédients, il tire une histoire intéressante et pleine de rebondissements…mais.

Je referme ce livre avec un goût d'inachevé. le livre est indéniablement bon, la palette de personnage est large et variée mais il lui manque quelque chose pour être très bon. En fait Ken Follet fait du Ken Follet, sans surprise et sans fantaisie nous laissant une impression de déjà lu. J'aurai, pour ma part, aimé que l'épopée napoléonienne prenne plus de place dans le récit car il y avait là matière a davantage de péripéties et de développements.

Bon, ne vous y trompez pas, c'est tout de même un bon moment de lecture avec les bémols habituels sur les scènes de sexe et de violence qui réserveront ce bouquin à des lecteurs plutôt matures.
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780 pages que pour ma part, j'ai eu un peu de mal à finir. Je vais me faire huer par les nombreux fans de Ken Follett ! Déjà, oui l'écriture est fluide mais sans surprise, l'histoire pareille. Alors oui, le fond historique est intéressant : la montée de l'industrialisation de ce qui faisait la richesse de l'Angleterre : ses tissages. Nous sommes en 1792 et Amos fait le tour des villages pour récupérer le fil fait à la quenouille par des villageois qui crèvent la fin et dépendent du bon vouloir, soit de l'évéché, soit du châtelain du coin, soit des deux. En gros, des riches et des pauvres. Va naître au fur et à mesure, la catégorie intermédiaire des bourgeois commerçants. Elle existe déjà, mais avec le siècle des Lumières, elle va se développer pour créer les Industriels. Car au fur et à mesure du livre, nous allons assister à la mécanisation du tissage et avec la syndicalisation de tout ce petit monde pour se défendre contre tous ceux qui ont peur de perdre leur pouvoir et leur argent.
Donc, le fond est intéressant. Pour les personnages, je suis beaucoup plus mitigée. le méchant Hornbeam, les formidables Sal, Spade et Amos, des histoires d'amour impossibles qui deviennent possibles, une touche d'homosexualité, beaucoup de dialogues, et des caractères nombreux mais trop survolés. Je ne suis pas arrivée à me projeter dans un seul et malgré les « méchants », j'ai trouvé les personnages trop fleur bleue. Pour moi, c'est trop dilué. Moins de personnages, plus creusés, sur un temps plus court aurait gagné en « épaisseur ».
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Je suis enfin parvenue au bout de ce petit pavé. Pas si digeste que ça. On retrouve les caractéristiques de Ken Follet (le gentil, la femme forte, l'ambitieux, le petit génie...) mais ici poussées à l'extrême. On découvre d'autres types de personnages avec la soeur de Spade qui aime les femmes et le vit très bien dans cette société souvent "arriériste", mais là encore, c'est trop poussé puisqu'un deuxième couple surgit, le vivant également parfaitement bien. Pas d'approfondissement de la question, des sentiments de culpabilité, de reproche... qui devaient forcément exister à cette époque (déjà qu'à la nôtre, ce n'est pas gagné pour tout le monde, alors en 1800!).

Même lorsque l'auteur cherche à nuancer, à façonner ses personnages, à creuser leur psychologie, ça ne fonctionne pas, je trouve: combien j'ai trouvé pesants les revirements de sentiments d'Amos, par exemple! "Je veux, je veux plus, je veux peut-être, oui mais non...". "Hornbeam fait partie des méchants, oui, mais pas tant que ça, parce que ça peut se comprendre, du fait de..." Bref, c'était trop pour moi.

Les personnages sont très nombreux, trop. On a du mal à les retenir, peut-être aussi du fait qu'ils ne sont pas si marqués que cela pour beaucoup. Certains apparaissent sur un chapitre, puis disparaissent , pour réapparaitre dans les dernières pages.

Nous sommes ici dans du réalisme pur et dur, à la manière de Zola. La révolution industrielle est abordée, apportant la richesse aux patrons, la misères aux ouvriers. Les syndicats sont créés, se confrontant à la législation de l'époque qui veut étouffer toute récrimination. Les descriptions des machines, de leur fonctionnement, sont très pointues (là encore, trop à mon goût).

J'ai également eu du mal à suivre à quoi correspondaient toutes les positions sociales (l'évêque, l'échevin, le pasteur, le maire, le lieutenant...), je n'ai pas compris quelle est la différence entre les deux types d'Eglise présentés ici (sur quoi repose la différence des méthodistes?). Bref, je me suis sentie bien inculte par moments (ça m'arrive souvent, en fait, mais étant guidée par l'auteur et apprenant certaines choses, j'en ressors généralement un peu grandie). J'ai eu l'impression, avec ce nouvel opus narrant l'histoire de Kingbridge, que l'auteur s'était davantage fait plaisir, en pensant un peu moins à son lecteur. Un autre exemple de cet égard moindre, c'est la partie qui se passe sur les champs de bataille. Quelle lourdeur (pour moi!!! Je comprends très bien que ce type de récit, très réaliste, soit apprécié!)!

Bref, je n'ai pas acheté ce roman mais l'ai emprunté, et j'en suis finalement bien heureuse! Je ne retrouve pas la magie des autres romans de Ken Follet ici...
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Ken Follet, one more!
Je me suis réjouie en voyant ce nouvel opus et puis non; comme pour "Une colonne de feu", j'ai commencé et pas continué.
Je conçois le goût pour la saga historique et j'apprécie beaucoup l'idée de rendre l'histoire accessible par le biais du roman historique mais pour moi c'est trop et pourtant j'aime cette période de l'histoire et je ne doute pas qu'elle soit, comme pour les précédents ouvrages de Ken Follet, bien documentée.
Me concernant, la structure du récit ne m'accroche plus du tout; le schéma et les personnages sont répétitifs.
Bref, les deux chapitres lus ne m'ont pas donné envie de continuer , je laisse ce plaisir à d'autres et m'en vais vers d'autres horizons littéraires
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Waterloo morne plaine
Des piliers de la terre à un monde sans fin il n'y a qu'un pas, enfin, des milliers de pas et cela n'en finit pas ...
Et l'on souhaite que la fin arrive et surtout avec des surprises.
Ben y en a pas
L'arrière et l'avant-plan historiques sont très intéressants quant à l'Angleterre de la fin du 18è et le début du 19è siècle, les intrigues (?), elles, sont rantanplan
Dommage
Bien documenté, bien écrit etc mais peut-être le tome de trop
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Franchement j'ai commencé le livre avec des a priori, faut dire que se comparer soi-même au futur Tolstoï, c'est à la fois ambitieux et un peu ridicule – déjà ce n'est pas pareil, et Follett est un genre à lui tout seul ; beaucoup de gens qui n'ont ni vu, ni lu, ni joué aux Piliers de la Terre connaissent au moins de nom son oeuvre, pas besoin de se comparer à un auteur russe.

Mais on sent que Follett voulait faire une grande oeuvre historique retraçant le plus possible ce qu'il a pu lire / apprendre auprès d'historiens ou de passionnés ; et s'il arrive à se sauver du problème habituel des explications wikipédia, il n'échappe pas au travers de faire de ses personnages des caricatures représentant tout un ensemble de traits / idées de l'époque. Entre le syndicaliste bas de plafond, la femme forte qui carry tout, le propriétaire très très méchant, le jeune soldat vaillant, les méthodistes au coeur pur et droit (qui trempent quand même leur biscuit ailleurs).

Et à chaque fois que quelque chose de sombre / douloureux était mentionné, on pouvait être sûr que ç'allait strike nos gentils petits personnages pauvres. Comme un guide Michelin du Seum. Il n'y a quasiment pas de contres, et ce malgré le fait que les gentils pauvres tentent gentiment de s'opposer au mal d'un seul personnage. On suit donc les aléas de la vie de pauvres gens caricaturaux au milieu d'explications historiques un peu vagues.

Cela vu et compris, on vogue tranquillement de malheurs en malheurs, sans trop avoir de surprises dans l'histoire outre le « mais qu'est-ce que ce personnage fout là » de temps en temps, appréciant placidement l'évolution des personnages.
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Tout juste la moyenne pour ce Folllet qu on a connu plus en forme...les personnages sont assez sommaires, sur fond historique intéressant comme toujours : c est son fond de commerce et sans doute selakelos...l écriture comme une recette de cuisine...pavé qu on lit certes facilement, Ken sait donc cuisiner
Bon, gros manque d âme en somme
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