AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,45

sur 12147 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
N'ayant jamais lu Ken Follet, au grand dam d'amis amateurs inconditionnels de cet auteur, je me suis lancé dans Les piliers de la terre.

Impressionnant par son épaisseur, le livre se présente comme une grande fresque romanesque, sur fond historique de guerre civile dans l'Angleterre du douzième siècle. Une sorte d'épopée inspirée par le projet de construction d'une cathédrale dans le petit bourg de Kingsbridge, et dont les péripéties, portées par un petit noyau de personnages principaux, se développent sur plusieurs décennies.

Parmi ces personnages, il y a Philip, le prieur du monastère, commanditaire du projet, véritable autorité locale tant spirituelle que temporelle, Tom dit « le bâtisseur », maître d'oeuvre de la construction, Jack, qui lui succèdera, ainsi qu'Ellen et Aliena, deux femmes dont la beauté suscite désir et amour et dont la forte personnalité rayonne sur leur entourage. Tous ceux-là sont les « Bons ». Ils débordent de sentiments nobles ; ils sont bienveillants, justes (mais sévères !), francs, loyaux, courageux ; ils s'attachent au bonheur de leurs proches. Dans leurs luttes pour la réussite du projet et la survie de Kingsbridge, ils font parfois preuve de naïveté, mais avec le temps, ils progressent en lucidité et déjouent finalement la plupart des machinations ourdies contre eux...

En face, les « Mauvais », autour de William et de l'évêque Waleran. Opposés à la construction de la cathédrale, ils se montrent haïssables du début jusqu'à la fin. Ils n'obéissent qu'à de viles motivations : la cupidité, la vanité, la jalousie, la vengeance... Ils sont sournois, lâches, dénués de pitié (sauf envers eux-mêmes), dominés par des pulsions qu'ils sont incapables de dominer. Ainsi sont-ils fréquemment en train de blêmir, bouillir, bouillonner, écumer ou étouffer de fureur, de rage, de haine ou de honte... le lecteur attend fébrilement qu'ils soient durement châtiés... Patience !...

L'ouvrage, très long, est d'une grande cohérence et le fil des péripéties très facile à suivre. L'écriture est claire et transparente. L'auteur en accélère habilement le rythme lors des moments dramatiques ; je m'y suis volontiers laissé prendre, ma tension augmentant avec l'amoncellement des épreuves et des menaces sur les « Bons », puis se détendant lors des passages plus paisibles. Mais l'intensité baisse avec la répétition. Dans la dernière partie, les offensives lancées par les « Mauvais » laissent un arrière-goût de déjà vu... Même plus peur !!..

Le livre – c'est l'un de ses mérites ! – offre une bonne évocation de la vie quotidienne au Moyen Âge, mais j'ai trouvé excessive et fastidieuse la profusion de détails documentaires sur l'architecture, le négoce ou l'artisanat. J'ai eu l'impression de lire des scripts collectant des indications descriptives de mises en scène...

J'ai été agacé par certains passages, notamment quand l'auteur explicite – et rabâche ! – la psychologie des personnages, leurs réflexions ou leurs états d'âme, avec tellement de détails simplistes évidents que cela donne le sentiment qu'il dénie toute finesse à ses lecteurs au point de devoir coûte que coûte leur mettre les points sur les i !

Il manque pour moi, dans ce livre, un peu de poésie, de profondeur et de mystère. Au final, Les piliers de la terre est un bon gros livre d'aventures, qui se lit facilement avec une émotion et un intérêt réels, mais dont les effets s'atténuent graduellement au fil des chapitres.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
Commenter  J’apprécie          483
Bienvenue dans l'Angleterre médiévale, au XIIème siècle, au temps des tensions politiques, quant à savoir qui sera le roi du pays ; au temps également des bâtisseurs d'églises et de cathédrales, constructions monumentales de l'ordre d'une vie, au minimum, pour leurs fondateurs, sources tout autant de tensions, quant à savoir cette fois qui obtiendra le pouvoir et le prestige que permettent ces constructions.

Au centre de ces tensions, les comtés de Kingsbridge et de Shiring, l'un aux mains du prieur Philip, l'autre à celles de l'archidiacre de l'évêché, chacun comptant faire construire dans un de ces comtés la plus grande cathédrale anglaise - enfin, l'un, plutôt, tente par tous les moyens d'empêcher l'autre de le faire. Autour d'eux, un foisonnement de personnages parmi lesquelles trois familles vont prendre les rênes de l'intrigue : celle de Tom le bâtisseur, cherchant désespérant du travail au début de l'histoire, rêvant d'être le maître bâtisseur de sa propre cathédrale, rencontrant, après une tragédie, une femme, Ellen, qui va changer le cours de son existence ; celle de Dame Aliena, fille du comte de Shiring, qui connaîtra de nombreux revers pour avoir refusé d'épouser le fils de la famille Hamleig - la troisième famille -, William, intéressé par le comté d'Aliena. Les liens entre les trois familles, pour le meilleur comme pour le pire, se feront au fil du récit, en même temps que la construction de la cathédrale et des tensions politico-religieuses qui font de ce roman une fresque tout aussi monumentale que ce qu'elle décrit.

Et pour tout cela, j'aurais pu, franchement pu, adorer ce roman. Mais trop de péripéties, de retournements de situation - tant en termes d'intrigue que d'évolution de personnages - tuent les péripéties et les retournements de situation. Je me suis lassée d'une lecture que j'ai terminée tant bien que mal, étant de moins en moins préoccupée et intéressée par le sort, et de la cathédrale en construction, et des personnages de l'histoire. Je ne lirai donc pas les romans ultérieurs, alors que l'envie m'en avait pris avant de commencer...
Commenter  J’apprécie          392
Roman historique publié en 1989, best-seller, de jolies critiques sur mon site favori, mille pages qui ne m'effraient pas , deux tomes dans l'édition que j'ai en main, quelques jours de vacances....
Et finalement pourquoi je n'accroche pas vraiment avec les best-seller ??? Pourquoi un tel succès ?
L'écriture ? Franchement j'ai lu beaucoup mieux même sans aller dans mon 19 ème siècle favori. L'intrigue ? Intéressante mais que c'est long ... Les personnages ? Les gentils restent gentils , les méchants le sont jusqu'au bout, les uns gagnent un moment, et vite c'est au tour des méchants de s'affirmer, et on recommence ... Un peu lassant à mon goût . Alors pourquoi ai- je joué le jeu ? Par curiosité, parce que j'avais le temps, que je lui laissais une chance de me surprendre et me séduire. J'ai bien aimé les personnages de Philipp et Aliena et peut-être la leçon d'architecture pour construire une cathédrale !
Commenter  J’apprécie          270
Sur fond historique (la periode d'anarchie en angleterre suite au décès du roi Henry, nous voici parti pour 1050 pages dans une saga familiale digne d'une telenovela latino-américaine. L'auteur a les clés des rebondissements suffisamment captivants pour poursuivre la lecture, et même si l'on apprend pas grand chose sur le plan historique, il est remarquable de noter que sous des airs de manichéisme tranché l'auteur dépeint ses personnages tels qu'ils sont dans la vie c'est à dire: bons/méchants; méchants/bons, méchants/méchants.
Parfait pour un roman de plage ou un roman de nuit.
Commenter  J’apprécie          250
Tom Builder, un maitre d'oeuvre, vient de se faire congédier du chantier qu'il dirigeait. le jeune noble pour le couple duquel il construisait une maison, William Hamleigh, n'en aura plus besoin, puisque sa promise refuse désormais de se marier avec lui.
Tom n'en a cure. Pour lui qui rêve de construire une cathédrale, un petit chantier comme celui des Hamleigh n'est pas vraiment satisfaisant. Il se met donc en route avec ses enfants, Alfred et Martha, et son épouse, Agnès, qui attend un troisième enfant.

Mais les choses vont mal pour la petite famille. Personne n'a besoin des talents de Tom et l'hiver, saison creuse pour les chantiers, arrive à grand pas. Les seules personnes aimables que la famille Builder rencontre sont une étrange femme et son fils, Ellen et Jack, qui vivent en forêt.
Après qu'Agnès soit morte en couches et que le bébé Builder né dans la forêt ait été recueilli par les moines d'un petit monastère, Ellen devient la concubine de Tom et, avec Jack, se joignent à lui et à ses enfants pour parcourir les routes, à la recherche d'un travail pour Tom et Alfred. Par un curieux concours de circonstances, ils arrivent à Kingsbridge juste au moment même où Philip en est nommé Prieur ; ce moine étant justement le supérieur du monastère ayant recueilli le bébé de Tom et Agnès.

Pour éviter d'encore souffrir de la faim, comme c'est le cas depuis que sa mère vit avec Tom, Jack décide de mettre le feu à l'Eglise de Kingsbridge. Peut-être alors le Prieur Philip engagera-t-il Tom pour bâtir une cathédrale…


Pas facile de résumer un ouvrage aussi dense que ces " Piliers de la Terre ". Je ne vous ai même pas parlé d'Aliena, la fille du comte de Shiring, ni de l'évêque Bigod, qui sont pourtant deux personnages extrêmement importants dans ce roman. Mais un résumé plus long aurait divulgué une bonne partie de l'intrigue, ce qui gâcherait le plaisir de ceux qui souhaitent le découvrir.

Voici quand même un bref aperçu des personnages :

Tom Builder : bâtisseur pauvre, frustré de ne construire que de petits bâtiments sans prétention. Tom rêve de construire une cathédrale.

Ellen : fille d'un conte, Ellen devient la compagne de Tom après la mort d'Agnès, la femme de celui-ci. Ellen est particulièrement cultivée, puisqu'elle parle l'anglais, le latin et le français (appris avec son précédent compagnon) et sait lire et écrire. Elle a un fils, Jack Jackson, avec lequel elle vit dans la forêt avant d'accompagner Tom et ses enfants sur les routes.

Jack Jackson : fils de Jack Shareburg et d'Ellen. Jack se passionne pour l'architecture et la construction, qu'il apprend auprès de Tom. Il est passionnément épris d'Aliena et, comme Tom, rêve de construire une cathédrale. Il parcourra d'ailleurs l'Europe, apprenant de nouvelles techniques de construction.

Aliena : fille de Bartholomew de Shiring, elle perd son statut suite à la mort de son père et aux manoeuvres malhonnêtes des Hamleigh. Douée d'une grande force de caractère, Aliena va pourtant mettre au point un commerce de laine qui lui permettra de gagner sa vie et d'entretenir son frère, Richard, jusqu'à ce que celui-ci soit assez puissant pour venger la mort de leur père.

Waleran Bigod : évêque de Kingsbridge, particulièrement ambitieux. Bigod déteste le Prieur Philip et complote régulièrement avec William Hamleigh afin de compliquer la construction de la cathédrale de Kingsbridge.

William Hamleigh : fils d'un petit seigneur, obsédé par Aliena qui a refusé de l'épouser. Particulièrement cruel, William adore terrifier et torturer les plus faibles, mais craint l'enfer et la damnation.

Richard : c'est le frère d'Aliena. Grâce à sa soeur, il devient chevalier et tente de se venger des Hamleigh. Fin stratège, Richard va plus d'une fois s'illustrer lors des diverses batailles agitant la couronne d'Angleterre.

Le Prieur Philip : moine particulièrement intelligent et très dévot, Philip souhaite transformer Kingsbridge en ville digne du Seigneur. Une fois devenu Prieur de la ville, il réorganise l'affectation des diverses ressources (notamment financières) du monastère, afin de financer la construction de la cathédrale. Loin de se laisser manipuler par Bigod et par les Hamleigh, Philip va plus d'une fois déjouer leurs manigances, provoquant, bien souvent, leur vengeance.

Et il ne s'agit que des personnages principaux. le roman fourmille également de personnages secondaires, plus ou moins importants selon leurs interactions avec les personnages principaux.

" Les Piliers de la Terre ", c'est tout d'abord une fresque moyenâgeuse. L'ambiance est là. Les rues sales et malfamées. Les voyages dangereux d'une ville à l'autre, les pillards attaquant les imprudents se risquant sur les routes sans être armés jusqu'aux dents. L'Eglise partagée entre les moines vertueux comme Philip et les personnages ambitieux, qui vendraient père et mère pour devenir archevêque de Canterbury, comme Bigod. Les exactions commises par les nobles qui amassent leurs richesses alors que les paysans meurent parfois de faim, quand les récoltes sont mauvaises. Les habitations plus que sommaires au confort minimal.

La cruauté est aussi très présente, peut-être trop. J'avoue sincèrement avoir passé quelques pages, lorsque des animaux étaient mis à mort de façon particulièrement cruelle : chiens se battant contre un ours pour le plus grand amusement de la populace assistant au spectacle, vieux chat tué à coups de pierres…

La vie des héros est relatée jusque dans les moindres détails par Follett, qui n'hésite pas à se lancer dans des descriptions parfois presque sordides. Les relations charnelles, les sentiments religieux, le rapport à la mort, la crainte de l'autorité (religieuse ou royale) tout ramène à cette époque troublée non seulement par la guerre entre deux héritiers présomptifs du trône d'Angleterre ; mais aussi des difficultés que rencontrent les paysans ou les petites gens pour survivre.

La lecture de ces " Piliers de la Terre " est très agréable grâce à cette immersion totale dans l'ambiance et dans les événements historiques, politiques et sociaux de l'époque.

Par contre, de nombreuses longueurs et répétitions viennent alourdir le récit. Des détails plus que nombreux sur la construction de la cathédrale ne m'ennuient pas : c'est normal dans un roman tel que celui-ci. Mais les descriptions deviennent parfois beaucoup trop techniques, au point que j'ai parfois eu l'impression de lire un traité sur l'architecture au Moye Âge.
De même, les états d'âme sentimentaux d'Aliena et de Jack encombrent parfois le récit de détails inutiles. Par rapport aux complots des Hamleigh et de Bigod, à la guerre permanente que se livrent les deux héritiers potentiels de la couronne, aux difficultés rencontrées par le Prieur Philip, les tortures amoureuses de ces deux jeunes gens semblent juste être là pour remplir quelques pages. Et étant donné l'épaisseur du roman, on n'a pas vraiment besoin de ça...
Commenter  J’apprécie          240
C'est l'histoire en 1050 pages de personnages attachants qui vont s'opposer aux exactions de malfaisants...mais cette confrontation "simpliste" vient du fait que Ken Follett s'appuie sur le fondement du "manichéisme", à savoir le Bien qui est le royaume de la lumière, et le Mal celui des ténèbres !
Mais le "pilier"( car je n'en ai vu qu'un ! ) de ce propos est la construction d'une cathédrale, et des difficultés que les protagonistes rencontrent pour mener à bien ce "chef d'oeuvre" !
La cathédrale en ces temps de pauvreté, de guerres intestines, de haines, de luttes de pouvoirs et d'obscurantisme est bâtie pour élever les " âmes " vers Dieu...c'est un symbole fort de la puissance que l'église veut imposer aux populations pour les rassembler, les unifier, les sauver et "dépasser" le pouvoir temporel des Seigneurs..
C'est d ailleurs, le Prieur Philip ( homme simple, sage et sagace ) qui est au centre de cette conquête avec l'aide des bâtisseurs, des moines et de ce peuple qui gravite autour de cet ambitieux projet..
Un " pavé " qu'il faut prendre le temps de lire au travers des rebondissements, des descriptions ( parfois longues ! ), des surprises ( attendues ou pas ! ).
Commenter  J’apprécie          190
Malheureusement les livres de Ken Follett c'est pas pour moi... J'ai essayer de m'accrocher jusqu'à la page 390 mais j'en ai décidé de m'arrêter là je trouve ça trop long...
Je mets 3 étoiles pour 2 raisons apparentes la première.
1-) J'ai voulu le prendre car ça parle des bâtisseurs de cathédrales c'est certes une histoire fictive mais j'adore l'histoire en particulier les cathédrales... Et j'aime beaucoup la période du moyen âge.
La deuxième raison c'est un peu une raison importante pour moi...
2-) Ce livre m'avais était offert par ma grand-mère paternel avec qui je m'entends comme de deux gouttes d'eau... J'ai voulu faire l'effort de le finir car c'est un cadeau si fort pour moi que qu'elle m'a offert que je me devais de le finir...
Je suis désolé mamie si je l'aime pas j'ai fais par amour de le lire et de m'accrocher à le lire mais c'est dur...
J'ai peur que tu m'en veux...
Sachez le Mauricette que je finirais les autres livres que vous m'avez offert en retour contre ma gentillesse envers vous de votre petit fils de 17 ans ...

Je tiens à préciser aussi que avant étant plus jeune vers mes 15 ~ 16 ans j'adorais lire des énormes pavés comme celui ci de Ken Follett (en lisant Les Seigneurs des Anneaux , Narnia et j'en passe....)

[...]

J'ai mis aussi 3 étoiles car les deux étoiles en premières c'est pour mieux te voir quand tu brillera dans l'éternité au fin fond de la galaxie pour t'observer mamy et la 3 ème c'est pour créer une constellation à notre parcours de vie ensemble...

Je tourne la page et je conclus cette fin si dramatique et triste de devoir le finir...

Je t'embrasse mamie
Commenter  J’apprécie          1719
Attention, pavé addictif ; à n'attaquer que si vous avez un peu de temps devant vous !

Ce roman a pour fil conducteur la construction d'une cathédrale au XIIe siècle, dans une ville du sud de l'Angleterre. Ce livre est un bon roman d'aventures dans une Angleterre instable politiquement, avec des personnages au caractère bien défini. Sur la construction des cathédrales, je recommande aussi Vincenot et Les étoiles de Compostelle, lu il y a fort longtemps.

Le cadre historique est intéressant, c'est la même période troublée que dans les aventures de Frère Cadfaël, le personnage d'Ellis Peters.
Le contexte historique est très bien utilisé, la proximité des prélats et du pouvoir permet d'intégrer aisément le fil politique à l'histoire et la deuxième partie rebondit avec la lutte entre Henri II et son ancien conseiller devenu archevêque : Thomas Beckett. le fil romanesque est habilement mené, on a un beau « page turner », avec plusieurs histoires qui se mêlent et rebondissent, le tout donne vraiment un bon roman.

Toutefois, les personnages manquent un peu de subtilité, les camps sont un peu trop déterminés. D'un côté, les méchants : William, pervers sadique et sans pitié mais influençable ; Waleran Bigod, l'évêque manipulateur et sans scrupules ; Alfred, violent et jaloux, et de l'autre les gentils : Philip, dont la cause est plus importante que le destin personnel ; Tom, un peu rustre mais au grand coeur ; Jack, brillant et amoureux contrarié et surtout les femmes, Eillen et Aliena, fortes et volontaires.

Quelques point mineurs m'ont gêné au cours de la lecture : le traducteur a choisit de garder les noms anglais des protagonistes du conflit royal, on aurait pu utiliser les noms français de ces personnages connus ; de même, la dénomination des lieux de culte, m'a surpris : prieuré et cathédrale mais jamais abbaye et enfin, je doute que le pain médiéval contenait des haricots…

en lire un peu plus sur mon blog
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          170
Alors certes, toute l'imagerie du Moyen-Age s'offre à vous à la lecture de ce roman : sièges de châteaux forts, poids de la religion faisant planer la crainte du jugement dernier et de l'enfer, foires mêlant montreurs d'ours et combats de coqs, forêts cachant sorcières et brigands de grand chemin... Avec un point fort, un personnage à part entière : une cathédrale en construction (soit dit en passant, un sujet propice aux relents de cours d'histoire-géo de classe de cinquième sur la distinction entre l'art roman et l'art gothique).
Et certes, on ne peut qu'admirer le travail de recherche qu'a dû réaliser l'auteur avant d'entreprendre la rédaction d'un tel pavé.
Mais le charme n'a pas opéré sur moi. La vision du Moyen-Age m'a semblé beaucoup trop manichéenne : les bons d'un côté, les méchants de l'autre, et pas d'entre-deux. Même si on glisse avec fluidité d'un personnage à un autre, tous leurs comportements sont ultra-prévisibles.

Une autre composante de ce roman m'a fortement déplu : les scènes de viol. Loin de moi l'idée que le récit devrait être totalement dénué de ce genre de délit, qui devait malheureusement être effectivement perpétré régulièrement à l'époque. C'est le traitement du sujet et la manière de narrer chaque viol, toujours de la même manière, qui m'a heurtée : l'auteur se concentre excessivement sur l'aspect "érotique" de la situation, la cruauté de l'acte n'apparaissant que très peu.
Lien : https://chezlaurette.wixsite..
Commenter  J’apprécie          160
Roman médiéval qui présente toutes les caractéristiques qui plairont à l'amateur de récit moyenâgeux. Les moeurs de l'époque sont bien décrites, ainsi que l'atmosphère et les jeux de pouvoirs au sein même de la religion. Par contre, ce n'est pas aussi palpitant que des romans comme ceux de la série Les rois maudits ou encore le nom de la rose.
Commenter  J’apprécie          151




Lecteurs (28847) Voir plus



Quiz Voir plus

Le pays de la liberté

Dand l'église du village qui prend position contre Sir George Jamisson?

Jimmy Lee
Mack Mc Ash
Harry Ratchett
Dermot Riley

9 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Le Pays de la liberté de Ken FollettCréer un quiz sur ce livre

{* *}