Pour rien au monde

La présidente des États-Unis, un homme politique chinois, un gradé nord-coréen, des espions français et américains, une migrante tchadienne... Nombreux sont les personnages que l'on croise dans ce roman de Ken Folett, foisonnant, intense, inquiétant. L'auteur reprend les codes de ses romans historiques sur le XXe siècle (personnages multiples dans plusieurs pays) et imagine comment, aujourd'hui, les décisions des puissants pourraient mener à une 3e guerre mondiale.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman : il se déroule de nos jours, mais avec des chefs d'état fictifs, et il m'a fallu un temps pour me faire à cette distorsion de la réalité. J'ai aussi trouvé la mise en place un peu lente, et moins apprécié les passages concernant certains personnages par rapport à d'autres. Parfois, certaines ficelles sont un peu grosses, certaines relations entre personnages un peu artificielles, et j'ai globalement du mal à imaginer le monde de l'espionnage par exemple. Cependant, j'ai vite été happée par le récit. L'enchaînement des événements est glaçant, à en avoir les larmes aux yeux et une sensation d'angoisse diffuse.

Etant une lectrice inconditionnelle de Ken Follet, j ai ouvert ce livre avec une grande attente.
C est un roman d espionnage. Il m a bien fallu 200 pages pour pouvoir me plonger dans ce roman qui de déroule entre les Etats Unis, la Chine, le Tchad, les Corees du nord et du Sud.
La grande question du roman est celle ci, une crise internationale va t elle déclencher une guerre mondiale? On suit les aventures de la présidente des Etats unis, la vie d agents secrets, la vie d un diplomate chinois...Les personnages présentés finissent par interagir dans la même histoire..
Le livre est un peu cliché par certains côtés des personnages et abordent peut etre trop de thèmes. Plusieurs thématiques sont abordées, les difficultés de gouverner d un président en fonction, la dissuasion nucléaire, la condition féminine...
Le livre a quelques longueurs lors des palabres diplomatiques mais peut montrer justement le temps nécessaire au compromis et à la prise de décision...
Je me suis attaché aux personnages notamment celui d Abdul. J ai apprécié de découvrir la vie diplomatique et les relations internationales usa, Chine et Corées et Afrique. Étonnamment la Russie n est pas présente ainsi que les pays du proche Orient ..
Bref un bon livre mais pas le meilleur de Ken Follett

Pas tout à fait aussi enchantée qu'avec les romans précédents, j'ai quand même beaucoup apprécié l'habileté à raconter les mécanismes (ou certains) qui pourraient nous conduire à une guerre. Cela a donné un relief saisissant à l'actualité internationale, comme des résonances de cette lecture.

Je ne crois pas avoir jamais lu un livre dont le titre était aussi juste. J'en ai lu la plus grande partie avec beaucoup de plaisir, voyageant avec une grande curiosité entre 3 continents, dans l'intimité de personnages aussi différents que la première présidente des Etats-Unis, le jeune et progressiste responsable de la sécurité en Chine, ou encore la jeune veuve tchadienne qui affronte le dangereux voyage vers l'eldorado européen.

La lutte contre l'état islamique et le fonctionnement de la CIA au Tchad sont décrits de façon particulièrement documentée. On souffre avec les migrants pendant leur périlleux voyage, subissant l'indifférence et la brutalité des passeurs, et on admire l'action mesurée des services secrets et de l'armée américaine.

Les chapitres consacrés à la Chine ou les USA m'ont moins convaincue, mais ils sont essentiels à la poursuite de l'histoire.

Et puis, tout s'emballe. C'est si fragile la paix ! Personne ne veut la guerre, mais entre le droit à se défendre pour les uns, des réactions censées être proportionnées pour les autres et l'influence excessives de vieux ministres arcboutés sur une conception archaïque de l'honneur, quel poids auront les pacifistes qui oeuvrent en coulisse.

J'avais acheté ce livre dès sa parution, mais je viens seulement de le lire. Pas besoin de beaucoup d'imagination pour faire un parallèle entre le roman et la situation internationale réelle.

C'est un récit très bien écrit, parfaitement documenté, mais pour rien au monde je ne voudrais qu'il sdoit prémonitoire.

Chine, Tchad, États-Unis, Corée du Nord... Voici les lieux qui servent de base à l'élaboration de cette histoire qui se révèle, ma foi, parfois trop proche de la réalité à mon goût ! Au moment même de ma lecture, la Corée du Nord faisait des siennes de nouveau dans l'actu... Difficile de ne pas mélanger les deux !
J'ai passé un bon moment même si les romances ou les passages avec la présidente des États-Unis ne m'ont pas convaincue. Premier Ken Follett pour moi, je retenterais certainement l'expérience mais plutôt avec ses grands succès historiques.

Fan de Ken Follett depuis les Piliers de la Terre, j'avais des attentes sans doute trop grandes et suis un peu déçu.
3 histoires parallèles : la lutte contre l'état islamique en Afrique et les trafics de réfugiés et de drogue associés, la vie de la Présidente Pauline à la Maison Blanche, le contexte de la Corée du Nord et de son soutien par la Chine.
On retiendra surtout, et on peut remercier Ken Follett de nous le montrer, comment l'escalade militaire peut surgir et conduire à l'impensable, quand un pays dispose de l'arme nucléaire et est soumis à l'instabilité économique puis politique.
Au final, il m'a fallu un peu d'effort pour avancer et pardonner à l'auteur de nous bercer par les amourettes et naïvetés scolaires qui émaillent la vie des acteurs principaux. Aurait-il demandé à des scriptes ou dialoguistes d'étoffer les récits par ces artifices de feuilletons TV?

« J'ai l'impression que tout s'effondre. La guerre nucléaire, papa qui nous quitte, et ensuite, quoi ? »

Après avoir lu, il y a de nombreuses années, "l'arme à l'oeil", je me suis attaqué à ce pavé recommandé par mon père.

Dans ce thriller, on y suit gouvernants et agents de renseignement qui, de témoins puis acteurs et décisionnaires, se retrouvent dans une succession de faits dramatiques qui entraine frénétiquement un conflit mondial.

Malgré certaines superficialités, une écriture psychologique des personnages à la serpette et les inévitables dialogues pédagogiques sur le protocole de sécurité nucléaire des USA, les plus de 900 pages s'avalent sans douleur.

Ken Follett déploie une mécanique qui, par les jeux d'alliance géographique, devient un scénario catastrophe plausible et, grâce à une écriture fluide, bien que fonctionnelle, ne perd jamais son lecteur entre le Tchad, la Lybie, la Chine et la Corée.

L'auteur nous embarque dans plusieurs courses contre la montre à travers le monde mais qui auront toutes les mêmes conséquences fatale.
La traque des talibans, un dictateur qui se rebelle face a son protecteur, des alliances qui se nouent et se dénouent. Et au milieu de tout cela une belle histoire d'amour, de la solidarité et de l'amitié.
Il nous montre comment les situations géopolitique peuvent se dégrader en une fraction de seconde. C'est haletant, stressant, et anxiogène. Notre vie et bien être n'est parfois pas grand chose face au grand désespoir ce monde.
Une fresque d'anticipation qui ne laisse pas indifférent et nous fait réfléchir.

Une plongée dans un monde si proche du notre…
Il y a de l'espionnage mais pas seulement, d'ailleurs ce n'est pas la partie que j'ai préféré dans ce roman. Ce qui m'a le plus plu c'est la partie politique, les tractations entre chefs d'état, les coulisses,… c'est glaçant de réalité, on se dit en lisant le livre que çà pourrait arriver et çà fait froid dans le dos.
Il faut aimer les grosses briques, les intrigues multiples … pour apprécier le roman.
J'ai un bémol sur la partie romantique de l'oeuvre, franchement j'en avais rien à faire des roucoulades de certains espions, des problèmes domestiques de la présidente.

Un peu long à lire au début avec la présentation des différents personnages. Mais ensuite, nous sommes captivés par les histoires et avons hâte d'arriver au bout de la lecture.
Le dernière phrase résume à elle seule la gravité des faits.
Vu les évènements actuels, j'espère juste que ce livre ne sera que fiction.