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3,85

sur 1285 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman m'a happée, fascinée, interrogée, cultivée, effrayée. Tout ça ! Je dois avouer toutefois que la lecture m'a semblée très laborieuse durant les deux cents premières pages, le temps de faire plus amplement connaissance des personnages principaux et de leur situation, le temps de mettre en place le récit.

Mais le déclic s'est produit, et je me suis attachée à Tamara, Kyah, Abdul, j'ai cordialement détesté Hakim le passeur, certains représentants de l'autorité chinoise, Dexter le patron de Tamara, imbu et intransigeant...
Il faut dire que des personnages, il y en a tellement que je n'ai pu retenir tous les noms, surtout chez les Chinois.

Et j'ai appris, moi qui ne m'étais jamais intéressée aux services secrets, à la diplomatie, aux actions et décisions gouvernementales, et ne cernais pas bien les mécanismes de l'escalade et les manoeuvres des puissances, les obligations dues aux alliances entres pays. Je me sens à présent beaucoup plus au courant, et beaucoup moins rassurée !

Ken Follet ne m'a jamais déçue et cette fois encore, je me sens pleine de gratitude pour tout ce qu'il peut apporter dans ses romans, certes peut-être pas sans faille, mais si soigneusement documentés.

C'est vrai, certains passages furent longuets, particulièrement lors des discussions entre les services secrets chinois et les correspondants américains, ou Coréens, longuets mais nécessaires pour comprendre les enjeux, certes, James Moore, prêt à se présenter aux prochaines élections contre Pauline Green, présidente en cours de mandat semble être un candidat bien caricatural, sans doute pour produire un effet de contraste et comprendre le travail d'une présidente qui passe son temps à marcher sur des oeufs, à moins qu'il ne soit là pour rappeler un certain président qui s'est illustré sur la scène internationale, il y a peu de temps ...

Si je suis heureuse d'être parvenue à bout de ce pavé, quelques questions subsistent dans mon esprit : l'auteur nous prépare-t-il un deuxième tome ou a-t-il choisi une fin qui épargne le lecteur ? Je n'en dirai pas plus.

La deuxième question est liée à une situation internationale qui laisse sur sa faim : si deux grand blocs s'affrontent : Chine et Etats-Unis pour des questions de Corée du nord, du sud ou de japon, et qu'en Afrique les protagonistes s'estiment en grand danger, quid de la Russie qui semble inexistante dans le roman, ce qui paraît surprenant !

Mais bon ! le lecteur au courant aura vite fait d'imaginer son rôle dans le conflit qui nous est exposé.

Un roman qui passe ou qui casse, j‘ai cru le lire dans les différentes critiques proposées par mes amis babéliotes. Pour moi passé les deux cents premières pages, je ne dirais pas que je l'ai bu comme du petit lait, ce serait exagérer en raison de la complexité des rapports entres les individus, je dirais plutôt que ce roman m'a
passionnée !

Peut-être serait-il préférable de le lire en anglais si possible, certains termes employés me font douter de la traduction... Peut-être d'autres lecteurs peuvent-ils me le confirmer...

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
Challenge solidaire
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Je ne pouvais pas plus mal choisir ma lecture en ces temps agités et fort belliqueux, tant ce récit est de l'ordre du possible, du prémonitoire, eu égard à l'actualité fiévreuse.
Pour Rien au Monde est en effet une histoire basée sur la dissuasion nucléaire. On claque des dents dit ainsi, davantage encore aujourd'hui mais il paraît que c'est l'unique bouclier contre l'escalade des conflits de ce monde.
Le propos en toile de fond s'avère donc très intéressant et on peut faire confiance au talent de Ken Follet quant à rendre l'histoire crédible par son habituel et profond travail de documentation.
Cependant, évoquant la profondeur, impossible de s'empêcher de penser que les personnages en manquent cruellement. Ils ne sont ni profonds, ni travaillés ni...rien. Aucune densité. Aucune aspérité. Sitôt qu'ils nous montrent leurs fêlures qu'elles sont oubliées, sitôt que l'intrigue ballottent ses acteurs défavorablement que l'issue est forcement heureuse. Si je connais le don prononcé de l'auteur pour nous présenter de tels personnages aseptisés, leur défaut de réalisme alourdit paradoxalement le texte, difficile à avaler quand il faut lire huit cent pages. Ce sont plus communément les descriptions, qui plombent un récit. Elles sont ici peu développées. Passons.
L'intrigue est le point fort du romancier . Elle se montre toujours aussi prenante et accrocheuse bien que les sentiments amoureux dont il gratifie ses personnages, paraissent mièvres et incongrus au regard des enjeux du livre. Toutefois et fort heureusement, Ken Follet n'a pas son pareil pour raconter des histoires. Il nous entraîne dans les prémices et les mécanismes qui mènent à la guerre, la vraie, la nucléaire, avec une redoutable précision. Il ne nous parle pas des peuples, de nous braves gens, mais de ceux qui gouvernent, un doigt sur le bouton rouge, celui qui fait trembler le monde et peut potentiellement l'éteindre. Il nous parle aussi de ces petits soldats, de ces espions, gardiens d'une paix illusoire, dans son registre fluide sans être remarquable.
On nous vend alors la dissuasion nucléaire comme seul rempart à l'embrasement et aux tragédies passées. Mais nest-elle pas une carte blanche donnée à la folie des hommes ? La dissuasion n' évite pas l'escalade tout comme la peur n'évite pas le danger. Il n'y a que l'homme pour inventer la destruction tout en croyant s'en protéger. L'Histoire a montré que cela finit toujours...
À vous de voir, à vous de lire si l'espoir et l'optimisme vous habitent encore. Veuillez me pardonner ce billet un brin pessimiste, naïf, éminemment désespéré et sans nul doute, un peu pesant.
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Sans barguigner, ( et sans regarder la quatrième de couverture comme à ma bonne habitude ), je me suis procurée le dernier livre de Ken Follett, persuadée qu'il s'agissait de la suite de le crépuscule et l'aube .
Que nenni, le Moyen Age est bien loin et les invasions des Vikings ou des Normands ont été remplacées par les menaces islamistes dans le Sahel. Ken Follett renoue avec ses débuts , le roman d'espionnage et l'Arme à l'oeil est sans doute le premier lu de cet auteur.

Dans un futur très proche, à la frontière entre le Tchad et le Soudan , une escarmouche entre djihadistes et soldats américains se solde par la mort d'un jeune soldat américain , or , les armes des terroristes laissées sur place sont d'origine chinoise et coréenne .

Cet incident est le point de départ de l'escalade entre Etats Unis et Chine et entre Corée du Sud alliée des États Unis et Corée du Nord , soutenue par la Chine.
Se mettent en place alors les différents acteurs que ce soit Pauline Green , la présidente américaine, son homologue chinois et des espions français, américains ou chinois dont on suit les parcours dans les différents pays ainsi qu'une jeune veuve et son enfant voulant quitter le Tchad .
Des personnages plutôt sympathiques dont Ken Follett dévoile la vie privée , petite touche "glamour" pas forcément indispensable mais qui permet sans doute au lecteur de souffler un peu .

Car la situation politique devient de plus en plus tendue , les relations entre pays sont complexes , intriquées et les conseillers de chaque nation sont divisés entre camp des irréductibles , souvent d'ailleurs les plus vieux, ceux qui ont connu les derniers conflits ou les communistes chinois les plus âgés et ceux qui privilégient le dialogue et la diplomatie . Où tout cela va t'il s'arrêter ?

Le propos de Ken Follett est là pour alerter des dangers qui nous entourent , la menace nucléaire que l' on a tendance à minimiser plane toujours au dessus de nos têtes et cela fait peur . Nous sommes entourés de menaces de conflit en permanence ce qui met ce roman au premier plan ...

Et si j'ai tardé à publier cette critique, la menace , de possible, est devenue vraiment réelle et ce roman fait encore plus froid dans le dos !
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Dans les coulisses d'une troisième guerre mondiale et nucléaire...
J'ai bien aimé ce multiplex entre le président chinois, la présidente américaine et quelque part dans le désert africain aux prises avec l'état islamique.
On a quatre histoires qui se recoupent en une, et si nos dirigeants devenaient fous? C'est qui, qui a raison ou tort? Qui c'est le plus fort ? Gnagnagna...

Glaçant et très bien retranscrit, et c'est un sujet auquel on évite de penser bien évidemment !

Comme toujours Ken Follett m'a emmenée au gré de sa plume efficace, et j'ai aimé, surtout toute l'histoire des migrants tchadiens qui tentent de rejoindre l'Europe.
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Avec ses 779 pages, pour rien au monde, est un petit pavé de Ken Follett. J'hésite souvent à me lancer dans l'un de ses romans, tant je peux m'y plonger et n'avoir qu'une envie: y retourner, oubliant tout le reste. Ce fut le cas pour moi avec notamment Les pilliers de la Terre et les premiers tomes du Siècle.
Je connais les ingrédients de l'auteur, souvent similaires, avec leurs qualités et défauts: de multiples personnages, des recherches historiques précises qui permettent d'être ajoutées à un scénario rythmé, voilà pour le positif. Mais on retrouve aussi un certain manichéisme et des histoires d'amour pour inciter le lecteur à tourner encore plus les pages.
On retrouve tout cela ici, avec une idée de départ qui peut faire frémir : Aucune des grandes puissances n'avait souhaité la première guerre mondiale et a tout fait pour que cela n'ait pas lieu....Question de l'auteur:
Et si nous allions bientôt revivre cette situation ?

Dans un futur proche, nous suivons donc plusieurs personnages: agents secrets au Tchad, une migrante et son jeune enfant, la présidente des Etats Unis et le vice ministre des services secrets chinois. Les liens sont plus ou moins clairs, s'éclairant peu à peu.
J'ai apprécié la lecture, mais pas autant que les précédentes oeuvres de Follett. Sans doute les ficelles me sont connues et moins bien reliées que d'autres fois. Ce livre montre bien la complexité du monde, la méfiance et le ressentiment de ceux qui ont été dénigré, mais il m'a semblé que tous les personnages n'étaient pas nécessaires pour le message que voulait faire passer Ken Follett.
J'aurai aimé mettre un 3,75, mais à défaut ce sera plutôt un 4, car même si je n'ai pas été addict, je n'ai pas rechigné à cette lecture sombre.
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Ouvrir un livre de Ken Follett est la promesse de participer à une grande aventure. La taille et la densité de ses ouvrages nous entraînent dans des heures de lecture passionnantes. Depuis quelques années, il avait pris l'habitude de nous faire voyager dans le passé avec des histoires se déroulant dans des siècles d'antan. Cette fois-ci, il nous propose l'inverse : un roman d'anticipation.

Malgré ce changement de cap, sa recette reste la même. Il met en scène une multitude de personnages des différents camps. Les chapitres alternent entre chacun des points de vue. le lecteur a ainsi une vision globale des évènements et peut donc être beaucoup objectif sur la situation.

Aux Etats-Unis, en Chine ou dans le désert du Sahara, l'auteur nous fait entrer dans le bureau des décideurs politiques, dans les missions des agents secrets, dans le quotidien de tous ces personnes qui jouent un rôle dans les relations internationales. En nous ouvrant les portes de ces secrets, il dévoile toutes les difficultés liées aux alliances et aux prises de décisions lorsque les probables répercussions peuvent être effrayantes.

L'auteur le dit lui-même dans sa préface. Il veut aussi montrer comment le monde peut se diriger vers la guerre alors qu'aucune des parties ne la souhaite. A l'instar de ses autres oeuvres, « Pour rien au monde » est foisonnant, travaillé et passionnant. Et quand on regarde l'actualité récente, on peut même penser qu'il est visionnaire, et ce n'est pas vraiment rassurant !

Ken Follett reste le grand maître des fresques historiques. Il maîtrise cette forme de littérature à la perfection, en vulgarisant des informations, pas forcément accessibles à tout le monde. Portée par la voix au diapason de Thierry Blanc, cette bataille géopolitique est une nouvelle preuve de son talent. Vivement la prochaine aventure !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Ken Follett renoue ici avec le roman d'espionnage.
Nous sommes dans un avenir proche, l'État islamique et la Corée du Nord sont les deux ennemis de la paix interplanétaire et la CIA est omniprésente.
Ce roman est celui de l'escalade vers la guerre nucléaire avec une galerie de portraits des grands et des plus petits de ce monde, du Président américain à l'agent de renseignement coréen, en passant par une migrante tchadienne et une actrice de série chinoise.
Même si le roman n'apporte rien à ce que l'on connaît et craint déjà, il faut reconnaître que l'auteur a le sens de la fresque et que son scenario est bien ficelé. Les personnages sont nombreux mais facilement identifiables et on se prend au jeu de la stratégie militaire. C'est très cinématographique et les différentes ambiances sont décrites au point que l'on a très chaud dans le désert et que l'on a du mal à respirer à Pékin.
Cependant, le style est très commun et la romance est beaucoup trop présente à mon goût.
Bref, une lecture grand public, divertissante
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Voici bien encore un roman dans la veine de ce que l'on apprécie chez Ken Follett : de la tension dramatique, des sentiments, des vies humaines qui se croisent, les petites histoires qui rencontrent la grande. Bref, tous les ingrédients étaient là pour faire cette lecture un réel moment de plaisir. J'aime particulièrement comment Follett nous fait entrer dans les arcanes du pouvoir, nous fait découvrir comment les décisions se prennent au plus niveau. On retrouvait cela dans la trilogie du Siècle et j'avais adoré. Bref, une nouvelle fois, bien que ce soit déjà un pavé, on aurait pas craché sur quelques pages supplémentaires.
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De l'Afrique à la Corée, en passant par Washinton et Pékin, les événements s'enchaînent pour nous conduire au pire...

Fan de Ken Follett pour sa trilogie les Piliers de la terre, je me réjouissais de le lire dans un roman plus contemporain. J'ai dévoré ce livre. le contexte géopolitique est bien documenté. L'escalade dans la guerre fait froid dans le dos.

Pour moi le bémol réside dans le fait que je me suis parfois senti pris dans un roman Harlequin. La Présidente des USA se demandant si son mari la trompe, se pamant devant son conseiller, je n'y vois aucune utilité et aucune crédibilité. Idem pour les amours entre la belle espionne de la CIA et son homologue français (beau et ténébreux comme il se doit).



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La lecture d'un roman de @kenfollettauthor est toujours synonyme d'un bon moment et ce fut encore le cas avec "Pour rien au monde". Habitué des romans historiques ces derniers temps, il nous revient avec un roman qu'on pourrait qualifier de roman d'espionnage et quel roman ! Ce beau pavé, nous entraine dans les coulisses des gouvernements et de leur agence d'espionnage. L'auteur nous montre l'impensable : comment des évènements minimes peuvent s'enchainer pour mener à une troisième guerre mondiale… On stresse pour nos héros, on souffle, on a un peu peur aussi en espérant que ça ne soit pas prémonitoire ! Une lecture marquante que je vous recommande.
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