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Citations sur Tobie Lolness, tome 1 : La vie suspendue (134)

Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge. seul le bout de ses pieds dépassait du trou d'écorce.
Il ne bougeait pas. La nuit l'avait recouvert comme un seau d'eau.
Tobie regardait le ciel percé d'étoiles. Pas de nuit plus noire ou plus éclatante que celle qui s'étalait par flaques entre les énormes feuilles rousses.
Quand la lune n'est pas là, les étoiles dansent. Voilà ce qu'il se disait. Il se répétait aussi : " S'il ya un ciel au paradis, il est moins profond, moins émouvant, oui, moin émouvant..."
Tobie se laissait apaiser par tout cela. Allongé, il avait la tête posée sur la mousse. Il sentait le froid des larmes sur ses cheveux, près des oreilles.
Tobie était dans un trou d'écorce noire, une jambe abîmée, des coupures à chaque épaule et les cheveux trempée de sang. Il avait les mains bouillies par le feu des épines, et ne sentait plus le reste de son petit corps endormi de douleur et de fatigue.
Sa vie s'était arrêtée quelques heurs plus tôt, et il se demandait ce qu'il faisait encore là. Il se rappelait qu'on lui disait toujours cela quand il fourrait son nez partout : "Encore là, Tobie ! " Et aujourd'hui, il se le répétait à lui-même, tout bas : " Encore là ? "
Mais il était bien vivant, conscient de son malheur plus grand que le ciel.
Il fixait ce ciel comme on tient la main de ses parents dans la foule, à la fête, il se disait : "Si je ferme les yeux, je meurs."
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"Elle sourit et c'était quelque chose de nouveau que Tobie aima beaucoup. Elle souriait extraordinairement bien pour son âge. En principe, à partir de quatre ou cinq ans, on sourit moins bien. Et ça n'arrête pas de se gâcher. Mais elle paraissait sourire pour la première fois" (p.39).
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Un compliment, dit par un salopard, fait aussi plaisir qu'une bonne crème servie dans un cendrier sale. (p.262)
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- Les choses ne changent pas pour rien...
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« Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge. Seul le bout de ses pieds dépassait du trou d'écorce. Il ne bougeait pas. La nuit l'avait recouvert comme un seau d'eau.




Tobie regardait le ciel percé d'étoiles. Pas de nuit plus noire ou plus éclatante que celle qui s'étalait par flaques entre les énormes feuilles rousses.




Quand la lune n'est pas là, les étoiles dansent. Voilà ce qu'il se disait. Il se répétait aussi : «S'il y a un ciel au paradis, il est moins profond, moins émouvant, oui, moins émouvant...»
Tobie se laissait apaiser par tout cela. Allongé, il avait la tête posée sur la mousse. Il sentait le froid des larmes sur ses cheveux, près des oreilles.




Tobie était dans un trou d'écorce noire, une jambe abîmée, des coupures à chaque épaule et les cheveux trempés de sang. Il avait les mains bouillies par le feu des épines, et ne sentait plus le reste de son petit corps endormi de douleur et de fatigue. Sa vie s'était arrêtée quelques heures plus tôt, et il se demandait ce qu'il faisait encore là. Il se rappelait qu'on lui disait toujours cela quand il fourrait son nez partout : «Encore là, Tobie !» Et aujourd'hui, il se le répétait à lui-même, tout bas : «Encore là ?»




Mais il était bien vivant, conscient de son malheur plus grand que le ciel. Il fixait ce ciel comme on tient la main de ses parents dans la roule, à la fête des fleurs. Il se disait : «Si je ferme les yeux, je meurs.»
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Pauvres gens, ils ont préparé leur malheur aussi bien qu'un dessert: une motte de peur, une poignée de mensonge, beaucoup de faiblesse, et quelques grammes d'ambition. Et maintenant, c'est leur fils qui va devoir avaler ça.
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Sa mère, qui lui avait appris à lire à l'âge de trois ans, lui disait que les mots sont des combattants de l'ombre. Si on choisit de devenir leurs amis, ils nous aident toute la vie. Sinon, ils se mettent en travers de notre chemin. Maïa lui expliquait que c'était à cause de cela qu'on disait "connaître" un mot ou un langage, comme "connaître quelqu'un".
Tobie, après pas mal d'efforts, était devenu l'ami des mots. Tous les jours, il voyait les miracles qu'ils font. Ils l'avaient sauvé de la solitude et de l'ennui. Ils avaient été à ses côtés pour étudier avec son père. Et surtout, ils ne l'avaient pas lâché pendant les conversations avec Elisha.
Elisha connaissait très peu de mots, mais elle les habillait d'une telle manière que Tobie risquait de tomber à chaque phrase. Il avait donc appris, en l'écoutant, à faire vivre les mots grâce à la voix et au silence.
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Il y a un proverbe pelé qui dit : "Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais".
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" - Chaque cerveau à son sercret. Moi, c'est mon lit. Toi, c'est ton assiette. Mange avant de penser, ou tu penseras mal.
Il avait dit un jour où Tobie manquait d'énergie: " Il n'est pas dans son assiette."
Et, comme tout ce que disait le professeur Lolness, l'expression avait été reprise dans le langage courant, sans que personne ne sache d'où elle venait." (p.46)
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Il y a des gens qui peignent des tombeaux pour s'y coucher. Moi, pendant quatre mois, je peignais des fenêtres pour voir la vie, dehors.
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