Vango, tome 2 : Un prince sans royaume

Suivre Vango, c'est filer une silhouette furtive et insaisissable, mais ô combien intrigante, qui nous entraîne à travers le monde et les heures les plus sombres du 20ème siècle. Se plonger dans un roman en forme de kaléidoscope aux mille facettes dont l'imbrication reste énigmatique, nous poussant à dévorer les pages pour y voir plus clair. Deux « vagabonds célestes » sillonnant les hauteurs new-yorkaises, une biche dorée se promenant dans un château écossais, une jeune fille blonde évoluant agilement sur les toits de Paris, une femme plongée dans ses souvenirs à la poste centrale de Moscou, une princesse en exil, un restaurateur parisien qui écrit un roman et, jamais très loin, un immense ballon dirigeable dans le ciel… Des trajectoires qui se croisent, se rencontrent, s'entrechoquent, se manquent et se retrouvent, laissant progressivement les pièces du puzzle se mettre en place sous nos yeux ébahis. La ligne de crête est également celle d'une époque où chacun doit choisir son camp, entre fascisme et résistance. Ainsi, la petite histoire et la grande s'entremêlent, donnant à la destinée de Vango quelque chose d'universel…

L'écriture est toujours belle, parfois à couper le souffle. le rythme est soutenu – impossible pour moi de reposer le livre dans les 200 dernières pages ! le tourbillon de personnages et de décors dans lequel nous plonge le récit peut être déconcertant (en particulier pour les jeunes lecteurs ciblés par la collection) et en fait une lecture exigeante, qui nous laisse un peu déboussolé. Mais j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Vango, Zefiro, Ethel, la Taupe, Andreï, et même le commissaire Boulard – et après tout, ce sentiment de vertige et de perte de repères n'est-il pas l'une des marques de la période de la Seconde Guerre mondiale ? J'aurais quand même aimé en savoir plus sur la face sombre du récit – celui des fascistes, des collaborateurs et autres marchands d'armes, dont les personnages auraient pu être travaillés plus en profondeur. Qui est Voloï Viktor, quelle est son histoire et quelles sont ses motivations ? Quels liens entretient-il précisément avec Staline et le régime de Hitler ? Pourquoi Mademoiselle a-t-elle été emmenée de force à Moscou ? Je suis restée un peu sur ma faim sur ces points… ce qui ne m'a nullement empêchée d'apprécier énormément cette lecture vertigineuse !

Un diptyque recommander sans modération aux lecteurs déjà aguerris et au fait de l'histoire du 20ème siècle. À dix ans, mon fils, qui n'avait fait qu'une bouchée du premier tome, a abandonné celui-ci au bout de 150 pages, mais je suis sûre qu'il y reviendra plus tard...
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Je peux vraiment acquérir un Timothée de Fombelle les yeux fermés. Je suis toujours assurée d'être subjuguée par ma lecture !

L'auteur excelle dans la peinture des personnages. Vango et Ethel sont tellement attachants ! Ils sont à la fois sensibles et forts, doux et courageux. Les personnages secondaires sont aussi bien campés et c'est avec un grand plaisir qu'on les voit se rencontrer et que l'on découvre les liens qui les relient les uns aux autres au fil de leurs aventures.

La plume de Timothée de Fombelle se reconnaît immédiatement. Les mots sont à leur place, ils murmurent, ils virevoltent, les images affleurent aussi facilement que les émotions.

Mais ce qui m'a le plus surprise, c'est le génie avec lequel il a réussi, à partir de l'histoire intime et personnelle de Vango, en quête de son identité familiale, à évoquer de grands moment de l'Histoire mondiale. Je ne peux guère en dire beaucoup plus sans en dire trop, tant cet aspect de la duologie est aussi ce qui en fait sa saveur. Mais j'ai parfois pensé à Marc Dugain dans cette façon de relier petite et grande histoire.

Si ce n'est déjà fait, je vous invite très fortement à partir à la rencontre de l'univers de Timothée de Fombelle.

J'ai dévorer les 2 Vango d'un coup comme ça je suis bien restée dans la dynamique de cette série. J'ai TOTALEMENT adoré ces livres, de l'aventure, de l'histoire de l'amitié.... Hummmmmm Vango !
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Ca y'est, j'ai terminé "Un prince sans royaume" et ça me rend triste comme un jour d'avril en hiver.
Je ferme le livre et j'ai froid soudain: pourtant je suis au coin du feu (!) et j'ai laissé la neige à la porte, les flocons contre les vitres.
J'ai fini "Vango".

Ce deuxième tome, je l'ai dévoré encore plus passionnément, encore plus rapidement que le premier. J'étais tellement heureuse de retrouver Vango, toujours aussi insaisissable, Ethel toujours aussi lumineuse. Et les autres. "Un Prince sans Royaume" a plus que jamais la forme d'un puzzle, d'un kaléidoscope aux facettes éclatées et mystérieuses et dont la clef reste un mystère si fascinant qu'il pousse à lire toujours et encore, toujours et encore plus vite. Parce qu'à la fin, on sait et on espère qu'on y verra plus clair, qu'on comprendra. Qu'on saura enfin.

Il y a les toits de New-York et ceux de Paris. La beauté sauvage de l'Ecosse et celle, plus âpre, plus blanche des îles Eoliennes. Il y a Moscou, il y a l'Allemagne.
Il y une lettre postée en cachette, le poids des souvenirs et du passé, des pourris, une princesse en exil, un médecin chinois, un restaurateur gouailleur et un sonneur de cloches, des idéalistes, des moines, des abeilles, un marchand d'armes. Des idéalistes et des amoureux. Des aviateurs.
Il y a des larmes et des tragédies. Beaucoup. de l'espoir et de l'amour. Jamais assez. Des secrets qui blessent comme des épines et qui font mal. Des personnages ivres d'humanité et de liberté.
Il y a le XX°siècle. Il y a la guerre.
Et c'est encore plus triste à lire depuis le 23 février.
C'est triste, c'est même sombre "Un Prince sans royaume" mais c'est beau. C'est tellement beau, bon sang!
Cette écriture qui transperce, pétrie de lumière, de vent et de poésie. Cette écriture à vous couper le souffle qui sait rester romanesque et belle même au service d'un contexte exigeant.

Alors oui, oui peut-être que j'aurais voulu en savoir plus sur cet aspect du récit. Peut-être aussi que j'aurais voulu en apprendre davantage sur les personnages qu'on quitte un peu trop vite et qui manquent peut-être un peu de profondeur: Voloï, l'irlandais d'Italie... Peut-être aussi que j'ai regretté de perdre un peu trop de vue Mademoiselle, Eckener, Andreï et qu'il est des ellipses comme autant de frustration.
Mais au fond, ce n'est pas si grave, tant le dyptique est ambitieux, vertigineux, tant les épousailles de la petite et de la grande Histoire sont réussies, maîtrisées, intenses.
Tant l'histoire de Vango est folle et belle.
Vango Maltese aux semelles de vent.
Vango et puis Ethel.

Dévoré en quelques jours. Je confirme, cette suite est une petite merveille.
Timothée de Fombelle est un enchanteur.
Cette partie de l'histoire commence entre les deux guerres et se termine à la libération.
Bon sang qu'est-ce que j'ai aimé ces personnages...Vango, Ethel, la Taupe et tous les autres.
Ce roman d'aventures est d'une grande qualité et les enfants et adultes, d'ailleurs, qui vont le découvrir ont une sacrée chance.
Ce livre a été pour moi un grand plaisir de lecture.

Voici enfin la conclusion de cette histoire palpitante et pleine de mystères ! Vous vous en souvenez, j'avais adoré le tome 1, avec ses rebondissements à répétition, son rythme effréné et cet art de relier subtilement les personnages entre eux. le tome 2 reste dans le même moule, et se lit avec le même plaisir. de nombreux mois ayant passé entre ma lecture du premier et du deuxième tome, j'ai été sauvée par un rapide résumé fort à propos qui introduit le volume. Je me suis donc assez rapidement replongée dans l'histoire, et j'ai reconnu les personnages petit à petit, comme de vieilles connaissances. Je pense que c'est quand même encore meilleur quand on lit les deux tomes à la suite, mais bon...j'ai beaucoup aimé quand même ! ;-) L'auteur sait faire monter l'émotion quand il le faut et détendre l'ambiance au moment opportun. Ainsi, à la fin, alors que la tension est à son comble, il réussit à nous plonger dans une ambiance chaleureuse et rassurante, celle du restaurant La Belle Etoile... J'ai aimé que le lecteur trouve une réponse à toutes ses questions à la fin, et ce pour chaque personnage embarqué dans cette histoire. Bien sûr, les nombreuses coïncidences finales peuvent faire tiquer, mais c'est tellement bien amené que ça passe tout seul. Bref, un très beau roman d'aventure à mettre entre toutes les mains !
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Vango a décidé d'arrêter de fuir un ennemi inconnu. Il veut en savoir plus sur l'histoire de sa famille et de ses ancêtres, et le seul point de départ qu'il a c'est un seul nom : Cafarello. Accompagné de Zefiro qui a également son propre objectif à remplir, Vango se lance dans une quête effrénée sur les traces de son passé. Au moment où la guerre menace plus que jamais, plans et machinations s'organisent. Mais Vango et Zefiro ne sont pas les seuls à être menacés, Ethel, la Taupe, Andreï, Boulard… Est-ce que tout ça ne cacherait pas une plus grosse affaire? Une histoire Russe qui remonterait à 40 ans ?

Après une super découverte avec le tome 1 de cette duologie, j'avais trop hâte de me lancer dans le deuxième tome afin de retrouver la plume, ô combien magnifique, de Timothée de Fombelle !! J'en ai déjà fait les louanges dans ma précédente critique mais je suis obligée de dire à quel point elle est douce, poétique, merveilleuse… parfaite!! :)
J'étais aussi impatiente de retrouver les personnages qui peuplent ce roman et qui forment un peu une deuxième famille. Je t'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à les reconnaître, ils se métamorphosent totalement dans ce volume-ci. Entre Zefiro prêt à tout pour tuer Voloï Viktor, Vango obsédé par sa vengeance, Boulard menacé et sous l'emprise des autorités russes et Ethel qui devient de plus en plus distante, on n'est pas si tôt sorti de l'auberge, je te le dis !! Ils ont beaucoup évolué par rapport au tome un et continuent à grandir au fil des pages. C'est ce qui m'a permit de m'attacher encore plus à eux, on assiste en direct à leur cheminement à travers la vie.
J'aimerais parler d'un personnage que je n'ai pas mentionné dans ma critique sur le précédent volume, mais qu'on apprend à connaître davantage dans ce livre et qui est très interessant niveau historique. C'est Andreï, dont la famille est menacée en Russie, qui est obligé de jouer l'espion pour ne pas qu'ils meurent. Ça montre vraiment la violence de l'époque, ce que les gens ont traversé, jusqu'où ils devaient aller pour se maintenir en vie et la pression que les autorités exerçaient sur le peuple.
Dans ce roman, davantage que dans le précédent, Timothée de Fombelle mèle l'Histoire avec son bouquin, ça m'a permit de réviser mes cours et d'ancrer encore plus son récit dans la réalité. D'ailleurs, après ma lecture, je me suis amusée à chercher sur internet les personnages qui avaient réellement existé et la description d'évènements célèbres qui sont mentionnés.
Il y a aussi beaucoup plus de suspense , de courses poursuites effrénées, de retournements de situations et de révélations. À la fin de la seconde partie (le roman est divisé en trois parties), par exemple, tout s'accélère, les personnages qu'on suivait depuis un tome et demi se rencontrent, se percutent, avec des conséquences pour le moins désastreuses…
Un autre point que j'ai vraiment aimé, c'est dans la dernière partie, le début de la seconde guerre mondiale, et on suit certains de nos protagonistes qui deviennent de vrais révolutionnaires, ils fondent un réseau et luttent de toute leurs forces contre les Allemands. C'est, en plus d'être haletant, super interessant à lire, ça nous permet de découvrir un peu plus le quotidien et les restrictions des gens à cette période.
Je préfère te prévenir, à partir des 150 dernières pages, on ne peut pas lâcher le bouquin, mon sommeil en a fait les frais (se coucher à 1h30 à cause d'un livre, ça finit par devenir mon quotidien… ^^).
Et c'est vraiment une fin épique que l'auteur nous offre, que j'ai savouré, surtout le dernier chapitre ‘'les figuiers de barbarie'' qui m'a fait verser ma petite larme…. :D
Ce fut donc mon tome favori, je le noterais bien 4,75/5 mais, comme on ne peut pas le faire sur cette plateforme, je lui mets 5 étoiles parce qu'il est quand même quasiment un coup de coeur. J'ai adoré suivre l'histoire et la vie de Vango, d'Ethel, d'Hugo, de Boulard, de Zefiro, de la Taupe, d'Andreï, de Mademoiselle et tant d'autre… J'ai aimé les voir grandir, se rencontrer, s'aimer, se perdre, se retrouver, se reperdre et tout faire pour se retrouver de nouveau. La plume de Timothée de Fombelle est une superbe découverte et ce serait un grand plaisir de lire d'autres livres de ce même auteur !!

Timothée de Fombelle m'éblouit encore une fois avec ses mots et son imagination. Avez-vous déjà lu ces livres qui vous laissent un sourire béat sur les lèvres? Celui-ci en est un. Des mots qui se dégustent, des phrases qui sonnent très juste.

L'histoire nous promène à travers la France, l'Ecosse ou encore l'Italie et la Russie, jusqu'aux gratte-ciels new-yorkais. Nous suivons Vango dans la quête de celui qui a marqué son destin et nous apprenons un peu plus sur qui étaient ses parents, son identité. J'aime toujours la délicatesse et la finesse avec laquelle l'auteur décrit ces personnages plein de vie et de couleur (quelque chose que j'avais déjà remarqué avec Tobie Lolness). Zefiro, la Taupe, Eckener, Boulard, Ethel…

Et la présence d'Ethel, toujours, ces yeux verts qui chamboulent tout…

Le tout sur le fond historique de l'entre deux guerres. L'Histoire s'introduit dans l'histoire… mais je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler.

Mes seuls regrets dans ce dernier tome ce sont quelques longueurs par moments, et la fin qui arrive trop vite. J'ai beaucoup aimé cette série, j'aime beaucoup l'écriture de Timothée de Fombelle et je le conseille vivement, mais je trouve quand même que la fin de ce deuxième tome est un peu bâclée… les dernières pages du roman auraient pu être un peu plus développées…

Malgré ces petits points négatifs, Vango reste un coup de coeur de cette année que je conseille vivement à tous ceux qui veulent vivre des aventures, rire ou pleurer, et s'émerveiller…
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Tombée amoureuse du premier tome de Vango qui m'avait tant fait voyager, j'attendais la suite avec une grande impatience ! J'avais hâte de connaître enfin le mystère qui entourait les origines de Vango, de comprendre pourquoi il était traqué par Staline lui-même et de savoir si Zefiro parviendrait enfin à débusquer Voloï Viktor !! Dans ce tome 2, j'ai enfin eu les réponses à toutes ces questions, dans un style toujours magnifique qui nous transporte véritablement.

Dans ce tome, on éprouve tout de même moins ce fabuleux sentiment de liberté et d'aventures que l'on connaît dans le tome 1 lorsque l'on découvre un Vango totalement libre et en lien avec la nature dans ses îles de Sicile et lorsque l'on voyage à ses côtés à bord du Graf Zeppelin. Dans le premier tome, on en prenait plein les yeux : la découverte des mystérieuses îles Eoliennes, du monastère invisible, de la vie (et de la vue!) à bord du zeppelin...

Dans ce second tome, on éprouve moins ce sentiment de découverte - ce qui est normal - mais quelle joie de retrouver ces personnages hauts en couleurs, en complexité et en mystères ! Et de trouver (enfin) les réponses à toutes nos questions !

A l'approche de la fin du roman, lorsque l'on découvre l'existence du réseau de résistance (eh oui, le tome 2 se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale!), j'ai eu du mal à comprendre où l'auteur voulait nous emmener et j'ai trouvé ce passage un peu moins intéressant... Jusqu'à ce que tout s'emboîte à merveille (comme Timothée de Fombelle sait si bien le faire tout au long du roman) dans les derniers chapitres du livre pour une fin fabuleuse qui m'a fait monter les larmes aux yeux !

Après la lecture de ce livre, j'ai donc ajouté deux rêves à ma (déjà longue) liste : découvrir les îles Eoliennes et surtout (mais cela sera-t-il possible à nouveau un jour?) voyager à bord d'un zeppelin...

En 1918, une curieuse petite barque dérive et s'échoue en pleine nuit sur les îles Eoliennes, au large de la Sicile. A son bord, Mademoiselle, une jeune femme mystérieuse, accompagnée d'un tout jeune garçon d'à peine 3 ans, le petit Vango. Pendant plusieurs années, ils vont vivre en paix sur leur île. Mademoiselle parle au moins cinq langues, dont le russe, l'anglais, l'allemand, le grec et le français. Vango, petit chat sauvage, libre comme l'air sur cette île, n'en sera pas moins érudit, avec l'apprentissage de Mademoiselle.

Plusieurs années plus tard, on retrouve Vango au seuil de Notre-Dame, entouré de plusieurs novices, qui vont bientôt être ordonnés prêtres, tout comme lui. Il est à peine âgé de 20 ans. Mais la cérémonie est écourtée, par deux troupes d'hommes qui le pourchassent. le commissaire Boulard et ses policiers, qui veulent l'arrêter pour un meurtre. Des russes inconnus qui cherchent le jeune homme depuis des années.

C'est fini pour Vango, les fantômes de son passé l'ont rattrapé et vont le traquer pendant une bonne dizaine d'années. Vango ne sait rien de son passé et de ses origines, que Mademoiselle ne lui a jamais révélés, disant ne se souvenir de rien, et pourtant il sait que cela doit être de lourds secrets, vu les bataillons lancés à ses trousses. Où qu'il aille, Vango est menacé et se retrouvera face à des hommes qui veulent le tuer.

Dans sa quête pour retrouver d'où il vient et échapper à ses poursuivants, le jeune homme va traverser toute l'Europe, et même faire un tour du monde en Zeppelin. Malgré les ennemis, il se fera également des alliés redoutables, comme Eckener, Ethel, Zefiro ou encore La Taupe. le puzzle de son passé va se révéler pièce par pièce et mener le garçon sur des chemins qu'il ne pensait pas un jour devoir affronter.

Dès les premières pages, j'ai ressenti le même engouement que pour Tobie Lolness. Immédiatement, j'ai su que j'allais adorer ce nouveau récit et être transporté. Ça n'a pas loupé et je suis définitivement une fan (en retard) de Timothée de Fombelle.

Il faut être honnête, ce roman a énormément de points communs avec son précédent et aurait pu me rebuter. On se retrouve face à une même configuration : un petit garçon, dont les parents sont morts, recueillis par une gentille famille/élevé par une jolie demoiselle. En grandissant, il comprendra que son passé recèle des mystères et tentera de les découvrir. Mais, il devra aussi être en fuite constante, à cause d'ennemis qui le traqueront sans relâche. Il sera aidé par des amis et découvrira peu à peu ce qu'est son passé. Evidemment, Tobie Lolness est une histoire imaginaire de petits êtres vivants dans un arbre, tandis que le récit de Vango se déroule en plein chaos de la Seconde Guerre mondiale. le fond de la trame est le même, tandis que la forme diffère.

Mais au lieu de me rebuter, comme peuvent le faire certains romans que je lis qui sont trop proches, je me suis laissée porter par le tout et ai retrouvé la plume enchanteresse de Timothée de Fombelle. J'aime toujours autant sa façon de faire des allers et retours dans la vie de son personnage principal, pour nous révéler petit à petit la vie mystérieuse de son héros. Encore une fois, cette technique périlleuse est maitrisée d'une main de maître et envoute le lecteur plutôt que de le perdre. L'humour fin et encore plus abouti que dans le précédent roman, fait également partie du charme de sa plume.

Et, vin di diou, j'avais les yeux encore une fois plein de larmes en refermant le livre !

Pour découvrir d'autres oeuvres de l'univers de Fombelle, rendez-vous sur notre site !
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