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C'est tout à fait par hasard que j'ai découvert ce livre. Je n'ai pas hésité un seul instant à me l'offrir.

Ce thème m'est cher et les premières lignes ont fait écho à mon parcours personnel et familial.
Moi aussi j'ai quitté l'église protestante dans laquelle j'étais investie et mariée depuis de nombreuses années. Voilà 18 ans que nous avons tout plaqué, ne nous retrouvant plus en harmonie avec ce qui était prêché et vécu. Notre vie n'en a pas été moins riche, elle a surtout été moins culpabilisante et plus sereine.

« sans paroisse, j'ai erré dans le doute ; mon questionnement continuel sur le devenir des hommes s'est substitué au sentiment paisible de croire en la vie éternelle, à cette idée tranquille de l'existence d'un juge céleste qui referait au ciel ce que nous défaisons si ardemment sur terre. »

La religion faite par l'homme invoque le péché originel, l'auteur lui se questionne sur le hasard et le destin. Il souffre d'une maladie chronique qui le fait terriblement souffrir. ». Il interroge les différentes religions tout en restant lucide. Il cherche à adoucir son âme et le lecteur chemine avec l'auteur dans sa quête de Dieu.

Il va se retirer en Causse tel un pèlerin, « pour débusquer Dieu » . J'ai eu un peu de mal au début, comme si le chemin était escarpé et semé d'embûches. Puis au fur et à mesure de ma lecture, je me suis sentie en empathie avec l'auteur, ses mots ont raisonné en moi. La quête de Dieu est faite de pointillés, de temps, de silence et cette histoire nous le fait bien vivre.

Il réussit à se fondre dans la méditation, se mettant en retrait, il ôte tout parasite. « méditer ; avec constance, tenter de se retirer du flot des pensées et d'observer plutôt que participer, s'astreindre à ne pas prendre part à ses débats intérieurs, et conserver cette position neutre de celui qui respire ». Cette retraite spirituelle sera salutaire pour lui.

J'ai aimé cette lecture pleine de poésie, de lucidité qui a vocation à être méditée également. J'ai l'impression qu'il a touché Dieu du bout de ses doigts, il se sent en paix, confiant. Cela lui est suffisant.

« c'est ce nom qu'à Dieu ils donnent, chacun à leur manière, avec leurs forces et leurs faiblesses. A la façon des dévots d'autrefois, je vais chérir cette image comme une image sainte, et bénir ce nom comme un nom sacré ; je resterai reconnaissant du cadeau qui m'est fait, et confiant dans l'avenir. Rien n'est fini et tout commence, et le jour nouveau qui se lève est une promesse qu'il faut tenir ; un pas devant l'autre, j'avance, et je me tiens dans la lumière ».
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« Il y a trois sortes de personnes :
Les uns qui servent Dieu l'ayant trouvé. Les autres qui s'emploient à le chercher, ne l'ayant pas encore trouvé, et d'autres enfin qui vivent sans le chercher ni l'avoir trouvé.
Les premiers sont raisonnables et heureux, les derniers sont fous et malheureux. Ceux du milieu sont malheureux et raisonnables »
-Blaise PASCAL-

Guillaume de Fonclare est atteint d'une maladie neuromusculaire chronique. Une crise plus violente et plus intense que les autres, et qui va durer plusieurs jours lui laisse croire qu'il va mourir.
Une foi éteinte, d'un esprit cartésien et rationnel, il se met en quête d'un voyage intime, qui le conduit à traquer le Divin.
Pour cette aventure, il se retire deux mois dans les Causses dans le village de Calvignac pour se reconnecter à la nature et s'y ressourcer.
Dieu, il ne sait pas ?
Mais l'absence de preuves n'est pas la preuve qu'il n'existe pas !!!!
Alors dans le silence,
Il lit,
Il médite,
Il cherche….
Ce livre « Ce nom qu'à Dieu ils donnent », est un carnet de bord qui suit son cheminement spirituel ou il raconte ses tâtonnements, ses doutes, ces signes qui le guident sur le chemin de la Foi. ☼
Il y a des choses fortes et invisibles, il ne faut pas voir que la partie émergée de l'iceberg, alors malgré nos yeux fermés et nos coeurs endurcis, il appartient à chacun de cheminer humblement pour découvrir la Vérité.
Je remercie Marie(1967fleurs), qui par son avis éclairé, m'a guidé vers ce livre rempli de sagesse.
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Ce récit touchant, par ce que visiblement très sincère, relate l'itinéraire d'une conversion inattendue, quoi que peut être espérée, survenue pendant un séjour de cinq semaines à Calvignac, département du Lot, dans une résidence pour écrivains.
Guillaume de Fonclare, qui enfant a eu la foi, s'en est éloigné depuis longtemps. Son parcours de vie, comme celui de la plupart des gens, est tortueux, marqué par un deuil précoce, des maladies, des difficultés. Cette introspection est active, car quoi que limité physiquement, il arpentera cette région du Quercy dont il est tombé amoureux.
Dans la solitude de ces semaines il expérimentera une « reprise en charge » de soi à travers la gestion du quotidien, la pratique d'une forme de méditation, de longues promenades dans la nature et bien sûr l'écriture du présent récit. Certains chapitres s'adressent à des proches qui ont été particulièrement bienveillants avec lui.
Chacun peut se reconnaître dans les questionnements de Guillaume de Fonclare, d'autant plus qu'il n'est pas dogmatique, n'appartient pas à une église constituée. Il ne prêche pas, aborde par exemple la question de l'existence du mal comme énigme dans la perspective déiste, sans avoir rien de bien neuf à en dire. Mais qui le pourrait ? Il ne peut que constater que cette expérience l'a changé, qu'il a en lui une sorte de joie qui dure.
En guise de conclusion, une citation : « Ce n'est que mon témoignage, et il n'y a pas de leçon à en tirer. A chacun d'expérimenter son rapport avec Dieu, à chacun de faire ce chemin. Je ne me veux créateur d'aucune chapelle, et je n'appelle à rien d'autre que le bonheur d'être avec Lui. »
#CeNomQuàdieuIlsDonnent #NetGalleyFrance
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Quelques heures de sérénité auront été celles passées à lire ce beau livre. J'ai beaucoup aimé l'approche simple, humble et sans emphase de G. de Fonclare qui ne fait rien de moins que rechercher le divin comme le dit la 4ème de couverture.
C'est le troisième livre de cet auteur que je lis, "Dans ma peau" et "Dans tes pas" ayant été les précédents.
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Mon avis sur ce livre est partagé. le sujet, quelque peu ambitieux, paraissait cependant intéressant : ayant éprouvé les affres de la maladie, l'auteur part à l'écart du monde. Il se retire deux mois dans le Quercy dans le but de "débusquer Dieu" et se lance dans une "enquête" qu'il veut ouverte, à la manière "d'un écrivain et non d'un journaliste ou d'un féru d'encyclopédies en ligne". C'est alors qu'il va vivre une expérience inattendue. On retrouve là le genre de récit d'écrivains ou autres, relatant leur expérience du chemin de Compostelle. Mais cette fois-ci de manière plus statique et plus introvertie. Eh oui ! encore un récit où un écrivain se raconte. Et avec ce récit beaucoup d'introspections que nous avalons plus ou moins plaisamment. De la sorte, nous sont livrés: toute une série de questions existentielles où peu de réponses sont réellement apportées, un passage obligé par la méditation et enfin une expérience quelque peu mystique. Malgré de bonnes réflexions, mais trop personnelles, ce livre aurait pu être plus approfondi. Ce récit ne m'a pas rassasiée et le nombrilisme de l'auteur m'a dérangée. Dommage !
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L'auteur palois Guillaume de Fonclare est revenu en librairie en janvier 2019 avec Ce nom qu'à Dieu ils donnent publié aux éditions Stock. Intimiste, ce livre est le récit urgent d'une vie, la vie de l'auteur face à la maladie. À quel moment la foi peut-elle être notre porte de sortie ?


# La bande-annonce


À la suite d'une série de malaises, un écrivain croit toucher à la limite entre la vie et la mort. Dès lors, il s'interroge sur la notion de destin, en questionnant les hasards et les coïncidences heureuses de son existence pour y trouver un sens. Afin d'approfondir ces réflexions, il décide de se retirer du monde pendant deux mois et de rechercher Dieu par tous les moyens, y compris par la pratique active de la méditation. Dans le même temps, il réapprend à gérer les impératifs de la vie quotidienne et à s'occuper de lui sans aide, lui qui souffre depuis quinze ans d'une maladie invalidante qui a restreint ses capacités d'action.

Simple et bouleversant, ce livre est le récit d'un road-trip intime à la recherche du divin.


# L'avis de Lettres it be


Guillaume de Fonclare est l'auteur de ce livre, mais aussi le narrateur et le personnage principal. Dans une sorte de carnet de bord de l'âme et du corps, il raconte ses épreuves alors qu'une terrible maladie génétique le ronge depuis bientôt 20 ans, jusqu'à le rendre peu à peu invalide. Ayant quitté l'église protestante dans sa jeunesse, le narrateur de ce livre s'engage à nouveau sur les chemins de la foi. Une porte de sortie à retrouver ? Bientôt, il partira en exil en terres de Causse pour « débusquer Dieu » en sondant encore et encore la finalité de tout ça. Méditation, introspection, tutoiement du mal… Difficile de ne pas se sentir absorbé dans ce tourbillon.


Promenade spirituelle sur les chemins du questionnement et de l'après, Ce nom qu'à Dieu ils donnent vient apaiser la question de la religion à lui seul dans une époque plus que troublée sur ce sujet. En refusant toute trace de dogmatisme, Guillaume de Fonclare fait preuve d'une terrible justesse dans l'expression de ce qu'il vit et de ce qu'il pense. Tiré des épreuves de sa propre vie, Ce nom qu'à Dieu ils donnent est un ouvrage qui résonne tout particulièrement dans l'esprit du lecteur. Chaque phrase est un lambeau de chair et d'âme. Une lecture riche et enrichissante, apaisée et apaisante. L'idéal en cette période ?

Retrouvez la chronique en intégralité sur le site de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Ce récit, à la première personne, raconte la quête d'un homme qui décide de se lancer à la recherche de Dieu. Dit comme cela, c'est peut-être un peu solennel, en réalité il s'agit d'une série de questionnements que nous pouvons tous avoir à un moment ou à un autre, et ce que nous mettons en oeuvre pour y répondre, ou, faute de mieux, ne pas fuir le sujet.

Le narrateur se déclare lui-même "athée pratiquant" lorsqu'une série de malaises sérieux lui impose ce questionnement existentiel. Il a eu la foi étant enfant, d'abord catholique, puis protestant à partir de 7 ans lorsque la famille a changé de religion. Il l'a perdue ensuite sans savoir vraiment quand.

On lui propose fort opportunément une résidence d'écrivain à Calvignac, dans le Lot, ce qui lui permettra de réfléchir seul pendant cinq semaines. La résidence devait être plus longue, mais un évènement familial le contraindra à la raccourcir.

Sans un mot de trop, avec sobriété, l'auteur nous entraîne à sa suite dans ses doutes, ses bonnes et ses mauvaises journées, les rencontres qu'il fait, l'évocation des amis précieux qui ont jalonné sa route et ce qu'il leur doit. En plus de sa recherche spirituelle, il y a aussi la joie de retrouver une certaine autonomie physique. L'auteur a raconté précédemment sa terrible confrontation avec la maladie et la douleur (Dans ma peau) et pouvoir simplement se promener sur le causse, à sa mesure et avec sa canne, le rend heureux.

La solitude favorise sa recherche, qu'il entreprend méthodiquement. La petite maison qu'il occupe devant un paysage magnifique l'aide également dans sa méditation. Il n'aura pas de révélation fracassante (l'espérait-il vraiment ?) mais il ne reviendra pas exactement comme il est parti. Un cheminement s'est fait, qui l'aura changé et sans doute n'abordera-t'il pas la suite de sa vie tout-à-fait de la même manière.

Un récit personnel et pudique, qui incite à la réflexion.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Guillaume souffre d'une maladie génétique chronique aussi douloureuse qu'handicapante. Après avoir reçu une éducation religieuse catholique puis protestante, adulte, il a tout rejeté et se déclare maintenant « athée pratiquant ». Charmant oxymore. Cependant, il tient à garder l'esprit ouvert et à se maintenir dans une certaine quête du Divin. Comme il a besoin de silence et de recueillement pour mener à bien cette recherche, il parvient à se faire accepter pendant deux mois dans une résidence d'écrivains, sur les hauteurs des Causses du Quercy, non loin du petit village de Calvignac. Mais peu avant son départ, sa compagne doit être prise en charge pour un cancer du sein. Guillaume décide de ramener son séjour à cinq semaines au lieu de huit. Trouvera-t-il Dieu entre Conques et Saint-Circq la Popie ?
« Ce nom qu'à Dieu ils donnent » se présente comme un témoignage d'une totale authenticité et d'une absolue sincérité, ce qui est bien agréable. L'auteur a vraiment séjourné dans le lieu qu'il évoque. Il raconte quelques épisodes dramatiques de sa vie comme le décès de son père dans un accident d'hélicoptère alors qu'il était très jeune. Il nous parle de sa femme, de ses amis, des gens qu'il rencontre. Nous ne sommes donc pas dans l'autofiction mais dans un récit de petites tranches de vie qui aident à comprendre le cheminement d'un intellectuel, ancien directeur de l'Historial de la bataille de la Somme, devenu écrivain. Un pèlerinage immobile en quelque sorte. La force et l'intérêt de la narration vient plus de tout ce kaléidoscope de saynètes jetées au fil de la plume que de l'accumulation de questions existentielles (Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Pourquoi dois-je autant souffrir ? Pourquoi Dieu autorise-t-il la douleur des hommes en général et la souffrance voire la mort des petits enfants en particulier ?). Bien entendu, ce séjour, s'il ne lui apporte guère de réponse à ce genre de questions, lui permettra néanmoins de repartir plus serein, plus heureux et avec une foi retrouvée. Un livre intéressant, agréable et facile à lire en dépit d'une légère propension de l'auteur à une certaine amplitude des phrases.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Le nouveau livre de Guillaume de Fonclare «Ce nom qu'à Dieu ils donnent» s'annonce comme «un récit simple et bouleversant […] à la recherche du divin». de quoi s'agit-il? L'auteur avoue avoir commencé ce voyage «comme un aventurier » et l'avoir fini «à la manière d'un pèlerin». Vaste programme pour un itinéraire dont la feuille de route est submergée par l'insaisissable et l'inattendu, surtout quand l'enjeu est de taille et conduit ni plus ni moins vers «le don sublime de retrouver la foi».
Lien : https://lettrescapitales.com..
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Guillaume de Fonclare écrit bien, je le savais, je l'ai déjà écrit : l'écriture est contemporaine sans maniérisme moderne, simple et châtiée, avec des images à l'avenant qui verdissent et rafraîchissent sa réflexion. En effet, c'est à une quête spirituelle que lui, "l'athée militant", nous convainc, à la faveur d'une expérience de joie qui l'emmène malgré lui vers un agnosticisme (pas forcément la version "molle" de l'athéisme, contrairement à ce que l'on croit, mais c'est moi qui le dis). Bien entendu, ayant lu Pascal, comme l'auteur, sans doute, j'avais mon idée : "Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé", dit Dieu à Pascal.

A titre personnel, concernée par deux opus lus, Dans ma peau et Dans tes pas (d'autres sont sur ma pàl), où sa santé était préoccupante, je me suis réjouie de le voir marcher, se promener et de pressentir que cela ira, et j'adresse par dessus les ondes web tous mes voeux de guérison aussi à son aimée.

Il y a des passages où l'analyse qu'il fait, dans sa retraite d'écrivain dans le causse, sur le rapport que nous avons, pour beaucoup, avec la spiritualité qui sont saisissants. La modestie du propos de Guillaume de Fonclare m'inspire un immense respect, tout autant que sa joie a été communicative. Et, comme souvent dans ses oeuvres précédentes, il rend à ceux qui l'ont inspiré, proches, moins proches, ce qu'il leur doit dans le cheminement de sa pensée et on fait leur connaissance avec plaisir.

Mon échec : quel est ce nom qu'à Dieu ils donnent ? J'ai relu plusieurs fois la phrase qui l'explique, mais elle a gardé son mystère.
Mon erreur : avoir cru presque jusqu'à la fin du récit que le titre signifiait : "Ce qu'ils appellent Dieu".
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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