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Critiques filtrées sur 5 étoiles  


A l'instar du docteur Gachet, le narrateur, j'ai toujours été intriguée, dérangée, déstabilisée par le travail de Marina Abramovic. Mais mystérieusement et inexplicablement fascinée aussi.
Paul Gachet (comme le médecin de van Gogh, clin d'oeil?) la découvre pour la première fois par hasard à Florence en 2018 où se tient son exposition rétrospective The Cleaner.
A la fois choqué et questionné par la violence, de ces performances extrêmes de body art si loin des beautés florentines du musée des Offices. Car Marina A met son corps en scène jusqu'à frôler la mort pour délivrer ses messages.
La vie du médecin en est bousculée et peu à peu Marina A envahit ses pensées jusqu'à fissurer et ébranler ses certitudes, le modifier.
Le travail de Marina A prend tout son sens avec l'arrivée de la pandémie amenant Paul Gachet, durant le premier confinement, à réfléchir sur lui-même, son égoïsme, son égocentrisme petit-bourgeois bien pensant.
Prendre soin de l'autre, tel est l'un des messages majeurs de Marina A, un message qui nous parle et nous ouvre les yeux en cette période de Covid et de distanciation sociale recommandée, de repli sur soi....
Un livre vraiment magnifique qui permet de découvrir ou redécouvrir cette artiste visionnaire qu'est Marina Abramovic tout en nous livrant une riche réflexion sur notre époque et sur nous mêmes.
L'art qui touche nos émotions, l'art qui nous fait réfléchir, l'art qui nous fait avancer.
« l'art ne doit pas être beau, il doit avoir du sens » Marina Abramovic
Un grand coup de coeur.
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Je n'avais jamais entendu parler de Marina Abramovic, je ne connaissais pas les performances dans le milieu de l'art, j'avais aperçu une fois une performance au Palais de Tokyo qui m'avait laissé perplexe. Quand j'étudiais les menstruations pour réaliser le documentaire 28 jours, j'avais entendu parler d'une performance de l'artiste suisse Milo Moiré «PlopEgg #1, après s'être introduit des oeufs plein de peintures dans le vagin, elle les a « pondus » au-dessus d'une toile. Pour le coup, j'avais beaucoup de mal à comprendre la démarche. Peut-être parce que comme beaucoup je n'ai pas écouté le message derrière l'oeuvre, peut-être parce que ça me dérangeait, me gênait.

Grâce à ce livre, j'ai compris beaucoup de choses, j'ai compris que l'on pouvait être sensible si on s'ouvrait, si on regardait véritablement une performance. J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la découverte du personnage de Paul, il n'est pas plus sensible que cela à l'art, ni à la performance mais il va être pénétré par l'envie de découvrir cette femme, cette artiste.

Eric Fottorino à une plume impeccable, brute, son dernier roman, comme les précédents est très agréable à lire et difficile à lâcher !
Lien : https://www.tabous.org/post/..
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Très beau roman, Belle introspection à partir d un regard que rien ne destinait à émouvoir ce personnage. Mais qui connaît Marina A, sait l impacte qu elle provoque , sait les réflections qu elle suscitera. Elle touche au plus profond de l être. Je recommande ses mémoires "traverser les murs".
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