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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ignorais totalement l'existence de Marina Abramovic. Avec ce roman Eric Fottorino l'a faite certainement découvrir à beaucoup de lecteurs qui étaient dans mon cas. Cette femme serbe naît dans les années 40/50, en Yougoslavie alors sous la dictature communiste du maréchal Tito. Elle pratiquera à partir de années 70, le Body-art, elle fera de l'art avec son corps, pendant une période avec son compagnon Ulay. Son moyen d'expression consiste à réaliser des « performances » en se mettant dans des attitudes souvent provocantes, assez fréquemment nue, sans hésiter à se blesser, dans le but de délivrer des messages sur la société, sur le comportement des humains, sur les droits de l'homme et de la femme. le personnage narrateur du roman est un docteur, orthopédiste pour les enfants, et déjà dans son nom, on reconnaît la patte d'Eric Fottorino, le docteur se nomme Paul Gachet, comme celui qui au 19ème siècle a été un des mécènes des impressionnistes, notamment de van Gogh. le docteur se rend, à Noël 2018, avec Maud, sa femme et Lisa, sa fille à Florence. Au cours des visites de musées, il découvre des affiches de Marina Abramovic, elle est partout, et cette présence l'intrigue dans un premier temps. Lorsqu'il apprend qui elle est et surtout ce qu'elle veut prouver par ses performances, cela va devenir une obsession qui va bousculer ses repères. Deux ans plus tard pendant le premier confinement du printemps 2020, il prend conscience en étudiant les « oeuvres » de Marina A de l'importance de l'expression « après vous » et surtout du comportement qui doit en découler.
L'auteur nous avait habitués a des autofictions, il veut probablement nous obliger à la réflexion, en nous révélant cette forme d'art des 20 et 21ème siècles. Bon ! Je ne serais pas aussi dithyrambique sur ce roman que sur les autres bien que l'on retrouve son écriture toujours très agréable, fluide, son humour caché sous les jeux de mots, et ses clins d'oeil très personnels. Je n'accroche pas, non pas à Eric Fottorino, mais à Marina Abramovic.
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