J'ai retrouvé avec un réel plaisir
le Bureau des affaires occultes et l'inspecteur Valentin Verne, secondé d'un jeune auxiliaire de police, Isidore Lebrac, et Aglaé Marceau, jeune actrice, qui espère qu'un jour, son jeune ami se décidera à se déclarer.
A Paris, sous le règne de Louis-Philippe, les préfets se succèdent (3 en 4 mois) et rendent l'existence du Bureau des affaires occultes et la position de Valentin Verne des plus précaires. C'est dans ces circonstances qu'une nouvelle enquête, nous plongeant dans le monde intriguant du spiritualisme (spiritisme), se présente. Mélanie d'Orval est inquiète. Son époux, Ferdinand d'Orval, inconsolable depuis la mort de sa fille Blanche, s'est rapproché d'un certain Oblanoff, soi-disant médium. Ce dernier a promis d'établir un contact avec la jeune disparue. La jeune Madame d'Orval, qui ne croit pas aux dons de cet homme, pressent un drame imminent. Il est donc crucial que cette affaire soit résolue dans les plus brefs délais.
Mais Valentin, tout à sa traque du Vicaire, sera-t-il capable de se consacrer pleinement à cette enquête qui, plus que jamais, met à l'épreuve son sens du devoir et ses connaissances scientifiques ? D'autant plus que de chasseur, il devient chassé. Et le Vicaire ne compte pas laisser de répit à notre héros, s'en prenant à ses proches.
La science naissante se met au service de la loi et, comme dans le premier tome, l'auteur n'hésite pas à faire intervenir des personnages ayant réellement existé, comme Daguerre, inventeur génial, avec
Nicéphore Niepce, du daguerréotype. le plaisir est double : résoudre une enquête aux côtés de Valentin Verne et en apprendre un peu plus sur les avancées scientifiques du 19ème siècle.
Même si j'ai pu deviner plutôt facilement certains « détails » de l'intrigue, le rythme est suffisamment soutenu et le suspens final suffisamment intense pour pouvoir passer outre. Et une question se pose : à quand le troisième opus ?