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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malgré son ton enjoué faussement jovial, Jean-Louis Fournier ne peut tromper son lectorat, et il nous offre ici un roman autobiographique bien noir, presque sinistre. Comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs lorsqu'il décrit son enfance de fils d'un père alcoolique? Un texte plutôt déprimant.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Jean louis Fournier nous fait un hommage à son père certes, mais là je n'ai rien trouvé de drôle, ni triste ni sarcastique et c'est bien dommage. J'aurais voulu que ce récit ou du moins toutes ces anecdotes sur SON PAPA soient moins formelles et plates.
Et pourtant croyez moi, ce monsieur ne leur a pas rendu la vie de famille facile. Docteur mais aussi rempli de faiblesses et de vices qui ont bien malheureusement altéré la mère et les 3 fils.
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Cette histoire est sinistre mais le talent, enfin je veux dire le choix de l'auteur, est de nous la raconter version dérision telle qu'elle aurait pu être contée par un enfant. Un enfant bien naïf qui refuse de voir les choses en face ! Ce récit est un cache-misère en quelque sorte...
Néanmoins, après le père, dans la famille Fournier je voudrais lire... les fils et puis ensuite la fille ! On se croirait aux 7 familles...
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Jean Louis Fournier nous parle dans ses romains des membres de sa famille
Ici il revient sur ses souvenirs d'enfance avec son père docteur qui avait un problème avec l'alcool.
Il lui rend hommage dans ce petit livre qui se lit très rapidement .

On voit à travers ce livre tout l'amour qu'il lui porte et le regret de n'avoir pas pu passer plus de temps avec lui
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Un court roman. Je connaissais l'auteur avec son témoignage "Où on va papa ", que j'avais beaucoup aimé.
Celui-ci est une suite d'anecdotes que nous livre un petit garçon sur son père médecin et alcoolique. Il nous raconte son quotidien et nous dresse un portrait de ce père qui a un double visage. le médecin efficace que tous le monde aime et le père instable à la limite de la folie parfois.
J'ai apprécié la lecture qui est rapide . ce n'est pas non plus un roman qui m'a transporté malgré son style original.
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Le livre se compose de courts chapitres qui relatent chacun une anecdote à propos de ce papa un peu particulier. Cela donne l'impression de feuilleter un album photo, comme des instantanés, des flashs qui lui reviennent de manière un peu décousue, au fil de ses pensées. le ton enfantin dont le titre « Il a jamais tué personne mon papa » est caractéristique et l'humour noir de l'auteur met une certaine distance avec son lecteur, comme s'il souhaitait se détacher du récit qu'il nous fait.
Plus que des images, il m'en restera des émotions, des sentiments dont l'amour et l'admiration du petit garçon envers son papa, l'espoir de le voir changer, les regrets quand il prend conscience que cela n'arrivera jamais, le bonheur lorsque ce papa lui manifeste la moindre marque d'intérêt, la peur quand il rentre « fatigué » ou « très fatigué » (jamais il ne dit ivre ou ivre mort ou soûl... comme s'il fallait taire cette réalité) et qu'il se comporte de manière étrange, l'incompréhension parfois aussi, etc...
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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IL A JAMAIS TUE PERSONNE, MON PAPA

Jean-Louis FOURNIER
23.05.2012

Par quelques courts épisodes-souvenirs de son enfance (jamais plus d'une page) l'auteur raconte avec la fausse naïveté d'un âge tendre, les péripéties subies par toute la famille suite à l'alcoolisme de son père, docteur du village, et connu pour son intempérance.
Avec beaucoup de tendresse, par incompréhension parfois devant des situations qui le dépassent, il tourne en farce des faits et des états qui ont pourtant entrainés la famille dans des difficultés sociales, professionnelles, environnementales et financières graves et ont sans cesse nuit au bon fonctionnement d'une famille en constant danger.
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On a tous le souvenir de ces rédactions d'école élémentaire où la gentille maitresse ou le maitre sévère mais juste (rayez la mention inutile) nous demandait de raconter un Dimanche après-midi, nos vacances chez les grands-parents ou encore faire un portrait de notre papa. Un classique. Ca ne prenait guère plus d'une page quadrillée grands carreaux avec une marge bien large pour gagner un brin de place sur le peu que nous avions à écrire. Non qu'il n'y avait rien à dire, mais nous ne savions pas comment le mettre en mots. Et puis c'était un peu gênant de dire des choses aussi intimes à un étranger, même si la gentille maitresse ou le maitre sévère mais juste, ils étaient comme un peu de la famille.
Jean Louis Fournier a attendu d'avoir 60 ans pour composer cette rédaction si particulière. Avec un style enfantin mais parfaitement maitrisé, il nous parle de son papa. Pas de son père, non, ce n'est pas la même chose. S'il avait raconté son père, on aurait senti la distance qu'instaure automatiquement le vouvoiement par exemple. On aurait flairé une écriture trop cérébrale pour dire ce qu'il y a dans le coeur. Il est bien question de son papa, et puisque c'est son papa, il l'aime bien. Même si celui-ci passe sa vie au bar, dans les cafés, les bistrots à entretenir son foie d'alcoolique. Pourtant le papa de Jean Louis a un vrai métier. Il est docteur. Il soigne les gens. Parfois pour rien. Son papa, il soigne les gens, il ne se contente pas de soigner son image de marque (grosse voiture sportive, pavillon éclatant dans un quartier huppé, vacances aux Baléares l'été, à Courchevel l'hiver). de toute façon, le papa de Jean Louis ne part jamais en vacances. Bien sûr, parce qu'il passe autant de temps devant un comptoir qu'en consultation, il est parfois un peu violent, le papa de Jean Louis. Mais il n'a jamais levé la main sur quiconque. Pas même sa femme. C'est-à-dire la maman de Jean Louis. Lorsqu'il rentre tard, il a bien du mal à enclencher sa clé dans la serrure de la porte d'entrée. Et plus ça prend de temps, moins c'est bon signe. Il ne sera pas d'humeur à rigoler, le papa de Jean Louis. Avant de s'effondrer dans le couloir, il aura gueulé un bon coup.
Chaque chapitre qui n'est pas plus long qu'une bonne vieille rédaction, c'est-à-dire une page d'un petit livre de poche, contient le mot papa. Et on pense forcément aux aventures de Martine. Il y a Papa et le curé, Papa et son vélo, le violon de Papa, Papa parle latin, Papa et les indiens, Papa à l'hôpital, Papa projectionniste, Papa et les gendarmes…
Alors, bien sûr, quand le papa de Jean Louis y meurt, tout le monde est triste. Ses clients, parce c'était un bon docteur, le papa de Jean Louis. Les cafetiers du coin, parce qu'il était un bon client, même qu'un avait déclaré que le papa de Jean Louis avait subventionné son établissement. le petit Jean Louis ne connaissait pas le mot subventionner. Heureusement il avait regardé la définition dans le gros dictionnaire. Et puis, Jean Louis lui-même était triste à l'enterrement de son papa et, maintenant qu'il a plus que l'âge de son papa quand il est mort, il regrette de ne pas l'avoir mieux connu. Classique.

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C'est du Fournier ! le sens de la formule. Des chapitres (très) courts mais qui suffisent à dessiner le portrait de Fournier père. Un très bon médecin généraliste mais qui, malheureusement pour sa famille, est très porté sur la boisson.
Un livre qui prête à sourire malgré des situations souvent embarrassantes.
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Jean-Louis Fournier nous retrace la vie de son père, médecin porté sur la boisson, au travers de ses yeux d'enfant.
Un livre présenté sous forme d'anecdotes très courtes, sur le ton de l'humour. Très rapidement lu, ce fut divertissant.
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