Des petits chapitres courts, très très courts, bien
trop courts, où on retrouve l'esprit parfois subversif, parfois plaintif, souvent plein d'humour et d'autodérision, si typique de
Jean-Louis Fournier. On aime ou on n'aime pas, moi j'aime beaucoup. Et donc, il parle de patience, d'attentes diverses, les douces et les dures, l'auteur nous livre quelques pensées, nous relate deux-trois anecdotes, (parfois déjà racontées et reracontées dans d'autres livres, faut avouer que l'auteur, sur ce coup-là, ne s'est pas gravement foulé, et d'ailleurs il l'annonce dès le départ, ça a été laborieux). Il nous fait traverser une part de sa vie à toute allure, et pourtant avec l'impression qu'on a prpis le temps. Il nous parle de Mozart, de Beethoven, de sa jeunesse, de
Pierre Desproges, de conjugaison. As usual. Et puis ces petits chapitres ne se lisent pas à toute vitesse, ils ne vont pas avec la rapidité, et c'est parfait pour le sujet, tellement paradoxal. Pari réussi, un délicieux petit bonbon de lecture !