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Je ne connaissais pas Patrice Franceschi, écrivain et voyageur (mais pas que), qui a pourtant une bibliographie très bien fournie. Cet ouvrage est un recueil de nouvelles, genre dans lequel il excelle et qui lui a notamment permis d'obtenir un prix Goncourt de la nouvelle pour « Première personne du singulier ».

Ce recueil se compose de six nouvelles. La première d'entre elles est celle qui donne son titre au recueil « le chemin de la mer ». Je l'ai beaucoup appréciée, notamment à cause d'un arrière-plan Fantastique des plus réussi. Je pensais peut-être que ce ton allait donner sa direction au recueil tout entier, mais il n'en a rien été.

La seconde, « Une journée comme les autres » est d'un tout autre genre : nous nous retrouvons dans une fratrie des années 1960 soudée contre un père au mieux sévère, au pire violent. Je l'ai trouvée également très prenante.

Sur mon podium je place ensuite la cinquième, « L'heure glorieuse d'Eduardo Penablanca », une sorte de conte autour du pouvoir du théâtre qui met en scène un personnage qui ne manquera pas de courage.

Les trois autres nouvelles (« La mort d'Oscar Veneur », « Ventilateur » et « Un homme devant un mur » ont un thème commun : les dernières heures, ou minutes, d'individus très différents, ce qui leur vient à l'esprit alors qu'ils quittent la vie… Elles m'ont moins touché. Mais le tout reste largement recommandable.

Je remercie NetGalley et les éditions Grasset, qui m'ont donné accès à l'édition numérique de cet ouvrage.
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Patrice Franceschi est un conteur. A travers six nouvelles, il nous ballade dans des contrées étranges ou des lieux banals où se passent parfois d'infimes aventures.

Rien de spectaculaire pourtant. Ces histoires sentent la terre, la crasse, le sang, la peur et l'envie : une tranche de vie de famille avec un père violent, le rêve sans fin d'un voyageur perdu, les dernières heures d'un révolutionnaire avant le peloton d'exécution, le geste fou d'un acteur nain…

La plume croque ces personnages assez solitaires avec humanité et précision. Il raconte ces moments parfois furtifs qui font qu'une vie mérite d'être vécue. Tous ses personnes sont des voyageurs, ils marchent, fuient, ils sont en partance d'un monde vers un autre. Peut-être ce corps immobile sous le ventilateur, celui d'un homme qui a déjà accompli le grand voyage, nous rappelle la dérision du monde une fois que la vie elle-même s'en est allée.

Il y a des moments cocasses, étranges, touchants, drôles ; toute une palette d'émotions dont Franceschi joue pour balader le lecteur d'une histoire à l'autre.

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En empruntant le chemin de la mer aux côtés de Patrice Franceschi, le lecteur va à la rencontre de personnages tournés vers l'intime et la redécouverte de soi. Un joli recueil de nouvelles, toutes portées par une écriture fine et ciselée pour un roman aux thèmes délicatement variés. Une nouvelle découverte de l'auteur de l'Ethique du samouraï moderne, qu'enrobe une écriture plus personnelle et des thèmes multiples. Six nouvelles alternant entre un univers fantastique et un univers résolument réaliste qui évoquent, en très peu de mots, l'universel désir de liberté de ses personnages. Une jolie découverte.
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Il s'agit ici d'un recueil de nouvelles, ayant pour la plupart d'entre elles, le même point d'orgue, à savoir cette nécessité d'évasion et de liberté. Au travers de six nouvelles très variées, l'auteur va tour à tour nous surprendre, nous émouvoir, nous faire peur et nous questionner à plusieurs reprises.

Les recueils de nouvelles sont souvent réputés pour être assez inégaux. Effectivement, en général, toutes ne se valent et s'il y en a qui sortent de lot, il y en a d'autres qui peuvent paraître ennuyantes. Ici, j'avoue que l'auteur a su retenir mon attention à chacune d'entre elles. Il a su me happer dès les premières lignes, ce qui est essentiel dans un court récit, et a ainsi su attiser ma curiosité au fil des pages.

J'ai donc trouvé ce recueil particulièrement réussi et très varié. La plume est impeccable et entraînante. Elle va droit à l'essentiel, elle est très fluide et les pages défilent. L'auteur a su retranscrire beaucoup d'émotions diverses au travers de personnages très forts et très bien campés à chaque fois.

J'ai donc été conquise par ce petit recueil, où chaque nouvelle a retenu mon attention. Je n'avais encore rien lu de cet auteur, mais nul doute que je découvrirai avec plaisir un autre de ses récits.

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Je ne lis jamais de nouvelles. C'est un genre que j'ignore généralement, et, je dois bien l'avouer, volontairement.
J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce format. Comme d'autres avec la poésie ou encore le théâtre. Moi, la nouvelle, c'est pas mon truc.
J'ai pris ce roman sans en connaître le contenu ni l'auteur, seulement sur les conseils de ma bibliothécaire ( quelle femme formidable !)
Alors malheureusement, ce recueil ne me fera pas changer d'avis pour autant je reste profondément bloquée par la limite de ce format : sa longueur. C'est le propre de la nouvelle, et je suis conscient de ça, c'est très bien pour lire si on a peu de temps ou si on est frileux des gros romans, mais cette limite relative de caractères me sort généralement du récit. Si j'étais fourbe, je dirais que lire des twsetz ne m'intéresse guère. Je ne m'attache jamais au personnages, pas le temps. Je n'apprécie pas la situation, pas le temps, je ne suis pas intéressé par les idées amenées, pas le temps.
Bref, je lis des nouvelles et je n'aime pas ça. Ça s'arrête là.
Dans ce recueil, pour lequel au final, je suis assez mal placé pour en juger l'intérêt, rien ne m'a amené. La nouvelle "La mort d'oscar Veneur" est selon moi la plus intéressante, puisqu'elle est originale par son personnage et son humour se détache. C'est la seule du livre pour laquelle j'ai relevé une citation. La nouvelle "L'heure glorieuse d'Édouardo Penablanca" aborde un des thèmes ( extrement précis) qui m'intéresse : les carrières des artistes nains. ( c'est très précis j'avais prévenu.)
Alors voilà, j'en ressort avec une lecture qui m'a permis de changer les habitudes, ce qui est toujours une excellente chose, mais qui ne me fera pas changer d'avis pour autant. Et franchement, rien de grave, ce n'est pas non plus ce que j'attendais du livre.
Amateurs de nouvelles, jetez-y un oeil, vous aurez un avis certainement plus éclairé, j'étais ravi d'entrouvrir une porte de votre monde.
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