Je ne connaissais pas
Patrice Franceschi, écrivain et voyageur (mais pas que), qui a pourtant une bibliographie très bien fournie. Cet ouvrage est un recueil de nouvelles, genre dans lequel il excelle et qui lui a notamment permis d'obtenir un prix Goncourt de la nouvelle pour «
Première personne du singulier ».
Ce recueil se compose de six nouvelles. La première d'entre elles est celle qui donne son titre au recueil « le chemin de la mer ». Je l'ai beaucoup appréciée, notamment à cause d'un arrière-plan Fantastique des plus réussi. Je pensais peut-être que ce ton allait donner sa direction au recueil tout entier, mais il n'en a rien été.
La seconde, « Une journée comme les autres » est d'un tout autre genre : nous nous retrouvons dans une fratrie des années 1960 soudée contre un père au mieux sévère, au pire violent. Je l'ai trouvée également très prenante.
Sur mon podium je place ensuite la cinquième, « L'heure glorieuse d'Eduardo Penablanca », une sorte de conte autour du pouvoir du théâtre qui met en scène un personnage qui ne manquera pas de courage.
Les trois autres nouvelles (« La mort d'Oscar Veneur », « Ventilateur » et « Un homme devant un mur » ont un thème commun : les dernières heures, ou minutes, d'individus très différents, ce qui leur vient à l'esprit alors qu'ils quittent la vie… Elles m'ont moins touché. Mais le tout reste largement recommandable.
Je remercie NetGalley et les éditions Grasset, qui m'ont donné accès à l'édition numérique de cet ouvrage.