Freedom

Un triangle amoureux : Walter, Richard...et Patty. L'un rockeur extrêmement séduisant, l'autre écologiste avec le charme en moins du premier et les conquêtes amoureuses aussi mais d'une profonde gentillesse et respectant énormément les femmes et enfin la dernière étant tout simplement Patty. Cette dernière s'étant d'abord laissé éblouir par le charme de Richard a néanmoins compris que celui qui la rendrait heureuse serait Walter pour sa fidélité, sa douceur et sa compréhension.
Un roman que j'ai trouvé assez décevant car il traîne en longueur, narrant sur presque 800 pages ce qu'il pourrait dire en 300, faisant sans cesse des flash-back pour passer en revue toute la généalogie des trois personnages principaux.

Un roman néanmoins très bien écrit, invitant le lecteur à réfléchir sur de nombreux sujets, tels que la fidélité dans un couple, l'honnêteté envers son conjoint ou, plus complexe, l'écologie, la préservation de la planète et le respect de la nature. J'avoue que je me suis un peu perdue d'ailleurs dans ces dernières mais qui n'étaient pourtant pas dépouvues d'intérêt.
Un livre qui reste tout de même à découvrir !

En enlevant au moins la moitié des pages, cela aurait pu faire un roman intéressant. Mais que de discussions oiseuses, comme ces pages et ces pages sur la sauvegarde de la paruline azurée, sur la démographie mondiale, sur l'avenir de notre planète ou sur la guerre en Irak. le style est très ordinaire, les personnages peu attachants, presque désagréables. le livre se lit facilement mais à la fin, il n'en reste pas grand chose.

Long, beaucoup trop long. J'ai terminé ce roman avec agacement, ne comprenant pas l'objectif de l'auteur qui se plaît à nous raconter le parcours de TOUS les membres de la famille. Pourquoi? Pour quel objectif?

Pourquoi évoquer avec autant de précisions la vie professionnelle et militante de Walter? Pourquoi nous parler de la vie de son fils? de ses histoires de baises et de ses problèmes? Pourquoi parler des parents et des arrières grands parents de Walter et Patty? Pourquoi s'éparpiller quand l'essentiel tenait dans la relation entre Walter, Patty et Richard? A quoi sert tout le blablablabla qui entoure ces personnages? Nous aide-t-il à les comprendre?

A trop parler de choses "futiles" et complètement inintéressantes pour ma part, l'auteur a comme oublié le fond de commerce de son roman difficile à avaler: l'histoire de ces trois personnages dont la vie se "gâche" à cause d'une féroce envie de baise. Je caricature mais c'est à peu près ce que j'ai retenu de Patty, une timbré dont on ne comprend pas grand chose si ce n'est qu'elle est compétitive et dépressive à souhait. Allez savoir pourquoi elle se torture tant la vie alors qu'elle dit aimer son mari. Parce qu'elle a sexuellement envie du méchant garçon vilain Richard? Sérieusement, ça se réduit à ça? Et il lui faut des décennies pour comprendre qu'elle ne veut pas réellement de lui? Quant à Walter il est gentil et Richard il est méchant. Et ils sont tous en compétition les uns avec les autres.

"Hourra! Et voilà mon roman! Et comme, bien sûre, je n'ai rien à dire de bien profond sur leurs relations et que je n'ai pas envie de terminer le roman en moins de 200 pages je vais raconter la vie de tous les membres de la famille histoire de dire que je suis capable d'écrire près de 800 pages parce que la quantité c'est la qualité bien sûre!", s'est certainement dit l'auteur.

En bref, roman ennuyeux dont je ne conseillerai pas la lecture. Il n'y a ni profondeur, ni cohérence. Juste une succession de pauvres histoires inintéressantes.

J'avais énormément apprécié Les Corrections du même auteur mais je suis déçu par celui-ci. J'ai eu du mal avec ce pavé de plus de 700 pages, je pense que Franzen a été trop ambitieux et surtout le style assez poussif fait supposer qu'il est mal traduit, pourtant il y a de bonnes choses et de quoi faire un très grand roman.

J'ai découvert Franzen lorsque ce roman est sorti lors de la dernière rentrée littéraire. Entre temps j'ai pu lire son premier roman, Les Corrections, roman que j'avais trouvé long et pas très intéressant.

Ici c'est la même chose. 720 pages de récit ego-centré, où les personnages vivent dans leur monde avant de vivre dans le monde.

C'est un peu répétitif de de retrouver encore des personnages qui restent ancrés à leurs préjugés, qui ne discutent pas et qui s'étonnent qu'après tout part en sucette autour d'eux.

C'est un livre que j'ai pris sur une impulsion pour voir s'il y avait une évolution, pour voir si ça valait le coup. C'est un livre qui aurait mieux fait de rester dans les rayons de la bibliothèque.

Comme souvent , la liste d'attente pour accéder à ce livre a été longue et j'étais donc impatiente de le découvrir enfin ...
Ma déception a été grande, je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages.
J'ai trouvé ce roman touffu et sans âme et j'ai abandonné ma lecture n'y trouvant aucun plaisir!
Dommage

Lien : http://lejournaldelouloune.o..

Il est question des choix que l'on fait, et des questions que chacun se pose un jour ou l'autre : "N'aurais-je pas dû cocher l'autre option ?".
Mais pourquoi la décision de Madame raisonnable serait-elle pire que celle de Madame aventureuse ?!!
Un sujet intéressant mais les clichés ne sont pas loin,
et le style trop long, trop touffu, trop détaillé m'a lassée avant la fin.

Freedom était présenté comme le gros gros succès de la rentrée littéraire automnale de 2011. Un phénomène aux US, un livre box Office. J'ai péniblement englouti les 700 pages du pavé en m'interrogeant sans cesse sur la raison d'un tel succès.Les Berglund sont une famille de démocrates middle-class tiraillés tout au long du récit générationnel entre leur conviction politique et les arrangements que chacun doit faire avec sa propre vie. le livre se découpe en tranche de vie observée du point de vue d'un narrateur qui se situe parfois à la troisième personne (pour le père Walter et ses enfants) ou à la première pour la mère Patty dont l'histoire est projetée par le truchement d'un journal intime.Patty est une espèce de Madame Bovary américaine, mélancolique, sans cesse en questionnement sur ces actions passées (des erreurs furent commises), ses amours déçues, les voies qu'elle n'a pas empruntées, les sacrifices qu'elle a choisis.Joey son fils, le Républicain de la famille, en rébellion, tiraillé entre l'amour sincère de sa petite amie d'enfance et les attraits d'une vie débridée aux côtés d'une bombe sexuelle pleine de fric et forcément décevante.Richard Katz, la superstar du Rock ami et traitre.Walter enfin, l'homme génial.Toutes ces vies parallèles s'inscrivent dans un contexte politique bipolaire (Démocrates contre Républicains) et on a le sentiment que l'auteur n'utilisent ses personnages que pour pointer du doigt toutes les contradictions d'une société américaine en cours d'effondrement.Pas convaincu.27/01/2012

Mon compte rendu porte sur le livre sonore. Comme Lolokili l'a déjà signalé, la traduction est médiocre. Cela donne souvent des phrases sans relief, des paragraphes à la tournure artificielle. Ecoute abandonnée.

Malgré une traduction parfois approximative, un bon bouquin. Un peu long parfois , une brique de plus de 700 pages quand même; c'est donc inévitable.
Une analyse acide de la société occidentale en général et américaine en particulier, des personnages fouillés. Il y a Patty accro à la compétition, blessée par son passé familial qui en tentant à tout prix de ne pas "faire comme ses parents", va accumuler les erreurs (elle se rendra compte plus tard qu'elle a finalement fait les mêmes que sa mère).
Patty a épousé Walter, un écolo, progressiste, féministe, complètement fou d'elle qui par amour sacrifiera une partie de ses idéuaux, lui faisant 2 enfants alors qu'il est pour la dé-natalité, acceptant qu'elle soit mère au foyer quand il pense que le travail des femmes est émancipateur. Patty aurait donc tout pour être heureuse si elle n'avait épousé Walter par dépit après le rejet du beau et rebelle rocker Richard Katz (c'est aussi le meilleur ami de Walter). Pendant quelques années tout va bien et la famille Berglund incarne aux yeux du voisinage la parfaite famille américaine. Mais voilà les charmants bambins grandissent et lorsque le fils Joey met les voiles pour tenter d'échapper à une mère intrusive, le couple parfait se détricote. Patty craque, se met à boire, trompe Walter avec Richard, sombre dans la dépression. S'en suivra la descente aux enfers du couple. Walter retourne à ses combats écolo et pour la décroissance, soutenant une action pour le moins douteuse de "protection" de l'environnement consistant à faire exploser la montagne afin d'exploiter à ciel ouvert le charbon qu'elle contient avant une "réhabilitation scientifique". En parrallèle le fils Joey trampe lui dans les affaires louches de fournitures de matériels aux troupes basées en Irak... Père et fils flirtent donc tous deux avec l'immoralité. La trame du roman est donc l'évolution de ces baby-boomers qui ont lutté contre la guerre du Viêt Nam et le système consummériste américain avant de devenir les rouages de ce même système consommant gentiment pour la patrie. La question qui soutend le roman est donc "nous qui avons lutté pour la liberté, qu'en avons-nous fait?"