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2,83

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre lu en diagonale...

Livre à l'atmosphère étrange et mélancolique, entre fantastique et sortilèges, qui trouvera peut -être son public chez les amateurs du genre.

Etant largement analysé dans les critiques de Babelio, je me contenterai d'exprimer mon manque d'intérêt pour cette thématique, tout en reconnaissant le talent narratif élégant et la jolie plume d' Hélène Frappat. L'auteure a su créer une ambiance, un "entre deux" irréel, entre explication rationnelle médicale et croyance extralucide. C'est souvent délirant, parfois incompréhensible mais toujours poétique.

En dépassant cette accroche littéraire, j'ai été plus sensibilisée par l'effrayant concept de maladie familiale inguérissable, dont on veut connaitre ou ignorer le test-diagnostic, avec le lot de conséquences induites vers un avenir certain ou incertain. La chorée de Huntington est un enfer, une maladie évolutive aux conséquences terribles, imposant des choix dramatiques. La question de "savoir ou ne pas savoir" ouvre le débat mais reste un choix personnel.

La notion d'enfermement est judicieusement transcrite entre des maisons hantées par des esprits malins et une maladie sournoise qui s'est invitée traitreusement. Une symbolique pour la sensation d'intrusion que toute maladie évoque à celui qui la subit.

Livre mystérieux, onirique et insaisissable...
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L'auteur a réussi à plonger le lecteur dans le même brouillard ainsi que la même indifférence que Laura Kern. Les rares intrigues secondaires qui auraient pu retenir son attention sont noyées dans l'oeuf par de trop fréquents changements de sujets et des repères temporels bien trop flous. On est perdu au milieu d'une intrigue qui se construit toute seule et qui reste engoncée dans sa brume étouffante.

Lien : http://plume-ivoire.overblog..
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J'avais lu de bonnes critiques sur ce livre.
Je me fie rarement à celles-ci car je préfère me faire mon opinion.
mais qu'est-ce que J'ai été déçue, qu'est-ce que je me suis ennuyée...
Comme quoi, de bonnes critiques ne font pas toujours un bon livre ( je parle pour moi, bien évidemment ! )
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Le résumé ci-dessus promet du fantastique, et ben je vous jure que vous allez être servis ! Croyez-moi ! Car ce qu'il y a avant tout de magique dans cette histoire, c'est que les personnages et le bouquin ont en commun de pouvoir vous faire vivre dans un état second proche de la léthargie. Je ne saurais vous dire à quel point je me suis ennuyée en ces pages, tellement je me suis ennuyée.

Je voulais vraiment lire ce livre, le résumé me plaisait beaucoup, et si je ne l'avais pas reçu je l'aurais acheté, mais Huntington et le rêve brumeux d'une maison, voilà tout ce que cet ouvrage raconte sur 318 pages ! Et là autant dire que l'auteure a brodé pour les remplir, et elle a même tellement brodé que ça en devient du grand n'importe quoi. On tourne à la manière de ce rêve, inlassablement en rond dans le labyrinthe que sont devenues ces pages. Une galère.

Une anecdote de lecture, je dormais déjà tellement en lisant ce récit, que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'histoire de Luna, qui bien sûr arrive à la fin et qui bien évidemment se trouve être la clé de l'intrigue.*soupire* Souffrir autant pour en arriver là, ce n'est pas humain. Et c'est vraiment dommage, car cette dernière était la seule histoire passionnante du livre, cette maison vivante et hostile qui est liée à Luna, - et par extension aux autres personnages -, avez vraiment tout pour intriguer, mais comme à ce moment du récit j'avais déjà perdu patience, mon cerveau n'absorbait plus une phrase...

Pourtant ce livre possédait de la matière, un peu fantastique, oppressant et terrible, il avait vraiment de quoi transporter le lecteur dans une autre sphère, mais en ce qui me concerne ça n'a pas pris. Trop de mots pour rien, trop d'images, trop tarabiscoté, trop languissant, et les personnages je n'en parle même pas, ils sont fades quand ils ne sont pas agaçants. Néanmoins merci à l'auteure de m'avoir fait découvrir la légende de la Dame de Shalott. Je l'ai trouvée charmante ! C'est toujours ça.

Enfin je reste quand même déçue, d'être déçue.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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J'ai découvert cet ouvrage grâce à la rentrée littéraire et à PriceMinister qui m'ont donné l'occasion de le lire. Ce roman me tentait pour le côté fantastique proposé par le résumé. Et ensuite la couverture qui m'a tout de suite attirée. Nous suivons les aventures de Laura, jeune trentenaire qui travaille dans une agence immobilière. Lors d'une visite, elle fait la rencontre d'un couple et de leur garçon qui disparaît mystérieusement. En parallèle, Laura est habitée par d'étranges rêves d'une maison, qui, sans qu'elle ne sache la raison, devient rapidement une obsession. Pensant que ses songes révèlent un mal plus profond qui la ronge, les premiers symptômes d'un triste héritage familiale, elle ne cesse de chercher des réponses, Revenant sans cesse sur son passé et la disparition de son père. Tout ceci présageait une lecture fantastique, prenante, originale. Pourtant, même si l'écriture est poétique, je n'ai pas été envoûté par le récit. Je me suis perdue dans la complexité du personnage principal, et dans l'alternance de poésie et de récit. Je me suis sentie éparpillée entre les événements présents, les flashbacks et les cauchemars de la narratrice. Malgré les courts chapitres, l'auteure n'a pas su me faire voyager. J'ai été un peu déstabilisée par cet ouvrage qui promettait tant, et qui au bout du compte fut une réelle déception.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Mi-réalité, mi-rêve. On suit le personnage de Laura qui visiblement a des comptes à régler avec son passé et qui accessoirement, travaille dans l'immobilier. Je n'ai pas du tout accroché. le style est artificiel, le propos totalement décousu sous prétexte de pseudo-poésie-rêverie et l'histoire ne m'intéressait pas.
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Laura, une jeune femme aux origines bretonne et galloise, est agent immobilier depuis peu. Certains appartements parisiens qu'elle fait visiter lui causent des angoisses oppressantes qu'elle ne parvient pas à comprendre et à gérer. D'autant plus qu'elles sont exacerbées par un rêve récurrent qui met en scène une maison inconnue.

Euh… Comment dire ? Je n'ai pas grand chose à dire ! Que retenir de ce roman ? Pour moi, pas grand-chose. Une belle couverture et de bonnes idées (l'atmosphère gothique, la mélancolie, les songes, la poésie, le surnaturel), mais une forme et une construction qui ne conviennent pas. L'héroïne, éthérée, absente, ne m'a pas plu ; son passé, sa famille, son père, la maladie, tout cela par contre est très intéressant, mais trop secondaire à mon goût et surtout étrangement présenté. Tout est découpé selon une logique qui m'échappe. C'est trop abstrait pour moi ce genre de style, ça ne me parle pas. À la fin de l'ouvrage, la signification de la maison qui hante les rêves de l'héroïne nous est donnée, mais elle est trop simpliste. Et complètement sans intérêt, puisque c'est ce dont on se doutait depuis le début. Et qu'est-ce que ça apporte ? Rien.

Une quatrième de couverture alléchante, mais une grosse déception. Les dernières pages ont été lues à la vitesse v-v-prime, tellement j'en avais ras-la-casquette. Franchement, ceux qui ont aimé ce récit, je ne comprends pas ce qu'ils y ont trouvé.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Lady Hunt aurait pu être l'un de ces romans fascinants empreints d'une atmosphère gothique. Lady Hunt aurait pu être un petit bijou de littérature. le résumé au dos du livre dit que l'auteure réinvente le grand roman gothique anglais. Au mieux, elle essaie de s'approprier un genre qui ne lui correspond pas. Lady Hunt est un joyeux fouillis auquel je n'ai pas adhéré.

Si le style d'Hélène Frappat est beau et envoûtant, si sa plume vous séduit dès les premiers mots, ils n'apportent en revanche rien à l'histoire. À peine de quoi justifier votre lecture, de laquelle on est tiré par des phrases trop longues. Parfois, elles semblent ne rien vouloir dire. Parfois, il faut les lire à plusieurs reprises pour comprendre. le style, la plume sont importants mais ne soutiennent pas à eux seuls une histoire.

Après avoir interrompu ma lecture aux deux-tiers, j'ai parcouru les chroniques de membres de Livraddict. Certains n'ont pas été dérangés que des informations leur passent sous le nez ni que des détails soient incompréhensibles. Moi ça me dérange. Lady Hunt est un roman fantastique, ce qui ne signifie pas qu'il puisse être écrit sans queue ni tête. Certaines incohérences auraient pu servir l'intrigue si l'héroïne se posait les bonnes questions. C'est à se demander si l'auteure a rédigé son bouquin au pifomètre avant d'en dégager les grands axes. Que dire du fil rouge ? On le perd facilement. Deux pages dans le présent, trois dans le passé, une dans le rêve de l'héroïne. le tout saupoudré de passages en anglais. Un brin insupportable quand on ne parle pas un traître mot d'anglais. Heureusement, j'ai compris de quoi il était question mais quelqu'un d'autre n'aurait peut-être pas cette chance. Je déplore donc ce méli-mélo entre les périodes de la vie de Laura mais, au moins, cette façon de procéder a le mérite de distiller un bon suspense. Néanmoins, entre les ellipses, les pléonasmes (“monter en haut”), les incohérences (une maison qui change de nom sur deux lignes), on y perd vite son latin. Soit je n'ai rien compris et c'est la faute de l'auteur, soit ça manque de précisions et c'est toujours la faute de l'auteure.

Quant à l'héroïne, elle est d'une platitude ! Sa vie se résume à un boulot qu'elle n'affectionne pas particulièrement, à son amant et à ses rêves. Pas une fois, je n'ai ressenti sa détresse face à l'inexpliqué. Pas une fois, je n'ai tremblé pour elle. Il ne ressort rien de cette femme. Elle n'est que le personnage principal parce qu'il lui arrive des choses mais son récit n'est qu'une succession de blabla. Zéro profondeur, aucun charisme, elle n'est même pas attachante, à l'image de ce roman. Et les dialogues… "Il se tenait en face de moi : sa silhouette se détachait avec une netteté douloureuse sur la masse des corps et des visages devenus flous. Je ne sais plus lequel des deux a parlé le premier. Nous sommes restés au milieu de la pièce comme deux cailloux jetés l'un contre l'autre par les vagues. À chaque mouvement souterrain du courant, la mer, qui devrait nous éloigner, nous rapproche." C'est vrai que je parle comme ça à ma soeur tous les jours.

Lady Hunt aurait pu devenir tant de choses. Je préfère encore lire les oeuvres de “petits” auteurs. Pas besoin d'être chez Actes Sud pour nous servir une soupe pareille.

Ce livre a été lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2013, et je tenais à remercier Priceminister pour cette découverte.
Lien : http://www.terhischram.fr/po..
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La présentation en quatrième de couverture avait retenu mon attention pour ce premier livre de ma rentrée littéraire.

"Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d'une maison qui l'obsède, l'attire autant qu'elle la terrifie.
En plus d'envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu'il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l'héritage d'une malédiction familiale auquel elle n'échappera pas?

D'autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme [...]. Tandis qu'elle fait visiter un appartement de l'avenue des Ternes, Laura est témoin de l'inexplicable disparition d'un enfant. [...]"



Il n'en fallait pas plus pour frapper mon imagination et me donner envie d'ouvrir ce livre publié chez Actes Sud, dans ce format que j'apprécie tant.

Malheureusement, mon plaisir s'est arrêté là. Je n'ai absolument pas accroché au style de l'auteure. Trop hermétique pour moi. Pourtant, il y a d'excellentes idées : Laura Kern est une jeune femme dont les doutes ont de quoi susciter l'émoi, angoissée qu'elle est à l'idée de souffrir de cette maladie qui a poussé son père au suicide et qui a convaincu les gens qu'il était un ivrogne. Ce père est une figure omniprésente dans l'esprit de Laura et de sa soeur. Il les hante. Il les terrifie par ce qu'il leur a probablement transmis. Il existe des tests qui permettent d'être sûres, mais vaut-il mieux vivre dans l'incertitude et dans l'espoir ou dans la certitude de sa mort?

Les dialogues, quand il y en a, sont vifs et très humains.

Mais voilà, il n'y a pas tant de dialogues que cela et le reste est à mes yeux formulé dans une prose récalcitrante à se laisser déchiffrer. D'autant plus que tout le livre est scandé par un poème en anglais de Tennyson dont nous n'avons pas la traduction tout au long du livre. Et mon anglais n'est guère suffisant pour traduire et cerner toute la saveur de ce poète. Cela m'a vraiment freinée. le fait de trouver sa traduction tout à la fin du livre, comme une révélation suprême, n'a pas été un soulagement, juste une frustration supplémentaire qui n'a en rien réglé les difficultés que j'ai éprouvées à entrer dans un univers qui m'était totalement étranger. Jusqu'au bout, j'ai cru que je parviendrais à dissiper les brumes de mon incompréhension. Il n'en a rien été.

Je ressors donc de ce livre sans en avoir rien retiré, rien d'autre que le sentiment d'être passée, peut-être, à côté de quelque chose.

Ou peut-être pas...



Un extrait :



" Dans l'allée, je trébuche et tombe à genoux.

Les bras métalliques de la grille se referment, clac!

Je suis dedans.

Je ramasse des poignées de cailloux et remplis mes poches.

Prisonnière, dedans.

J'attrape un caillou au fond de ma poche, je lève le bras, et je vise.

Brume, brume, brume...Où te caches-tu, petite brume?

La brume est dedans!

Les murs, les fenêtres, le toit recrachent des vapeurs de brume.

Feu! En plein dans la fenêtre au rez-de-chaussée, je tire!

LA MAISON A MAL!

Feu!

Une poignée entière de graviers sur les fenêtres, les murs, le perron.

Cri de joie!

LA MAISON RIT!

LA MAISON SE MOQUE!"
Lien : http://laplumeetlecrin.blogs..
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