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2,83

sur 142 notes
Une maison dans la brume. Un songe récurrent. le spectre d'un mal héréditaire. Un petit garçon happé par les murs d'un appartement. Voilà des indices prometteurs d'une ambiance ésotérique, d'une histoire mystérieuse, où réalité et rêve se confondent pour mieux perdre narrateur et lecteur

Et pour ça, oui, le lecteur s'est perdu. Pas de point d'accroche avec la narratrice, dont les quêtes se mêlent pour ajouter à la confusion. Impression de répétitions (plus de cent fois le mot "ombre", 89 "brume", 64 "feu", plus de 100 "rêves" sur moins de 300 pages....). Les écrits intercalés en italique (poèmes, rêves?) n'apportent pas d'intensité au récit.

C'est donc un rendez-vous raté. Les promesses d'enchantement se sont évanouies dans la brume omniprésente, et le secret de famille élucidé n'a délivré que la narratrice.

Un point positif, les strophes du magnifique poème The Lady of Shalott d'Alfred Tennyson, qui évoque la légende arthurienne et fut une source d'inspiration pour les adaptations de poèmes celtiques de Loreena MacKennit, ainsi que pour Agatha Christie dont le roman " le miroir se brisa" reprend en prologue les vers :

The miroir crack'd from side to side
"The curse is come upon me" cries
The Lady of Shalott



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je vais aller un peu à contre-courant de la plupart des critiques sur le livre de Babelio, mais tout en étant d'accord avec elles sur le constat sur le livre.

Oui le livre est un peu brouillon et on ne s'y retrouve pas trop. On nous parle d'une maladie héréditaire, d'un héritage familial lourd, mais aussi d'un don, de rêves prémonitoires ou non, de maisons qui hantent les rêves mais sont elles-mêmes hantées, d'une agente immobilière qui cherche à soigner les clients qu'elle côtoie en leur trouvant les maisons qui vont combler leurs angoisses et en prenant semble-t-il soin avant de désenvouter ces lieux chargés d'esprits. Bref, on perd un peu le Nord et l'auteur ne nous tend pas vraiment de boussole, ne nous guidant que par des poésies ou des chansons en anglais que le personnage principal semble parfaitement comprendre... grand bien lui fasse !

A lire ce paragraphe on pourrait se dire "Erreur de clic, c'est deux étoiles, pas quatre". Et bien non, car tout ce bric à brac m'a pour le coup bien emporté. Les répétitions de mots lancinantes (oui on ne parle quasiment que de brume, de rêve, de maison, de flamme, de rousseur...) ont installé pour moi une atmosphère oppressante qui ne m'a pas lâché tout au long du roman. le mystère est là et le style, au delà de ces répétitions, est souvent très poétique avec des images qui marquent. J'adore quand mon esprit cartésien ne peut que comprendre qu'on soit troublé aussi par certains phénomènes paranormaux qu'on préférerait expliquer par la maladie, qui est pourtant ici mortelle.

En plus, au delà de toute cette atmosphère ésotérique, il y a aussi la belle et triste histoire d'une famille brisée par cette même maladie, un beau couple d'amoureux donnant naissance à deux soeurs soudées et solidaires. Et je terminerais par cette belle phrase d'un père à sa fille en version originale "You have a great power on me : use it wisely" (allez, je suis magnanime avec les monolingues, je propose ma maladroite traduction "Tu as un grand pouvoir sur moi, utilise le avec sagesse") Cet aveu de faiblesse du parent envers son enfant est peut-être dangereux mais il sonne tellement juste en moi.
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Des maisons aux pouvoirs étranges
Des miroirs aux reflets dérangeants
Des portes qui refusent de s'ouvrir
Des rêves traumatisants
Une malédiction héréditaire
Des poèmes et des chansons
(… et une cigarette toutes les vingt pages)
Telle est la vie de Laura, qui travaille dans une agence immobilière, oscillant entre déséquilibre et folie ;
Un récit compliqué, dans un style qui ne l'est pas moins.
Une envie fréquente d'arrêter cette lecture obsédante et tourmentée, et puis, de page en page, le malaise qui perdure, jusqu'à la fin qui m'a laissée plus que perplexe.
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Livre lu en diagonale...

Livre à l'atmosphère étrange et mélancolique, entre fantastique et sortilèges, qui trouvera peut -être son public chez les amateurs du genre.

Etant largement analysé dans les critiques de Babelio, je me contenterai d'exprimer mon manque d'intérêt pour cette thématique, tout en reconnaissant le talent narratif élégant et la jolie plume d' Hélène Frappat. L'auteure a su créer une ambiance, un "entre deux" irréel, entre explication rationnelle médicale et croyance extralucide. C'est souvent délirant, parfois incompréhensible mais toujours poétique.

En dépassant cette accroche littéraire, j'ai été plus sensibilisée par l'effrayant concept de maladie familiale inguérissable, dont on veut connaitre ou ignorer le test-diagnostic, avec le lot de conséquences induites vers un avenir certain ou incertain. La chorée de Huntington est un enfer, une maladie évolutive aux conséquences terribles, imposant des choix dramatiques. La question de "savoir ou ne pas savoir" ouvre le débat mais reste un choix personnel.

La notion d'enfermement est judicieusement transcrite entre des maisons hantées par des esprits malins et une maladie sournoise qui s'est invitée traitreusement. Une symbolique pour la sensation d'intrusion que toute maladie évoque à celui qui la subit.

Livre mystérieux, onirique et insaisissable...
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Recu avec opération Price Minister les matches de la rentrée littéraire, mais en second livre, celui du parrain, ce livre qqui se veut comme une résurrection du grand roman gothique anglais est malgré son ambition un échec sur pas mal de plans: l'aspect surnaturel fonctione que très rarement, certaines pistes explorées au début ne sont pas du tout exploitées, et pas mal de scènes et de situations ne sont vraiment pas loin du ridicule... quelques points positifs, dont une approche assez originale d'une maladie que je connaissais pas la chorée de Hutington, maladie héréditaire dont est victime le père de l'héroine et qui laisse planer une vraie menace pendant quelques temps sur l'intrigue, mais rien qui n'empeche ce livre de passer à coté de son sujet...une fausse bonne idée comme on dit!!
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La quatrième de couverture de Lady Hunt de Hélène Frappat avait tout pour me séduire : une disparition d'enfant mystérieuse, une maison qui hante les rêves d'une jeune femme, une malédiction familiale et des promesses de roman gothique.

Malheureusement, Lady Hunt ne tient pas du tout ses promesses. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire: je me suis sentie perdue entre les événements présents, les flashbacks et les cauchemars de la narratrice. Je n'avais rien à quoi me raccrocher car je n'ai ressenti que peu d'intérêt pour Laura Kern, l'héroïne du roman, et les membres de sa famille.

Les révélations qui émaillent le récit sont décevantes : le mot malédiction m'avait fait penser à quelques actes de sorcelleries alors qu'il n'en est rien ; la disparition de l'enfant n'est qu'un prétexte et pas du tout un élément majeur de l'intrigue et la clé du rêve m'a laissée sur ma faim.
Le récit est très long à démarrer, il ne se passe presque rien et, quand enfin ça bouge un peu, l'histoire s'arrête ! C'est très frustrant : le roman s'achève au moment où il devait commencer. La première chose qui m'est venue à l'esprit à la fin de ma lecture est : tout ça pour ça ?!

Le style de Hélène Frappat n'est pas des plus plaisants car elle utilise sans cesse les mêmes mots : brume (le seul élément gothique du livre soit dit en passant), ombre, incendie, feu, chevelure rouge, rêve... Elle répète sans cesse les mêmes strophes du poème The Lady of Shalott d'Alfred Tennyson au point que j'ai fini par ne plus les lire. Quant aux rares dialogues, ils frisent le ridicule.

Je ne sais pas trop où voulait en venir Hélène Frappat avec son roman, je suis restée à la porte de ce récit banal et ennuyeux. J'espérais frissonner, je n'ai fait que bâiller.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
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Nouveau roman choisi parmi cette rentrée littéraire, Lady Hunt d'Hélène Frappat a bien des points communs avec Laura Kasischke et Sylvie Germain. L'ambiance mystérieuse, évanescente de l'une et la quête des origines de l'autre.

Laura Kern, piètre négociatrice immobilière, qui fricote au passage avec son patron, assiste impuissante à la disparition d'un enfant lors de la visite d'un appartement. Il faut préciser que Laura est particulièrement sensible à ce genre de phénomène, elle rêve très souvent de la même maison au bord de la mer, ce rêve finit par tourner à l'obsession. Elle craint surtout que ces manifestations étranges soient les premiers signes de la maladie de Huntington. Cette maladie héréditaire est une épée de Damoclès pour Laura et sa jeune soeur Elaine, enceinte de son premier enfant. Pour elles, l'heure est à la réflexion, faut-il ou non faire le test ? Dans cette famille déchirée par la maladie, Laura cherche ses racines entre la Bretagne et le Pays de Galles, d'où son père était originaire. le roman mêle français et anglais, la langue du mystère ; le recueil de poèmes de Tennyson offert par son père, lui sert de fétiche auquel se raccrocher, véritable fil rouge du récit, je redoutais pourtant les flashbacks, les récits des rêves, mais cela s'enchaîne plutôt bien.

Hélène Frappat livre avec Lady Hunt, un très beau roman, envoûtant, sur la transmission, au sens le plus large, ce que les parents laissent à leurs enfants, les biens, la langue, la maladie avec lequel on ne s'ennuie pas une seconde.
Lien : http://bene31.canalblog.com/..
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Les maisons vivent et gardent en leurs murs la mémoire du passé. Il en est de gravement malades, qui diffusent tristesse et désolation : il arrive qu'on y disparaisse dans une faille d'oubli recouvrant un secret de famille mortifère.
La maladie transmise par les aïeux, le chagrin, la peur rôdent.
On craint le sang qui coule dans ses propres veines. Est-ce lui qui nous empêche d'échapper à la malédiction ancestrale et de vivre ?
Il est possible aussi que l'enchantement se dénoue.
Il faut essayer.
La dame de Shallot a perdu la vie en quittant l'île solitaire d'où elle ne voyait que le reflet de la réalité. Pour rejoindre l'amour elle a couru ce risque. Est-il certain que sa fuite ne l'ait pas au contraire délivrée du sort qui la tenait prisonnière en une geôle, défunte dès que née ?

Livre poétique imprégné de la poésie du poète Alfred Tennyson.
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Habituellement, je rédige ma chronique au plus tard 2 jours après avoir terminé l'ouvrage mais avec Lady Hunt, j'ai eu besoin de temps pour analyser mon avis (je savais que j'avais aimé mais je ne savais pas comment faire passer le message).
Tout au long de la lecture, j'ai été captivée par la vie de Laura, une trentenaire un peu perdue, hantée par ses cauchemars et prise au piège de son passé.
Le livre est très décousu (ce qui, a priori, a dérouté certains lecteurs) et je trouve qu'il colle parfaitement à l'état d'esprit de l'héroïne. Elle part dans tous les sens, commence des choses sans les terminer et les chapitres se succèdent aussi un peu de cette façon. Ce style m'a beaucoup plu (ça m'a rappelé le livre La Route).
J'ai été tenue en haleine tout au long de ma lecture et j'avais peur d'être déçue par la fin (c'est souvent comme ça quand j'aime bien un livre car il m'est trop souvent qu'une fin un peu bâclée gâche tout). Heureusement, il n'en fut rien. J'ai trouvé la fin très bien, en cohérence avec le reste de l'ouvrage.
J'ai beaucoup aimé toutes les références à la Bretagne et à la Grande-Bretagne, le côté mystérieux du livre où on ne sait jamais si on bascule dans l'irréel ou si ce sont juste les rêves de Laura.
Par contre, je tiens à vous mettre en garde, le style de l'ouvrage est particulier et pourrait ne pas plaire (comme pour La Route). Mais si vous aimez les styles décousus et que vous n'avez pas peur, je vous le conseille. C'est une petite perle !
En bref : à lire !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/1..
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Lady Hunt, c'est le fantastique à l'anglaise. Prenez une tasse de thé, lisez les petits chapitres et délectez-vous-en en silence et avec patience. Vous n'aurez vos réponses qu'à la toute fin du livre. On y parle de secrets de famille, de malédictions, d'enfants aspirés par l'âme d'une maison ou encore de rêves prémonitoires. Vous picorerez l'histoire de Laura à la façon dont elle la vit : un jour à paris, un jour à Londres, dans sa chambre ou dans un vieux grenier, vingt ans plus tôt ou coincée dans son Rêve qui s'enfuit de son appartement.
Sans renouveler le genre, Hélène Frappat signe un roman qui joue avec l'irréel tout en donnant une justification scientifique qui ne suffit pas pour résoudre l'énigme qu'est Laura Kern.

[...]

En bref, de bonnes qualités littéraires, mais un fantastique plus contemplatif que dénonciateur et instigateur. Parfait pour ceux qui veulent se nourrir du petit frisson de l'automne. J'ai pu lire ici et là que le roman contenait des lieux communs qui pouvaient exaspérer les habitués du fantastique, pour ma part, je dirai que je l'ai lu comme un roman contemporain qui veut juste raconter une histoire. Il a quelques défauts qui font que je n'ai pas eu le grand coup de coeur, mais il se lit bien.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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