Plutôt satisfait de cette lecture !
Je suis un très grand fan de la saga de Numéro Quatre et même si avec du recul les premiers tomes sont très « science-fiction pour ados » je les relis avec plaisir et nostalgie. C'est la raison pour laquelle, ni une ni deux, j'ai acheté Generation One, sequel assumé de la première série de
Pittacus Lore. Quelques (gros) clins d'oeil aux anciens personnages, mais un nouveau casting tout beau tout Neuf (ou presque : Ran, Nigel et Caleb étant déjà apparu auparavant). Avant de parler de l'intrigue, ou du monde géopolitiquement chamboulé par la présence des Gardanes, parlons-en de ces nouveaux personnages. Pour ma part je les aime bien, même si je ne les trouve pour le moment pas très étoffés, on sent qu'ils traînent leurs démons qui tôt ou tard referons surface. J'aime particulièrement Caleb et Isabela qui sont, j'ai l'impression, moins clichés. Juste Kopano, le ravi de la crèche loyal-bon, me tape littéralement sur les nerfs mais après tout, peut être que c'est lui l'originalité du casting, le seul qui n'a pas de traumatisme originel…
La tournure qu'a pris la politique mondiale en réponse à l'apparition des Dons me dépasse un peu : que l'ONU prenne en main les choses, soit, mais ça m'étonnerait que les différents pays du monde acceptent de se séparer des atouts que représentent les Gardanes. Aussi, et c'est bien ce que Taylor met en évidence, les Gardanes humains sont plus ou moins forcés de rejoindre l'Académie – on ne parle nulle part de ceux qui auraient fait de la résistance – avec obligation ensuite de servir cinq ans avec les Casques Bleus, bonjour la protection des droits de l'Homme ou des droits de l'enfance. Ce qui manque du coup, c'est le point de vue de l'opinion publique qui est peu développé (les gens ont peur cf les Moissonneurs), et apparemment tout le monde est d'accord pour dire que les Gardanes sont bien mieux dans leur enclos aux Etats-Unis et on en parle plus.
Concernant l'intrigue, c'est plaisant. Pas de truc complétement fou ou de rebondissements incroyables mais ça tient en haleine. Avec de l'action, de l'amitié, et re de l'action.
Point positif : Einar, il n'est pas aussi horrible que Kilgrave dans
Jessica Jones côté manipulation mentale, mais il a peu de limites morales – merci, car je déteste les méchants en carton.
Voilà voilà, j'ai bien aimé, j'ai retrouvé le rythme et le style auquel j'avais accroché dans la série précédente et j'ai hâte que sorte la suite.