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C'est par pure nostalgie qui je me suis lancé dans "Emblem of Roto", qui nous parvient en France plus de 20 ans après sa sortie au Japon, mais je n'attendais pas du tout à autant à prendre autant de plaisir avec ce cycle fantasy ! (C'est bien dommage de sortir ce titre avec autant d'années de retard tant il constitue une parfaite introduction au monde du manga pour les plus jeunes donc un excellent kodomo = manga jeunesse, mais du coup l'édition française bénéficie directement des améliorations apportées par l'édition perfect japonaise)


"Emblem of Roto" est l'un des très nombreux avatars de la franchise "Dragon Quest", issue d'une série de JRPG cultes au Pays du Soleil Levant mais encore trop méconnue de par le monde (à cause de guéguerres commerciales absolument débiles dont je vous épargnerais le récit). Culte au point qu'il fut décidé par les plus hautes autorités que les nouveaux opus sortiraient désormais le weekend, la sortie de chaque épisode de la saga étant accompagné de vagues massives d'absentéisme à l'école puis au travail… ^^
Cette saga doit sa popularité à sa simplicité : dans un univers fantasy générique un héros héroïque, dont le nom est « le héros » et qui appartient à la classes des héros, doit combattre des méchants maléfiques à l'aide d'un groupe de compagnon appartenant aux classes des guerriers, des budokas, des prêtres, des magiciens ou des sages biclassés prêtres et magiciens. Il va donc vivre moult aventures et périples, rencontrer de nouveaux alliés et rallier à sa cause des champions adverses, tout ce beau monde devenant de plus en plus puissant pour affronter des ennemis de plus en plus puissants jusqu'à l'inévitable surpuissant boss de fin (souvent à tiroir, dans la plus grande tradition vidéoludique ^^). Evidemment, les méchants ne pensent qu'à semer mort et chaos pour dominer le monde tandis que les gentils sont unanimement animés par l'amitié, le courage et l'esprit de sacrifice. Déjà vu certes, mais quand c'est bien fait l'esprit bon enfant de l'ensemble marche toujours très bien !
Ajoutons également un magicbuilding complètement dédié au gaming avec des sorts à plusieurs niveaux de puissances avec les versions « normal », « super », « méga » voire « giga »... (On pourra apprécier ou déprécier le fait qu'on traduise les sorts en française plutôt que de garder le japonaise : à chacun ses goûts me si personnellement je trouve que cela sonne assez mal en français.) Et puis cela fait toujours plaisir de retrouver les éléments récurrents de la franchise : les slimes, le phénix Empyréa, le brassard météore, l'épée faucon…
Mais cette saga doit sans doute son succès d'abord et surtout à celui qui est chargé des graphismes des personnages et des créatures depuis le tout début de la saga, à savoir le mangaka le plus populaire de tous les temps après Ozamu Tezuka le dieu du manga : Akira Toriyama, l'auteur des Saintes Écritures de "Dragon Ball" !!!


"Emblem of Roto" se déroule entre "Dragon Quest I" et "Dragon Quest III" et présente la particularité de raconter l'histoire de trois héros au lieu d'un seul :
- Arus, héritier de Carmen le royaume du Sud, promis au mal mais sauvé par les siens d'une funeste destinée
- Alan, héritier de Loran le royaume du Nord, qui a rejoint le côté obscur de la force en remplacement d'Arus
- Aster, leader et symbole de la résistance d'Alefgard le royaume souterrain où le soleil ne se couche jamais

Ce tome 1, qui ne cache aucunement qu'il est d'introduction et d'exposition, est divisé en 3 niveaux qui font office de chapitres (ben oui, à l'arrivée tout est tiré d'un JRPG ^^) :
- dans le niveau 1, intitulé « La naissance du prince Arus », le roi de Carmen tombe sous l'influence d'une statuette maléfique qui lui commande de dédier son fils aîné qui vient de naître aux forces des ténèbres en le nommant « Jagan »… Mais le sage Tarkin et le brave Bolgoi permettent à l'intrépide et courageuse Lunafrea de sauver Arus de sa sombre destinée avant que ces derniers ne soient recueillis par Guilan et Kira, un marchand des sables et son fils adoptif.
- dans le niveau 2, intitulé « La victoire de l'amitié », Arus et Kiran désormais amis d'enfance s'entraînent sans relâche pour pourfendre les forces du mal et sont confrontés à leur première épreuve… Belle opposition entre le démon chat/chauve-souris (offrant opinément un chouette clin d'oeil au Batman version de Tim Burton) qui n'hésite pas à sacrifier son ami le troll par pur carriérisme et Arus & Kira qui n'hésitent pas à se sacrifier l'un pour l'autre par pur altruisme !
- dans le niveau 3, intitulé « Kadal le sage », après une altercation avec un dragon Arus et Kira entament leur apprentissage (= séance de power-up ^^) dans la Tour des Mirages auprès du dernier compagnon encore en vie de Roto le défunt héros…
Oui Arus ressemble à Sangohan, oui la relation Arus/Kira emprunte à la relation Goku/Krilin, oui le prêtre Tarkin présente de faux airs de Kamé Sennin, oui le moine Tao présente de faux airs de Karine senseï… C'est aussi pour cela que cette série fantasy est assez cool ! ^^

Les dessins de Kamui Fukiwara sont vraiment très agréables même si certains pourraient leur reprocher leur côté old school : moi, j'y ai retrouvé le découpage hyper fluide, la mise en scène hyper dynamique, le charadesign travaillé et les arrière-plans soignés d'Akira Toriyama donc c'était bonnard !
Pour ne rien gâcher, les illustrations de couverture sont une invitation à l'aventure et de tomes en tomes les dos de chaque volume forme un frise très sympathique : des petits plus qui font toujours très plaisir !
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Il faut savoir que ce récit se situe entre Dragon Quest 3 et Dragon Quest 1. Il faut être fan de cette saga pour apprécier en profondeur. Il faut également bien que j'avoue que ce shonen d'aventure décliné en jeu vidéo n'est pas mon univers. J'ai tellement lu d'autre chose ou été imprégné par d'autres univers que je ne peux tous les connaître. Je n'ai pas d'à priori négatif sur la fantasy que j'aime bien au contraire.

Mon sentiment après cette lecture est celui de m'être un peu ennuyé. Ce n'est guère passionnant à souhait. On le lit mais il n'en ressort pas grand-chose. le grand frisson ne sera pas consacré en lisant Dragon Quest, il faut le savoir.

Visiblement, cette série existe depuis les années 90 avec 19 millions de lecteurs rien qu'au Japon. L'éditeur a profité du matériel de l'édition perfect et propose ainsi des planches retravaillées. Pour moi, c'est un peu désuet avec ce qui se fait actuellement.
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Un premier tome trépidant en trois parties avec le rappel de l'Histoire et de la naissance du héros, la première tentative d'assassinat par les démons et enfin la rencontre avec le maître et le début de l'apprentissage en duo.

Comme un parfum de Dragon Ball qui flotte sur les graphismes, des personnages attachants, de l'humour, de l'émotion (l'épisode avec Zebul m'a tiré les larmes), de la magie, des combats, des méchants vraiment méchants, et des héros "loyal bon" . Bref un univers d'héroic fantasy comme on les aime.

En somme : de chouettes graphismes, des personnages emblématiques, une histoire qui s'annonce palpitante. Un vrai régal pour les amateurs du genre.
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Dragon Quest, Emblem of Roto, tome 1 de Kamui Fujiwara, Kioon
Dragon Quest est à l'origine un jeu vidéo à succès, puis un dessin animé célèbre en a été tiré, il s'agit de Fly qui est passé dans nos contrées, voilà bien longtemps, et on retrouve, à nouveau, cet univers dans cette nouvelle série.
Dans le royaume de Carmen, le roi, descendant de Roto, doit affronter une horde de démons, mais au cours d'une bataille, un monstre prend possession de son corps, détruit le royaume et tente de tuer son fils nouveau-né. Heureusement, le prince Arus échappe à la mort grâce à la guerrière Lunafrea. Dix ans plus tard, Arus va devoir affronter de nouveaux démons.
J'ai beaucoup aimé retrouver un univers que je connaissais déjà, même si Fly n'était pas mon dessin animé préféré, on sent vite que l'histoire va se complexifier car Arus va devoir affronter son cousin possédé par le mal. Cependant, tout ça n'est pas très original quand on a vu des animes évolutifs de type Dragon Ball.
Par ailleurs, j'ai eu bien du mal à me faire au graphisme un peu vieillot.
Lien : http://orichan.canalblog.com..
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Un manga d'aventure où les lecteur.ices suivent la quête de héros.
Inspiré du jeu vidéo Dragon Quest, les fans retrouveront les ingrédients qui ont contribué au succès de la série.

Mon avis : un manga que j'ai moyennement apprécié car ce n'est pas mon type de lecture préféré.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babélio ainsi que la maison d'éditions pour ce partenariat ^^



Tiens, il me semble que je n'ai encore jamais chroniqué de mangas ! Pourtant j'en lis, enfin j'en ai lu pas mal à une époque, mais c'est vrai que ces derniers temps, j'en lis moins, faute de temps :s Pourtant c'est pas l'envie qui manque... J'ai d'ailleurs pas mal de séries d'entamées, faudrait que je songe à les poursuivre/terminer un jour quand même. Faut dire aussi que vu que c'est mon boss mon "dealer" de mangas, ça aide pas à me rappeler où j'en suis dans telle et telle série.

Breeeeeef !



Quand j'ai vu Dragon Quest dans la dernière liste des partenariats de Babélio, ça me disait vaguement quelque chose. J'ai dû en entendre parler grâce aux jeux vidéos peut-être (vu qu'ils sont tirés de là apparemment ? ou c'est l'inverse ?), enfin voilà, ça m'a donné envie de découvrir.

Et donc ?



Donc, pour un 1er tome, ce qui signifie donc souvent présentation des personnages, mise en place de l'intrigue, découverte de l'univers, j'ai trouvé ça pas mal, mais pas non plus de quoi me donner une furieuse envie de lire la suite là-maintenant-tout-de-suite. le début est d'ailleurs assez brouillon à mon goût, et les dessins sont parfois difficiles à suivre.

C'est vraiment un tome d'introduction, et ça manque, pour moi, de consistance et de profondeur. Et sur l'ensemble d'ailleurs, que ce soit personnages, intrigue ou univers.

J'ai également trouvé que certains dialogues étaient un peu "niais".

Je n'ai pas pour autant passé un mauvais moment, mais voilà, je ne me suis pas extasiée non plus. Et bon, à vrai dire, je ne pense pas lire la suite, sauf si l'occasion se présente.



En résumé, un avis court, mais bon, un manga quoi ^^ Donc voilà, c'est pas mal, mais ça se met en place doucement, et il y a un manque de consistance global tant sur la présentation de l'univers que sur les personnages ou l'intrigue.

Lien : http://asuna.eklablog.com/dr..
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Dragon Quest : Emblem of Roto est la deuxième adaptation en manga de la célèbre franchise de jeux vidéo japonaise.
L'histoire tourne autour d'Arus et de ses amis ; ils vivaient des jours paisibles jusqu'à ce que des monstres attaquent leur oasis ; les gardiens d'Arus révèlent alors qu'il est un prince et un descendant de Roto, le héros de Dragon Quest III. Arus part dans une quête épique pour trouver les guerriers sacrés, les descendants d'autres héros, et sauver le monde de la destruction. Selon le mangaka, Chiaki Kawamata, l'histoire se passe entre Dragon Quest III et Dragon Quest (le III étant une préquelle du premier).
Le manga s'adresse évidement aux fans de Dragon Quest, qui trouveront différentes références au jeu. Les personnages principaux font référence aux vocations de Dragon Quest III : Arus est le héros, Kira est le guerrier, Yao est l'artiste martial, Poron est le bouffon. On retrouve les monstres classiques du jeu (Gluant, Vampivol, Smilodon, Fantôme…) et les sorts classiques (Crame, Glace, Tornade…), mais l'auteur a également créé des monstres plus terrifiants (Homme-Panthère, Centaure Foudroyant, Sphinx Géant…) ainsi que des sorts plus puissants (Tornade-Crame, Double Bang…). Certains des personnages du jeu ont une influence dans le manga, comme Roto, Rubyss (la déesse de DQ3 et DQ6), Baramos (l'antagoniste de DQ3) et le Dragonlord (l'antagoniste de DQ1).
On retrouve également les codes classiques de l'héroïque-fantasy : l'action se passe dans un monde magique ressemblant à l'Europe médiévale, des monstres maléfiques veulent tout détruire, le héros découvre qu'il a un héritage caché, faisant de lui le seul à pouvoir sauver l'humanité, il se lance dans une quête, rencontre des alliés puissants, combat des monstres divers et variés (bêtes féroces, créatures marines démons, dragons, zombies…) et ainsi de suite. le scénario peut sembler « cliché » mais il présente assez de profondeur pour être captivant et épique.
Et bien entendu, le manga s'adresse à ceux qui aiment l'action : des duels à mort jusqu'aux batailles à 1 contre 1000, il y en a pour tous les goûts. Les combats sont toujours acharnés, les héros doivent se surpasser et travailler ensemble pour vaincre des ennemis toujours plus forts.
Un reproche pouvant être fait à Emblem of Roto est que l'histoire est parfois trop proche des jeux, faisant des références que seuls les fans peuvent comprendre. Cependant, l'auteur présente des évènements plus sombres et des intrigues plus réalistes que dans un Dragon Quest classique (principalement, le rapport à la mort et à la fatalité). Les personnages, aussi bien les humains que les monstres, ont plus de profondeur que dans les jeux, avec leurs personnalités bien définies, leurs joies, leurs problèmes, leurs faiblesses et leurs développements (l'un des antagonistes, Jagan, gagne en humanité et en complexité au fil de l'aventure). Les dessins du manga sont proches des designs des jeux, mais ils sont plus marqués et plus sombres, surtout pour les monstres, afin de souligner l'ambiance inquiétante et dramatique. Au final, même ceux qui ne connaissent pas Dragon Quest peuvent apprécier le manga.
Le manga n'a jamais eu autant de succès que Dragon Quest : la quête de Daï, la première adaptation en manga de la franchise, sortie 2 ans auparavant : Emblem of Roto est plus court (21 tomes contre 37), n'a pas eu d'adaptation en dessin animé (sauf un film en 1996, complétement différent de l'original), et n'a pas eu d'impact important sur la série (Daï a inspiré le système des « compétences » et de nouveaux sorts dans les jeux).
Cependant, Chiaki Kawamata fit une suite à son oeuvre en 2005 : Dragon Quest : Emblem of Roto – Les Héritier de l'Emblème ; elle s'est terminée en 2020, avec 34 tomes et profite du nouvel animé de Daï pour être republiée en France.
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très bon livre
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