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Georg menait une vie ordinaire jusqu'au jour où on lui tendit une lettre de son père décédé. Il n'avait que 4 ans lorsqu'il l'a perdu. Adolescent aujourd'hui de 15 ans, Georg n'a aucun souvenirs de lui, hormis cette lettre et quelques photos dans un album.
Dans cette lettre remplie de jolies citations sur le sens de la vie, son père lui raconte son histoire d'amour avec la mystérieuse belle aux oranges.

Qui est la belle aux oranges ? À vous de le lire pour le découvrir !

Une douce et douloureuse balade à la fois, ce livre nous envoûte. J'ai trouvé que ce livre était super bien écrit, j'aime beaucoup la plume de Jostein Gaarder.
Il m'a apporté une bonne philosophie sur la vie avec beaucoup de citations sur le bonheur et l'amour, dont une que j'ai pu vous partager dans un précédent post.

En voici une autre qui est forte de sens pour moi : ‘'De mon père, j'ai hérité d'un profond chagrin, celui de devoir un jour quitter ce monde. Mais j'ai aussi hérité d'un oeil pour voir combien la vie est fantastique. ‘'

Roman jeunesse, celui-ci peut apprendre aux enfants et adolescents la beauté des choses et le courage qu'il faut avoir pour affronter des obstacles de la vie.
Mais ce livre est avant tout, une hymne à l'amour.
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Georg a 14 ans lorsque sa grand-mère retrouve dans la vieille poussette rouge familiale une lettre. Cette lettre va semer le trouble et la fébrilité dans la famille de Georg car l'expéditeur est son père… décédé depuis 11 ans. Incrédule, Georg découvre une longue lettre rédigée par son papa quelques temps avant sa mort. Sous la forme d'un conte de fées, Jan Olav, le père, déroule l'histoire de « la belle aux oranges », la jeune fille mystérieuse rencontrée dans le tramway et dont il tombe amoureux. Georg devient lecteur attentif et mêle ses commentaires, ses réflexions, ses souvenirs aux écrits de son père.

C'est un roman d'initiation par procuration où le père libère la parole intime et urgente. le père veut garder son rôle de père au-delà de la séparation, au-delà de la mort. Par le biais de ce beau conte, il souhaite aider Georg à construire sa vie d'adulte en lui inculquant les valeurs qui étaient les siennes. Son but est d'offrir à son fils des clefs pour mieux comprendre son histoire et son environnement et aussi pour mieux connaître celui qui fut son père. Cet héritage, qui aurait pu être un poids pour Georg en dévoilant, par exemple, des secrets de famille indigestes, est un soulagement, une force nouvelle mais aussi un questionnement pour cet ado. le récit de "la belle aux oranges" débouche sur une réflexion relayée au fils par le père sur le sens de la vie et la recherche du bonheur.

L'idée d'écrire une lettre qui ne sera lue, par nos proches, qu'après notre mort peut déranger. Elle fait d'ailleurs débat au moment où se développent les sites proposant ce service. Ici, rien de morbide ou d'indécent, juste un tissage d'amour, de tendresse, de plénitude et de don de soi.


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Au travers d'une histoire de rencontre, de recherche de l'âme soeur, une approche de la grave question: la vie vaut-elle la peine d'être vécue?
Une histoire de vie, donc, mais aussi de mort, mais aussi d'amûûûr, pleine de sensibilité.
Pour les aspects que je n'ai pas trop aimé, l'alternance père/fils que j'ai trouvée un peu maladroite, et je n'ai pas trop non plus accroché à l'écriture elle-même, un côté un peu trop "simple", comme jeté sur le papier, avec un faux suspens, et des digressions bizarres et puis j'ai trouvé que le livre avait une approche thèse/antithèse/synthèse pas vraiment emballante.
Bref un avis en demi-teinte, parce que malgré tout, j'ai bien accroché à l'histoire belle et tendre, à cette idée que la beauté de la vie tient dans le moindre événement de la vie, le moindre vol de bourdon, la moindre étoile dans le ciel, la moindre orange sur son étal de marché...
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j'ai adoré ce livre , trés bien écrit , et qui pose beaucoup de question sur la vie et le fait de continuer à vivre et ses choix de vie
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Georg a quinze ans, il vit avec sa mère, son beau-père et sa demi-soeur. Un jour, ses grands-parents lui apportent une lettre de son père écrite il y a longtemps, avant la mort de celui-ci. Il lui raconte une histoire : La belle aux oranges.
J'aurais bien voulu aimer ce roman mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. le conte raconté par le père avait du mal à démarrer, beaucoup de répétitions. Parfois, je devais relire deux fois la même phrase pour comprendre. Peut-être un problème de traduction ? L'histoire n'est pas très longue et la suite se lit plus aisément. Un roman sur la vie, sur la mort pour faire réfléchir, dommage que la première moitié ne soit pas à la hauteur de l'autre moitié !
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Georg, 15 ans, reçoit une lettre de son père, décédé lorsqu'il était petit... Il ne se rappelle plus grand chose de ce dernier mais la lecture de la lettre lui rappelle quelques moments passés ensemble et surtout, il apprend le grand secret de son père: sa rencontre avec une mystérieuse "belle aux oranges"...
J'ai été un peu déçue par ce livre, que je trouve écrit un peu "simplement". C'est dommage car l'histoire de ce premier amour est touchante et prenante mais on s'enlise un peu entre le récit du père et les réflexions du fils. Malgré tout, quelques moments de poésie sauvent ce roman plein de bons sentiments.
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Georg a quinze ans et demi et il vit avec sa mère, son beau-père et sa demi-soeur à Oslo. Un jour, ses grands-parents paternels lui donnent une lettre que son père lui a écrite 11 ans auparavant, alors qu'il se savait condamné. La lettre va permettre à Georg de connaître son père, et de découvrir l'histoire de cette "belle aux oranges" que son père a aimé comme un fou.

Ce roman est vraiment excellent. L'histoire est très bien racontée. La rencontre entre La Belle aux oranges et le narrateur est magnifique, pleine de poésie. Et ce livre fait réfléchir sur le bonheur, la mort... le récit alterne entre la lettre posthume du père et les interrogations du fils, qui tente de se rappeler ce père qu'il a si peu connu. C'est triste sans l'être vraiment, c'est beau et plein d'espoir. Un grand coup de coeur !
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Après une agréable surprise, Vita brevis, c'est sur une déception que je poursuis ma découverte de Jostein Gaarder en compagnie de Tête de Litote : La Belle aux oranges fut pour moi une lecture agaçante et ennuyeuse.

La forme épistolaire m'intéressait pourtant a priori dans ce roman : le jeune Georg reçoit une lettre de son père décédé dix ans auparavant. Laissée dans une poussette rouge, elle est retrouvée par la grand-mère du premier narrateur et remise à son destinataire âgé d'une quinzaine d'années. La narration est alors partagée entre le récit du père et les interventions du fils au cours de sa lecture. L'idée était plutôt bonne et permettait une certaine mise en abyme de la situation du lecteur : les questions que l'on pouvait soi-même se poser étaient relayées par Georg, et un dialogue s'installait en quelque sorte entre les deux personnages. Malheureusement, ces interventions m'ont davantage agacée que vraiment intéressée : tout comme son père, le narrateur annonce des explications à venir par la suite, des énigmes qui seront résolues, ce qui finit par tuer ma curiosité à force de l'aiguiser. le lecteur est laissé dans l'attente et le mystère de façon bien trop peu subtile à mon goût : je n'aime pas languir ainsi. de plus, les longs développements sur le télescope Hubble m'ont laissé indifférente. On n'apprend le sens de leur présence insistante qu'à la fin du roman, mais il est alors trop tard pour moi, l'ennui a déjà fait son travail de sape.

Et la Belle aux oranges du titre ?, pourriez-vous me demander. La longue lettre du père est censé raconter son histoire avec elle, mais j'ai eu le sentiment qu'on la cherchait plus qu'on n'apprenait à la connaître : cela prend une bonne moitié du roman plus exactement. Pendant ce temps de recherche, le père établit un certain nombre d'hypothèses sur lesquels il dit ne pas vouloir s'appesantir tout en le faisant tout de même et en alourdissant son récit du même coup. Lorsque la rencontre a enfin véritablement lieu, on apprend l'identité peu surprenante de la Belle : c'est là que j'ai été déçue par tant de mystère autour d'une jeune fille assez banale finalement. L'histoire est belle, mais m'a laissé un goût de « tout ça pour ça ? », de même que la fin. J'ai trouvé cette dernière vraiment peu subtile (le lecteur est suffisamment intelligent pour se sentir concerné sans qu'il soit nécessaire de s'adresser directement à lui de façon aussi pédagogique, il me semble) et assez prévisible.

En conclusion, l'histoire aurait pu être belle et touchante, mais elle est alourdie par de trop nombreuses digressions prenant sens trop tard et par un style inapproprié : Georg semble à la fois trop mature par les idées qu'il développe et pas suffisamment par la façon dont il les exprime. Une rencontre manquée pour moi.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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Le père d'un jeune garçon de 4 ans, médecin se sachant atteint d'une incurable maladie, écrit une longue lettre à son fils qui la lira plus tard, à 15 ans. Ce dernier apprendra à connaitre son père à travers le récit de la belle aux oranges. L'intérêt de ce roman réside surtout sur la débordante imagination du père qui voit en toutes choses un extrait de conte merveilleux et qui parsème son récit de fabulations originales et divertissantes. le roman alterne entre les passages de la lettre et la réponse du fils. Si cela aurait pu nous émouvoir, dans mon cas, ça n'a pas vraiment fonctionné. Tout de même d'intérêt.
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J'ai beaucoup aimé ce roman malgré quelques longueurs lorsque le papa laisse aller son imagination sur cette Belle aux oranges (comment elle vit, avec qui, son expédition ...etc).
C''est tendre, touchant, émouvant .....
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