AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Hélène Hervieu (Traducteur)
EAN : 9782020510608
446 pages
Seuil (04/09/2001)
3.51/5   136 notes
Résumé :
Le mystère de la vie sur Terre, un gecko bavard et philosophe, un étrange couple espagnol, Darwin et la sélection naturelle, le flamenco, Goya et la duchesse d'Albe, la biodiversité, le cœlacanthe, l'île du changement de date... et les 52 cartes du Manifeste. Science et écologie, mais aussi illusions, faux-semblants, trompe-l'œil et poupée russe, tout s'emboîte pour une histoire d'amour entre ailleurs et ici, entre hier et aujourd'hui.
Que lire après MayaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je dois être un peu stupide car je n'ai rien compris à l'histoire, ça part dans tous les sens et les longueurs n'aident pas à se plonger dans le récit. Côté personnages on a du bon, ils ont tous une philosophie différente et c'est le propos du livre, vulgariser la philo' sous couvert d'un roman. Mais l'intrigue, je passe… Au début c'était compliqué puis la suite devient confuse et enfin la fin avec laquelle je me perds comme une biche paumée au milieu du rayon surgelés, entrée par hasard et ne comprenant ni pourquoi, ni comment elle est arrivée là.
Ce livre c'est de la magie, on a des personnages qui apparaissent dès qu'on a besoin d'un argument dans leurs domaines de prédilections avant de disparaître aussi vite qu'ils sont apparus. On a l'illusion que le roman veut nous mener dans quelques choses de profond, mais on se retrouve avec des brassards flottants tout du long. D'une certaine manière, le livre est profond mais dans son obscurité, et pour un livre qui veut vulgariser la philosophie, c'est raté.
Bref, je n'ai pas eu d'atomes crochus avec ce roman, trop obscure pour le béotien que je suis.
Commenter  J’apprécie          60
Je n'ai pas compris ce bouquin, trop lourd, trop brouillon, je pensais que les evenements allaient s'eluder sur la fin, mais j'ai trouve ca de pire en pire... Bref, je me suis completement perdue au fil des pages. A noter aussi des dialogues vraiment mauvais. Et puis beaucoup de choses n'ont aucun sens, comme un personnage que l'on decouvre tout d'un coup ancien prof de physique parce que l'auteur a besoin d'ajouter un argument de physicien.
Je suis surprise car il me semble dans mes souvenirs avoir apprecie 'Le monde Sophie'.
La magie n'opere vraiment pas avec ce titre, et c'est avec regret que je conseille de passer votre chemin.
Commenter  J’apprécie          50
Jostein Gaarder aurait sûrement fait un très bon magicien, épatant la galerie avec un jeu de cartes usé, qu'il connaîtrait sur le bout des doigts, autour duquel il raconterait tellement d'histoires que vous ne verrez rien venir. Un peu filou, un peu scientifique, un peu artiste, un peu solitaire, un peu triste de n'avoir qu'une vie.

Son roman est façonné comme une poupée russe, où les histoires et les anecdotes se chevauchent, ainsi que les narrateurs. Passant de réalités historiques et scientifiques en théories farfelues et en murmures surréalistes, il n'hésite pas à nous proposer tout un éventail de desserts composés d'astronomie, de geckos alcoolisés et d'oranges amères. Ses personnages ne savent plus où ils en sont, ils aimeraient accéder à l'immortalité, et tout faire, et tout voir. Tous se croisent et s'inventent des vies, s'inventent une raison d'être au sein de ce gigantesque décor qu'est l'univers.

Comme toujours, l'auteur aime à philosopher longuement, en se contredisant de temps en temps, pour adopter toutes les possibilités, il caresse l'imagination avec des doigts savants, et saute de dinosaures en bébés morts, fait se rencontrer le peintre Goya et le fameux Joker des jeux de cartes, avec une logique imparable et déroutante. Poète à son heure, il ponctue ses récits avec des vers improbables, chacun étant attribué à une des cinquante-deux cartes du jeu, restant énigmatique tout du long. le tout, de telle sorte, qu'à la fin vous aurez l'impression de vous réveiller d'une transe étrange où tout prend et perd tout à la fois son sens.

Bien sûr, je ne pourrais que vous conseiller de lire aussi le Mystère de la patience, du même auteur, qui tourne lui aussi autour des cinquante-deux cartes, toujours plus poétique et fantastique, de la même manière onirique et philosophique. C'est peu dire que c'est l'un des livres qui m'a le plus passionnée il y a de ça quelques années. Je vous en parlerai peut-être, un jour couleur limonade...

Lien : http://lecombatoculaire.blog..
Commenter  J’apprécie          10
Un livre perturbant, tordu, l'histoire est improbable et l'auteur semble parfois s'égarer. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé car je l'ai trouvé intrigant du début à la fin. Les idées philosophiques et anthropologiques sont parfois amenées lourdement mais j'ai appréciée le thème, les idées (le big-bang, l'évolution, etc...). Un roman philosophique intéressant et accessible.
Commenter  J’apprécie          20
Toujours la même philosophie vulgarisée....
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Si l'équilibre écologique a été relativement préservé sur certaines îles des Fidji, c'est parce que l'homme blanc n'a pas osé débarquer par crainte du cannibalisme. Même si je trouve presque sympathique le fait qu'une espèce animale puisse, dans des situations extrêmes, trouver ses propres ressources en elle-même plutôt que de décimer une autre espèce, cela reste un paradoxe à part entière. J'accepte que le cannibalisme doive être considéré comme une entorse à ce que nous appelons les "droits naturels", mais l'inconscience du monde occidentale quant à la protection de la planète n'est-elle pas, tout autant, une entorse aux devoirs de l'homme? Certes, le concept de "droits naturels" peut se prévaloir d'une histoire qui remonte à plus de deux mille ans, aussi poserai-je juste la question : quand serons-nous assez mûrs pour le concept de "devoirs naturels"?
Commenter  J’apprécie          30
_ Il existe un monde. Du point de vue de la vraisemblance, cela confine à l'impossible. Cela aurait été beaucoup plus simple si on avait pu faire en sorte qu'il n' existât rien du tout. Personne alors ne se serait posé la question de savoir pourquoi il n'y avait rien.
Commenter  J’apprécie          80
Il faut bien admettre qu’il paraît difficile d’imaginer que nous puissions en comprendre plus qu’aujourd’hui. Dans ce cas, c’est vraiment un miracle que notre cerveau soit juste assez grand pour appréhender, par exemple, la théorie de la relativité, les lois de la physique quantique et le génome humain. Dans ce dernier domaine, il n’existe, en effet, plus beaucoup de chaînons manquants. Je doute que le plus avancé des chimpanzés ait la moindre idée du big bang, du nombre d’années-lumière jusqu’à la prochaine galaxie, ou sache tout bonnement que la terre est ronde.
Commenter  J’apprécie          20
La logique manque singulièrement d'ambivalence. C'est pourquoi elle est assez inapte à résoudre les conflits, ou tout autre problème d'ailleurs. Elle est d'une rigidité cadavérique...
Commenter  J’apprécie          50
Le dernier à avoir, le premier, marché sur la Lune fut Neil Armstrong. Son célèbre « un petit pas pour l’homme, mais un grand bond pour l’humanité » était donc un geste généreux envers ses congénères cloués au sol.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Jostein Gaarder (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jostein Gaarder
Booktrailer - Le monde de sophie - Tome 2
>Autres littératures germaniques>Littérature norvégienne>Littérature danoise et norvégienne : théâtre (126)
autres livres classés : littérature norvégienneVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (385) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
433 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..