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3,38

sur 334 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Découverte pour moi de cette littérature "Steam Punk", dans ce monde inspiré du XIXe mais avec des technologies bien plus évoluées ... comme une science-fiction dans le passé ...
J'en ai adoré justement la description, ce Paris métallique de la Tour Eiffel, de l'Exposition universelle ... le développement industriel dans toute sa gloire, les machines à vapeur ... le Paris de l'Opéra Garnier et des grands boulevards hausmanniens ... mais avec cette introduction de la modernité en approche, les machines volantes, les "aéroscaphes", les automates dans des rôles qui annoncent nos futurs robots, les images des "téléchromo" .... un monde quasi moderne transposé avec imagination et fantaisie au XIXe .. un petit bijou ...

Alors oui, il y a aussi l'intrigue .... un peu cousue de fil blanc ... notre héroïne, jeune actrice, va vouloir enquêter sur la mort de son amie, mystérieusement tombée du ciel sur le parvis de l'Opéra ... avec l'aide de son demi-frère qui est médecin dans un asile d'aliénés et qui étudie les effets de l'éther, la substance qui permet à toute technologie à cette époque de fonctionner mais qui ne semble pas sans risque .... et évidemment les deux affaires semblent liées ....

Difficile d'en dire plus ... çà bouge beaucoup, il y a pas mal d'action ... mais le plus interessant personnellement est ce questionnement entre les lignes sur la technologie des automates, de l'utilisation de l'ether ... sur les frontières que peut franchir la science et pourquoi ? au nom de quelle entreprise, de quelle armée peut-on exiger une telle folie ? ....

.... Juste quelques rapprochements un peu bizarres aussi à ma lecture .... l'héroïne m'a rappelée Adèle Blanc-Sec qui fonçait tête baissée dans sa recherche, évoluant un peu dans ce même univers fin XIXe un peu fantastique .... et les effets de l'éther m'ont fait penser à ceux de la poussière dans la Croisée des Mondes (bizarre raccourci je l'avoue), un univers aussi à cheval entre le XIXe et les nouvelles sciences et technologies ... je pousse sans doute un peu loin mais ether/poussière face à la conscience de l'homme, à son moi intrinsèque .. mmm ... on se rapproche oui ...

Une bonne lecture et un bon moment à passer ... un univers décalé qui change un peu nos habitudes ...

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Une histoire uchronique très prenante dans ce décors du Paris de 1889, mais surtout dans une ambiance steampunk avec des machines à vapeurs, aéroscaphes, zeppelins, tour Eiffel et autres embarquadères aériens. En arrière plan une enquête policière autour de la vedette de l'histoire qui est l'éther.
Pour connaître la vie des personnages réels mentionnés dans le roman voir le site bien documenté http://www.charbon-et-ether.fr/spip.php?article79
décrivant aussi l'éther, les machines à vapeur et bien d'autres sujets et compléments sur le steampunk.
Lien : http://www.charbon-et-ether...
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Dans un Paris imaginaire, cadre de l'exposition universelle de 1889,les aéro cars se pressent des les airs et les hommes sont servis par des automates.
l'actrice Margo Sanders est devastee en apprenant la mort de son amie Aurélie tombée d'un fiacre aérien. Avec l'aide son son frère Theo médecin aliéniste,elle se lance dans une enquete risquée pour retrouver le coupable.
Un agréable roman d'aventure et d'action avec des poursuites en bateau sur la Seine, une visite dangereuse dans une fabrique d'automates et un dîner de gala à la Tour Eiffel en présence de la reine Victoria dont le flegme britannique ne se démentira une situation particulièrement dangereuse
Une idéale lecture de vacances pour les amateurs de science fiction mais aussi pour tous les autres
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Voici ma première expérience avec une lecture Steampunk ! Et je ne suis vraiment pas déçue ! Ce livre est vraiment génial et m'a totalement transportée dans cet univers unique !

Nous découvrons donc Margaret dont la meilleure amie vient de décéder. Incapable de croire au suicide de son amie ou aux hypothèses scabreuses de la presse, Margo décide d'enquêter elle-même et entraîne son frère Théo dans sa folle aventure. Dans le Paris de 1889 de Margo, l'éther a permis un certain nombre d'avancées technologiques comme les aéroscaphes ou les automates.

Les auteurs alternent les points de vue à chaque chapitre. Nous suivons la vision de Margo et Théo alternativement.

Margo est une jeune comédienne très talentueuse et reconnue alors que son frère est aliéniste et étudie les effets de l'éther sur ses patients. J'ai aimé l'antagonisme entre ces deux personnages. Margo est délicate et douce, tout dans la sensibilité, alors que son frère est un scientifique, très "carré". Très différents l'un de l'autre, je les ai beaucoup apprécié. Leur relation est adorable et on ressent très bien le lien fort qui les unit.

Les personnages secondaires sont vraiment secondaires. On ne peut pas dire que leur présence soit utile ou fasse avancer le récit.

L'histoire est très originale et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Les auteurs nous embarquent de rebondissements en rebondissements et le dénouement final est juste extraordinaire !

La plume des auteurs est recherchée, tout en étant fluide et relativement facile d'accès.

Ce livre fait partie des fameux livres du Mois du Cuivre de chez Bragelonne et visuellement, il est tout simplement MAGNIFIQUE !

C'est une réussite en tous points et m'a totalement transporté dans son univers. L'association entre le monde du 19e siècle et la technologie des automates est une réelle réussite et j'ai hâte d'en découvrir un peu plus sur ce genre totalement hors du commum !
Lien : http://deslivresenpagaille.e..
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Après avoir découvert avec grand plaisir le steampunk au travers des Voies d'Anubis de Tim Powers, j'ai eu envie de continuer à explorer le genre, cette fois-ci par la lecture de deux auteurs français, Fabrice Colin et Mathieu Gaborit, qui ont chacun un certain nombre de romans solo à leur actif. Les Confessions d'un automate mangeur d'opium, leur première (et dernière, pour l'heure) collaboration, a été publié en 1999, et nous propose de nous plonger dans un Paris fin XIXème siècle en compagnie de Margo, actrice triomphante dans le rôle de la Juliette de Shakespeare, et de son frère Théo, aliéniste au sein de l'établissement de Sainte-Anne.
C'est au travers de leurs yeux que nous découvrons ce Paris bien particulier, oscillant entre une architecture et une mentalité des années 1880, et les merveilles de la science, qui doit son avancée aux propriétés incroyables de l'éther. Ce dernier permet en effet, sans que personne (sauf quelques pessimistes dont Théo fait partie) ne redoute les effets secondaires, de faire voler des machines de toutes tailles (aéronefs, aérocabs, etc…) mais aussi de donner vie à des automates de plus en plus performants et de plus en plus proches du genre humain. Mais jusqu'où certains sont-ils prêts à aller au nom du progrès scientifique ? C'est ce que le duo va chercher à découvrir après la chute mystérieuse de la meilleure amie de Margo, tombée d'un aérocab qui a ensuite poursuivi sa route…
C'est un duo étonnant que nous proposent les auteurs, qui nous permettent de voir au travers des yeux de chacun grâce à une alternance de point de vue d'un chapitre à l'autre. Margo, excellente comédienne, est douée d'une grande sensibilité et semble oublier toutes ses réserves quand il s'agit de résoudre le mystère de la mort d'Aurélie. Quant à Théo, il a ses convictions chevillées au corps comme une seconde peau, et ses grandes théories sur l'éther peinent à laisser la place à d'autres préoccupations… Un tandem quelque peu étrange, donc, mais d'une fraternité à toute épreuve, qui nous change un peu du traditionnel binôme dont on devine dès les premières pages qu'il va devenir un couple…
La trame est bien posée, droite et claire, efficace. L'écriture est simple, agréable à lire, bien que quelques maladresses ou incohérences, tant de style que de scénario (au début par exemple, Margo se présente elle-même comme une éternelle retardataire, tandis que plus tard Théo fait référence à la ponctualité légendaire de sa soeur…) émaillent le texte, probablement symptomatiques d'une écriture à quatre mains.
Malgré une histoire bien moins alambiquée que celle des Voies d'Anubis, le roman a moins su m'emporter dans son univers. Cette lecture me laisse un souvenir agréable, mais on est loin du coup de coeur éprouvé pour le roman de Tim Powers.
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Certains m'ayant poussée à lire ce roman au plus vite pour savoir si l'achat valait le coup, j'ai décidé de sortir le bouquin quasi-immédiatement de ma PAL.

Ce roman de steampunk est l'histoire de Margo et Théo, un frère et une soeur, qui vont se retrouver mêlés à une sombre histoire d'automates meurtriers. La mort de la meilleure amie de Margo va les emmener bien plus loin qu'ils n'osent l'imaginer… lui, étudiant déjà les effets de l'éther sur le psychisme de quelques personnes, elle comédienne dont la renommée va crescendo. C'est parti pour une aventure épique dans un Paris renouvelé !

À dire vrai, là, même après un ou deux jours de réflexion, je ne sais pas encore si j'ai réellement aimé le roman. J'ai passé un assez bon moment de lecture, sans m'attacher plus que cela aux personnages. Cela tient peut-être de préférences sexuelles de Margo, qui ne sont pas les miennes, ou encore de son tempérament particulier, simplement, ou même encore de la quasi-obsession de Théo pour l'éther et ses effets. J'avoue avoir apprécié l'ensemble de l'histoire sans tout à fait m'accrocher.

J'ai vite plongé dans un roman qui laisse le soin au lecteur de découvrir pas mal de choses. Après tout, l'univers du steampunk demande aux lecteurs de bien vouloir s'imaginer une tonne d'éléments. Pour ça, le mélange entre ce que je connaissais de l'époque et les ajouts faits par les auteurs a été réussi, ça en devenait presque fascinant.

La lecture a été rapide, d'autant plus qu'il est réellement agréable de se plonger dans un objet-livre aussi remarquable que cette édition toute dorée. Avec le recul, je me rends compte que l'ensemble de l'histoire est assez coupée, c'est court et j'aurais aimé en savoir plus sur comment Théo et Margo se sont retrouvés, puisqu'apparemment, ils n'ont pas la même mère. J'ai un sentiment de décontextualisé par rapport aux histoires globales des personnages, même si l'univers dans lequel ils évoluent est assez bien brossé.

En dehors de ceci, le fait que le roman soit court ne laisse pas tellement de place aux temps-morts, ce qui peut être un bon point, il est vrai. Les actions s'enchaînent, la résolution de problèmes aussi, s'ensuivant généralement par l'apparition d'un problème encore plus compliqué. Parfois, aussi, le dénouement de certaines scènes m'apparaissait trop facile : c'est chouette que Théo vienne sauver Margo, mais avec une telle exactitude par rapport à la menace que c'en serait presque joué.

En dehors de ceci, il faut reconnaître un talent certain de la part des deux auteurs, puisqu'on ne sent pas qu'il y en a deux, justement, hormis dans la richesse du monde et le côté fantastique apporté. Il y a en effet une petite étincelle qui rend ce livre presque fascinant, avec une touche d'humour que nous n'allons certainement pas renier et qui n'a pas manqué de me faire sourire. La seule chose que j'aurai à redire, c'est que les divagations de Margo sur ses anciennes maîtresses ne m'intéressaient pas. D'autant que Théo, lui, n'en fait aucune (ce qui est peut-être mieux, au fond).

La fin du roman appelle certainement à une suite, et les dernières pages sont fantastiques, il faut l'avouer. On baigne dans une ambiance de semi-rêve avant que tout n'éclate et se précipite pour notre plus grand bonheur. Il y a un rythme qui est très bien géré, les réactions des personnages aussi (vous comprendrez pourquoi en lisant).

En conclusion, Confessions d'un automate mangeur d'opium est une lecture rapide, assez agréable, même s'il y a quelques petits « moins » que j'ai pu relever. J'ai eu du mal à réellement m'attacher aux personnages, notamment parce que j'ai eu une impression de décontextualisation (on n'en sait pas tellement sur leur passé, au final). Ceci dit, l'univers développé mêlant le Paris de l'Exposition Universelle et le côté steampunk était vraiment chouette, et l'intrigue en elle-même ne manquera pas d'emballer au moins un peu le lecteur. Il n'y a en tout cas pas de temps morts, et on ne sent pas qu'il s'agit de deux auteurs au lieu d'un, ce qui indique un excellent travail de ce côté-là !
Bref, pour moi ce sera un 15/20 et je le conseille quand même, ça change un peu !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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Le résumé :

En 1889, à Paris, lors de l'Exposition universelle, les hommes côtoient les automates, se déplacent en aéorocab et autres sortes de montgolfières. Toute cette technologie marche à l'ether, une substance qui a ses partisans mais aussi ses détracteurs. Margo est une jeune comedienne, qui est en ce moment très appréciée pour son rôle de Juliette, de la pièce de Shakespeare. Lorsque sa meilleure amie meure, dans des circonstances qui font penser à un suicide, elle décide tout de suite de mener sa propre enquête, car elle est persuadée qu'elle n'était pas dépressive. Lors de ses investigations, elle est secondée par son frère, Théo, un aliéniste qui mène ses recherches controversées sur les personnes souffrant d'une trop importante exposition à l'ether, dans son "Panoptique".

Au cours de leur recherche de la vérité, ils seront amenés à fouiller dans un dossier classé "top secret" par l'Etat, ce qui les met en danger...

Mon avis :

J'ai beaucoup apprécié cette lecture : son histoire, sa fraicheur, le style d'écriture (le livre a été écrit à quatre mains ; les chapitres, en alternance, correspondent au point de vue d'un des deux personnages principaux, Margo et Théo : F. Colin est la voix de Margo et M. Gaborit est celle de Théo) et les nombreuses références qui y ont été insérées. En effet, on y croise quelques personnages historiques, Margo a été l'amante de Sara Bernhardt (ni plus ni moins), la reine Victoria pronnonce son fameux "we are not amused"

Bien que je ne sois pas familière avec cet univers, je me suis tout de suite imaginée dans ce Paris steampunk, bien que j'aurais bien aimé avoir un tout petit peu plus de description.

Cette lecture n'est toutefois pas un coup de coeur. Elle aurait pu l'être si la fin avait été un peu plus développée. Elle est beaucoup trop nette à mon goût. Je me pose encore plein de questions, notamment sur ce que sont devenus certains personnages, sur le réel lien de parenté entre Margo et Théo (ils sont frère et soeur, mais ne portent pas le même nom de famille), sur les amis comédiens de Margo (ne sont-ils pas inquiets de ne plus la voir venir aux représentations de Roméo et Juliette, elle qui tient le rôle principal ?)... Quelques points également me paraissent étranges : en principe, dans un roman d'aventure, tous les éléments qui sont développés servent l'intrigue. Ici, on se demande bien à quoi sert l'ex-compagne de Margo, Béatrix, qui est partie vivre aux Etats-Unis à la suite de son mariage (d'autant plus qu'elle n'apparaît même pas dans l'histoire ; Margo pense seulement à elle : je pensais qu'on finirai par la voir !) ; à quoi sert aussi la gentille voisine de Margo ? Je m'attendais à ce qu'elle retourne tout d'un coup sa veste, mais non, elle fait quasiment parti du décor, etc.

J'ai tout de même passé un bon moment, et j'ai très envie de poursuivre dans le genre du steampunk ; j'apprécie beaucoup cet univers.
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Découverte agréable du Steampunk !

C'est mon premier vrai roman dans ce genre (le premier c'est Sans âme mais il n'effleure que le genre, et c'est voulu je pense), donc dans ce roman de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit, c'est très très travaillé, on retrouve de nombreux éléments : machines volantes, automates, éther, machines, … Avec pas mal de détails, d'explications mais c'est savamment dosé, on n'a vraiment pas besoin d'un master en physique pour comprendre. En plus, c'est très visuel, les descriptions sont tellement bien faites que j'avais l'impression d'avoir des illustrations.

Le Paris ré-écrit est très sympathique, d'une part, on a le vrai Paris avec beaucoup de noms de rue, de places, des bâtiments, de monuments (Ah la Tour Eiffel), le métro ou le tram … et d'autre part, ce Paris historique est adapté à la technologie et aux sciences (les machines volantes, le bâtiment fictif où travail Théo,…), le tout donne un mélange très bien fait, on s'y croirait ! L'action se situe en 1889 (et non 1899, qui a fait la 4ème de couv'???) au moment de l'exposition universelle, la Tour Eiffel vient d'être créée et elle fait un très beau symbole du steampunk, je trouve, avec ses ascenseurs, son esthétisme, … et l'exposition universelle colle très bien avec les pavillons sur les technologies émergentes, les automates, etc.

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Le point de départ pour Margo et Théo est la mort d'Aurélie Couturier, Margo ne va pas accepter la mort, non de son ex-compagne (tu as lu le livre avant de faire ton 4ème de couverture ou pas ?) mais de sa meilleure amie, elle va se retrouver confronter à une histoire qui la dépasse, enjeu humain, politique, scientifique,… Pas uniquement une histoire de pouvoir ou de Progrès , ça va bien au-delà…

L'intrigue est bien construite et intéressante à suivre, même si parfois j'ai soufflé devant les réactions de certains personnages. L'écriture à 4 mains est très bien faite, comme on a un chapitre avec le point de vue de Margo alterné avec le point de vue de Théo, on ne se rend pas compte, car il parait qu'on change d'auteur à chaque chapitre. Et cette alternance donne du rythme à l'histoire. Pas de panique, ceux qui n'aiment pas ce type de narration en alternance de points de vue, les chapitres sont courts, les personnages souvent ensemble, on n'est pas frustré à la fin d'un chapitre de laisser le personnage où il en est.

Concernant les deux personnages principaux, j'ai une grosse préférence pour Théo le frère de Margo, son esprit scientifique, son caractère et ses réflexions. J'ai eu beaucoup plus de mal avec Margo. Je ne sais pas comment l'expliquer, elle est loin d'être sotte ou superficielle, elle est volontaire et c'est un personnage intéressant mais je n'ai pas réussi à m'attacher à elle et parfois ses digressions ou ses commentaires m'ont agacé.

Les deux auteurs sont vraiment talentueux et ont réussi l'exercice de l'écriture à 4 mains, c'est fluide, rythmé, précis, tout en détails sans que ça soit trop, cohérent entre les deux personnages, Fabrice Colin et Mathieu Gaborit ont tous les deux une belle écriture, ils ont réussit à retranscrire l'ambiance de Paris dans les années 1890 et réussissent à merveille la création de l'univers steampunk, on s'y croirait vraiment par moment, la présence des automates si intriguants, l'utilisation de l'éther controversée, ils ont inventé une époque à laquelle on peut aisément croire car des éléments réelles sont bien là : la Tour Eiffel, l'exposition universelle, la reine Victoria, etc.

Un petit bémol, j'aurai bien aimé explorer Metropolis, en savoir plus. Idem pour les passages sur le Cambodge, c'était frustrant de ne pas avoir plus de détails, de passages sur les événements qui se sont déroulés là-bas. J'ai repéré une seule incohérence dans les noms (suffisante pour que je m'en souvienne) et quelques coquilles mais vraiment pas grand chose, et n'enlève rien à la qualité du livre.

En tout cas, ne vous laissez pas impressionner par le prologue (très important) mais qui est assez spécial et partez à l'aventure du Paris steampunk ! Pour ma part, je découvrirai avec plaisir Mathieu Gaborit seul parce que je n'ai encore jamais lu cet auteur, si vous avez des suggestions, je suis preneuse. Pour Fabrice Colin, je fais une pause mais, je pense que je lirai de lui au moins un thriller et pourquoi pas une de ses sagas fantasy !
Lien : http://lesdecouvertesdedawn...
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Bref, un bon moment passé dans ce Paris de 1899 version uchronique, même si l'ensemble resterait perfectible. Un pur divertissement façon feuilleton d'aventure. Une bonne entrée en matière pour le lecteur souhaitant découvrir le courant Steampunk.
Lien : http://nbwulf.wordpress.com/..
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Un roman steampunk digne des vieux feuilletons d'aventure, à conseiller à tous les amateurs de détente
Lien : http://steam-litterature.blo..
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