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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un vocabulaire qui fleurirait n'importe quel jardin abandonné. Une richesse d'observation surprenante, des comparaisons amusantes.
Dans tout ce foisonnement j'ai un peu perdu le fil, mais je le reprendrai volontiers un jour de pluie pour faire naître le soleil.
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L'embrouille est à tous les étages dans ce livre paru pour la première fois au milieu des années 1950 et qui évoque irrésistiblement des images de films néoréalistes.
Embrouille dans l'histoire : deux jours après un vol de bijoux dont a été victime une comtesse résidant dans un immeuble de via Merulana (rue des Merles), c'est un meurtre qui est commis dans l'appartement d'en face. Cambriolage et crime ont-ils un seul et même auteur ?
Embrouille aussi dans les références : pour qui ne possède pas la culture de Gadda, c'est-à-dire la plupart des lecteurs, suivre le fil de sa pensée et comprendre ses allusions poético-scientifiques est assez ardu, malgré tout l'appareil critique déployé par le traducteur (longue présentation, qui n'est guère plus limpide, et notes).
Embrouille enfin dans l'écriture, et là je ne suis pas sûr que le traducteur ait fait du bon travail dans sa louable tentative de restituer le style de Gadda, qui utilise le langage parlé dans la plupart des dialogues mais aussi, sans crier gare, dans des paragraphes descriptifs ou narratifs. Je serais d'ailleurs curieux de comparer cette traduction récente à celle de la première édition française, du début des années 1960, qui rendait l'italien "pasticciaccio" du titre par le français "pastis" (depuis, la com de Ricard est passée par là et le mot fait davantage penser à la boisson anisée qu'au "sac de noeuds"). Autant la manière de Quadruppani dans la série des Montalbano me semble pertinente, autant les partis pris du traducteur de Gadda conduisent selon moi à un texte relativement indigeste – mais peut-être est-ce la prose de l'auteur italien qui est elle-même trop touffue pour engendrer autre chose qu'une adaptation rappelant un grand plat de spaghettis.
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