Je passe les journées qui suivent à fixer ma mère. Capter son regard, ses mains, lorsqu’elle prépare la table, s’habille, tourne les pages de son livre. Je la frôle, scrute le frisson, grandis son malaise. Je me lève la nuit. Retiens mon souffle au-dessus d’elle, la regarde dormir.
Percer sa chair pour voir d’où je viens.