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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Des récits courts, qui peuvent être l'équivalent littéraires de nouvelles fantastiques, ou de contes merveilleux, au lecteur de choisir. La narration est toujours aussi excellente malgré la brièveté . Cette fois, les époques sont de plus en plus lointaines et changeantes, on voyage jusqu'à l'antiquité, en passant par le moyen-âge, à l'origine des mythes. On attend souvent la toute fin pour l'apparition de Morpheus... Ce qui n'empêche pas d'entrer dans ces récits comme dans un bain rêvé. le dessin gagne en qualité aussi, en particulier les visions des Enfers dans "the song of Orpheus".
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Cette sixième intégrale ne contient qu'un seul arc narratif, le plus long de la série. Celui des « Bienveillantes ». Lorsque le petit Daniel Hall disparaît, sa mère Lyta ne voit qu'un seul coupable possible : Morphée. Folle de chagrin, elle se lance dans une quête vengeresse qui lâchera les Furies, alias les Erinyes, alias les Bienveillantes, sur le royaume du Songe. Un acte aux conséquences irréparables.

Ce que je trouve magique et qui ne rate pratiquement jamais, c'est que, quand je feuillette le volume sans le lire, je suis heurtée par les dessins, je suis presque un peu déçue car ils me semblent moins intéressants que ceux du volume précédent. Et lors de la lecture survient la magie. Car les dessins qui surprenaient, voire rebutaient, se révèlent finalement en parfaite adéquation avec l'histoire du moment.
Alors que, jusque-là, les différents artistes nous avaient habitués à des styles plutôt réalistes, Marc Hempel use ici d'un trait beaucoup plus stylisé. Or, le choix d'être davantage dans la suggestion que dans la description se marie parfaitement avec cette histoire de vengeance, qui flirte avec la folie, qui fait appel à des entités millénaires.

Dire que cette histoire est sombre ne serait pas très pertinent, la série n'étant globalement guère guillerette. Il plane sur ce tome un nuage pesant, comme un ciel bas et lourd comme un couvercle pour citer Baudelaire. Des événements dramatiques se préparent et un mauvais, très mauvais pressentiment ne peut qu'envahir le lecteur. J'ai lu ce tome avidement, désireuse d'en connaître l'issue, la redoutant en même temps. Et pourtant, tour de passe-passe signé Gaiman, mon humeur lorsque fut venu le temps de refermer l'ouvrage n'était pas celle à laquelle je m'attendais.

Ce tome est particulièrement délicieux pour la galerie de personnages qui s'y promènent. Il y a toujours de multiples personnages dans Sandman, mais ce volume-ci fait revenir des protagonistes rencontrés il y a longtemps pour certains… et qui demandent parfois un petit effort de mémoire (« Hal… Hal… qui c'était déjà ? » et un peu plus tard, « ah mais oui, c'était à tel moment ! »). C'est vraiment un plaisir de recroiser des têtes connues ! Et retrouver les habitants du Songe comme Mervyn Potiron, Abel et Caïn, Matthew le corbeau… et ma chère Délire… et Morphée bien sûr, bref, tous ces êtres auxquels je me suis suprêmement attachée au fil des pages.
Ce Morphée… On le croirait pris dans les fils d'un destin qu'il ne maîtrise pas, mais la réalité est probablement plus complexe que cela. Finalement, n'a-t-il pas lui-même volontairement tissé la toile dans laquelle il semble empêtré ? C'est tout simplement fascinant et, malgré une pointe de tristesse, j'ai vraiment hâte de savoir ce que contient le dernier tome ! Comment tout cela va-t-il être conclu ?

Des événements antérieurs trouvent leur continuité et Gaiman poursuit le tissage de cette gigantesque tapisserie, reprenant de vieux fils que l'on aurait pu croire oubliés. Cela – comme les apparitions de vieux personnages – annonce bel et bien la fin de cette oeuvre d'une richesse décidément infinie. Je suis convaincue qu'une relecture sera particulièrement intéressante pour mieux appréhender cette oeuvre aux multiples niveaux de lecture (et merci aux interviews de Neil Gaiman de nous faire remarquer d'invisibles petits détails !).
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Une oeuvre complexe, qui ne rentre dans aucun genre en particulier, un chef d'oeuvre assurément de la bande dessinée contemporaine, Neil Gaiman a réussi avec cette saga a révolutionnée l'univers par la richesse de ses personnages, ses idées et sa vision adulte et philosophique de concepts aussi variés que la mythologie, la religion et ses croyances, ou encore le sens de la vie. Oui, je suis fan. Oui, j'adore ses romans mais Sandman en particulier me touche profondément.
Bien que les tomes soient de plus en plus sombres, les couleurs font rejaillir le caractère des personnages, personnages qui sont plus proches d'entités, de concepts que de protagonistes fixent, ce qui peut perdre le lecteur, j'en conviens mais j'ai tellement été pris par ce roman graphique que ça ne m'a posé aucun problème. Il me reste un tome à obtenir et je sens déjà la tristesse monter, j'aimerais pouvoir l'oublier pour pouvoir la redécouvrir chaque jour et en même temps, j'ai tellement grandi avec Neil Gaiman que je ne regrette pas un seul instant passé en sa compagnie.

Les versions de chez Urban comics collection Vertigo proposent en plus de nombreux documents en fin de bouquin, un vrai plus qui m'a fait choisir ces versions.
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Ce tome 6 de la saga Sandman nous collecte pleins de petites histoires et contes, comme Gaiman l'avait fait pour le "Domaine du Rêve".
Ces histoires ont soit un lien avec la trame principale, soit reviennent sur des éléments de la trame principale avec un point de vue différent. Globalement, il y en a pour tous les goûts.
Certaines nouvelles comme "La Chasse", "Trois septembres et un janvier" et 2 nouvelles sur Orphée m'ont plu, de par leur poésie (La Chasse), leur réflexion (la folie dans Trois septembre), ou leur revisite de l'histoire (Orphée).
Cependant, j'ai aussi trouvé certaines histoires anecdotiques, ou moins intéressantes ("Le Théâtre de Minuit" a été pour moi très compliqué à lire graphiquement et narrativement).

Ça reste du très bon, mais l'envie principale que j'ai eu en ressortant de ce roman était de retrouve une intrigue principale plus longue, afin d'avoir le temps de m'attacher aux personnages, ou de tout simplement plus apprécier l'histoire.
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