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Citations sur Cormoran Strike, tome 4 : Blanc mortel (64)

Quand une naufragée cherche à vous entraîner par le fond, il arrive un moment où on cesse de vouloir la sauver.
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Le reste du temps, j'imagine qu'il est comme tout le monde. Parfois il ment, parfois il dit la vérité.
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Si l'on sait où chercher, et pourvu qu'on en ait le temps et la capacité, on peut reconstituer maints parcours de vie enfouis dans le cyberespace, comme les exosquelettes parfois morcelés, parfois étonnamment préservés, de l'existence qu'ont menée dans le monde réel leurs avatars de chair de sang.
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C'est dingue comme les gens peuvent se mentir à eux-mêmes quand ils sont sous l'influence d'un individu qui les domine.
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Il est rare d’être pleinement conscient au moment précis où votre vie bascule.
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Tous les reproches dont Robin avait craint qu’il ne l’accable tournaient en boucle dans la tête de Strike : elle vivait dans une vraie maison sur une jolie rue pavée alors que lui se contentait d’un deux pièces minable sous les combles ; le ridicule anneau d’or qu’elle portait au doigt lui conférait un statut et des droits dont lui-même était privé : il avait déçu Lorelei en se décommandant à la dernière minute ; et pire que tout, Robin, qui lui avait promis de tout partager équitablement, l’avait laissé choir platement pour courir retrouver son petit mari.
Certes, depuis deux ans qu’elle travaillait avec lui, Robin avait effectué des centaines d’heures supplémentaires non payées. Certes, il reconnaissait qu’elle s’était donnée sans compter à chacune des missions. Et il lui en savait gré. Mais ça ne l’empêchait pas de se dire que, pendant qu’il clopinait sur ce trottoir comme un imbécile pour assister à un événement qui risquait de lui prendre des heures pour pas grand-chose, elle et son abruti de mari roulaient tranquillement vers leur hôtel de merde pour y passer un week-end en amoureux. Une pensée qui ne l’aidait guère à supporter les douleurs qui pulsaient dans sa jambe et son dos.
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Tout sera ma faute. Parce qu'au bout du compte, monsieur Strike, c'est toujours les femmes qu'on accable, elles qu'on désigne comme les ultimes responsables des fautes commises par les hommes. On leur reproche de ne pas avoir su, pas agi, pas empêché le crime. C'est ainsi, vos échecs sont les nôtres. Parce que le rôle fondamental de la femme consiste à veiller sur les siens et qu'il n'y a rien de plus vil en ce bas monde qu'une mauvaise mère.
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"Je suis désolée pour eux. c'est tout ce que je ressens : de la pitié. Je les plains parce que je suis leur mère et que Jago est leur père. Pas terrible comme début dans la vie. J'ai même cherché comment je pouvais me tuer sans leur faire de mal.
- Cesse de te prendre en pitié, bon dieu, gronda Strike. Ils auront besoin de toi, tu es au courant ?
- Je ne veux pas qu'on ait besoin de moi, je n'ai jamais voulu. Je veux être libre.
- De te tuer ?
- Oui. Ou de tout faire pour que tu retombe amoureux de moi."
Il se pencha vers elle.
"Tu as un mari. Tu portes ses enfants. C'est fini entre nous, fi-ni"
Elle se pencha à son tour. Avec son visage marbré de larmes, elle était plus belle que jamais. Une bouffée de SHALIMAR dériva vers lui.
"Je t'aimerai toujours plus que n'importe qui d'autre au monde, dit-elle, livide, fascinante. Tu sais que c'est vrai. Je t'ai aimé plus que mes parents, je t'aimerai plus que mes enfants. Je t'aimerai jusqu'à mon lit de mort. C'est à toi que je pense quand Jago et moi ...
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Il est difficile de rompre un amour établi. Difficile, oui, mais il faut le faire.
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Il était quatre heures du matin. L’heure où les insomniaques errent dans un monde peuplé d’ombres frissonnantes, où la vie humaine prend un aspect étrange et fragile.
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