Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.
L'amour est la chose la plus brutale qui soit. Tellement soudaine. Il faudrait pouvoir s'en protéger n'est-ce-pas?
- Dans les camps, c'était l'horreur mais ça je le savais. Ce que je ne savais pas, c'est que des hommes qui étaient enfermés là-bas ont été sauvés de la mort parce qu'ils se récitaient des poèmes. Des poèmes mais aussi des livres... Ils retrouvaient les mots, les moindres détails. Ils parvenaient à cela. Ils avaient cette force. Et ça les a empêchés de mourir.
J'ouvre le livre.
- Ecoutez, page 106 : "Ce que l'on garde en tête est le seul bien que la barbarie ne puisse vous ôter."
Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.
C’est un vin de patience. Comme cette ville. Mon père disait que le savoir commence comme ça, en appréciant le bon vin.
...Chaque vin que vous buvez doit vous rappeler un vin déjà bu, un parfum, une terre. De même que chaque chose que vous apprenez, doit se rattacher à quelque chose que vous savez déjà. C’est ainsi que le savoir se construit. P 72
Il faut que les gns meurent pour comprendre à quel point on les aime.
Il faut cela.
On cesse alors d'attendre d'eux
et les choses deviennent plus faciles.
On attend trop des vivants vous ne croyez pas ?
Je vais peut-être écrire à mes enfants.
Toujours, des hommes et des femmes se sont rencontrés à Venise. Toujours, des hommes et des femmes se sont aimés. Ont bravé le vent.
Luigi m’a dit, les premiers jours c’est toujours comme ça, on marche, on se perd. Après, on apprend.
"Toujours des hommes et des femmes se sont rencontrés à Venise. Toujours, des hommes et des femmes se sont aimés. Ont bravé le vent.
Je vous regarde.
Je ne vous connais pas. Je vous rencontre.
- Vous rougissez.
Je détourne la tête.
Vous souriez.
C'est à cause de ça.
Votre sourire et votre voix. J'ai aimé votre voix comme on aime un corps....
Et que c'était cela la force des puissants, enlever aux plus faibles le goût d'apprendre.