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EAN : 978B0BR83W6JQ
698 pages
EXPLORA ÉDITIONS (18/01/2023)
4.02/5   22 notes
Résumé :
Colonie martienne, XXIIIe siècle.

Dans la ville moderne du dôme Sud, les données régentent d'une main de fer le quotidien des citoyens.
À chaque révolution sidérale, un millier de jeunes gens se pressent au grand auditorium afin d'être affectés au poste qui leur revient. Parmi cette foule, ils sont trois à affronter les probabilités : Helena, Altaïr et Atlas. Leur rêve : rejoindre les rangs de la prestigieuse division scientifique dont les sièg... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Les Exilés de Mars raconte l'histoire d'Altaïr et de ses compagnons qui, dans la cité du Dôme Sud sur Mars, rêvent d'être promus scientifiques. Un algorithme doit décider de leur sort. Mais la déception est grande : malgré les efforts et les bons résultats, voilà Altaïr reléguée dans les usines du Dôme Nord. Pour quelle raison? Bien évidemment, l'enquête va apporter son lot de remises en questions et fera vaciller tout un monde.
C'est une lecture agréable, portée par un style simple qui sert l'efficacité de la narration. On navigue dans un univers dystopique qui n'a rien de révolutionnaire mais évite les poncifs du genre. le rythme est bien équilibré, on ne s'ennuie pas.
Bref, un bon roman de SF pour passer un bon moment sur Mars.
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En quelques mots :
Mars, planète vaincue et maintenant soumise, tout comme la population qui y a vu le jour. Mais la stabilité est fragile et lorsque l'on veut devenir le Dieu de la guerre, il faut s'attendre à perdre. Une dystopie extraterrestre très bien conçue qui plaira, j'en suis sûre à tous les lecteurs amateurs du genre.

En beaucoup plus de mots :
Enfin, un "vrai" nouveau roman de dystopie réussi qui a tout pour les amateurs du genre : des adolescents intelligents qui se posent beaucoup trop de questions pour un gouvernement où l'ordre règne, des actions à n'en plus finir, des points de vues travaillés sur de nombreux personnages, une véritable réussite. Merci Pauline Gallois d'avoir mis dans votre roman tous les ingrédients d'un succès littéraire. Il faut maintenant que les lecteurs le découvrent, et en parlent autour d'eux.

Vous l'aurez compris avec cette courte introduction, je me suis immergée complétement dans cette histoire car je me suis posée tout un tas de questions dont je n'ai eu les réponses que très tard dans le roman ce qui est assez plaisant de ne pas trouver tout de suite les clés. Pauline Gallois m'a surprise et j'ai beaucoup apprécié son univers.

Nous voici projetés 200 ans dans le futur à 78 millions de kilomètres de notre grosse planète terre, et arrivons sur cette petite planète qu'est Mars (pour ceux qui ne le savent pas encore Mars ne fait que la moitié de notre bonne vieille planète). Courant les décennies passées ou futures en fonction de la temporalité que vous choisissez, Mars a été vaincue et une colonie durable a pu s'installer et y vivre. Alors, je ne cacherai rien en disant que compte tenu du climat hostile rencontré sur ce sol, il a bien fallu que la tête pensante ait décidé des règles très strictes éditées dans le but de développer la science !!! Car oui, cette colonie extraterrestre est simplement basée sur les technologies avancées et l'utilisation des ressources pour venir en aide à la Terre - c'est un peu plus compliqué que ça, mais disons que le principe y est. Donc selon votre naissance, vous allez être dirigés vers le dôme Sud : l'élite de la société, les scientifiques au QI développé qui vont rechercher développer, créer le monde de demain, ou si vous n'êtes pas nés de la bonne famille, vous serez dans le Dôme Nord, où travail, labeur, insécurité rythmeront votre très désagréable vie sans pouvoir vous rebeller ou presque, oui en effet, ça ne serait pas de la dystopie sinon ...

Mais voilà, cette année fait exception, et grâce à la technologie avancée, Altaïr, jeune fille rebelle du dôme sud qui attend son affectation va tout simplement pas en avoir et va être bannie et devoir vivre dans le Nord et découvrir un monde inconnu, bien plus dur que ce qu'elle aurait pu imaginer. Mais c'est sans compter sur son ami d'enfance Atlas qui va refuser sa propre affectation et la suivre dans les basfond de la société. C'est le début des questionnements et des péripéties pour ce binôme. Je vous tairai la suite pourque vous puissiez savourez leurs aventures et la découverte de nombreux personnages qu'ils vont croiser.

J'ai particulièrement apprécié la multitude des points de vue dans ce roman. En effet, nous ne serons non seulement dans la tête d'Altaïr ou d'Atlas mais également dans celle de personnages adultes qui se posent parfois autant de questions que ces pauvres adolescents donnant un rythme soutenu à la lecture et une approche plus mature avec des préoccupations différentes.

Maintenant, j'avoue que ce n'est pas non plus un véritable coup de coeur, car je ne me suis attaché à aucun des personnages rencontrés, j'ai trouvé qu'ils manquaient tous d'une certaine sensibilité, et que leurs émotions n'étaient pas toujours en phases avec leurs vies. de plus, l'autrice nous parle également d'autres lieux existants sur Mars et j'aurai aimé les découvrir puisque la traque est restée tout de même très/trop localisée à mon gout.

C'est, il semblerait ,le premier tome d'une saga dont j'ignore le nombre de tomes, mais ce livre pourrait presque se suffire à lui seul, le futur nous dira si j'explore encore une fois le sol martien.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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De quoi parle ce roman :
On se retrouve propulsés sur la planète Mars en 2077.
Les humains ont colonisés Mars et la société semble être réglée comme du papier à musique.

Un logiciel surveille tous les faits et gestes des habitants en permanence. Chacun à son rôle et doit tenir sa place.
On va rencontrer Altaïr, une adolescente qui attend fébrilement de savoir quel sera son rôle dans la société lors de la cérémonie d'affectation qui lui permettra de connaitre sa place au sein de la société aux côtés de son ami Atlas.
Lorsque vient le tour d'AltaÏr, c'est le drame. le résultat de ses examens est de 0. Elle est envoyée dans la Zone. Là où sont envoyés les ouvriers, c'est le plus bas statut de la société.
Altaïr est persuadée qu'il y a une erreur. C'est tout bonnement impossible. C'est alors, que Atlas refuse son affectation à un poste prestigieux pour partir dans la Zone avec son amie pour résoudre ce mystère.

De là, les deux amis vont se rendre compte que les choses ne sont pas si claire sur Mars, ils vont faire la connaissance de Junon et de son frère Orion qui font partis d'un réseau de résistance.

Mars entretien des relations avec la planète terre et un ambassadeur terrien est envoyé sur Mars pour des négociations.

Altaïr, Atlas, Junon et son frère vont se retrouver plongés au coeur d'un immense complot teinté de corruption.


Ce que j'ai aimé dans ce roman :

L'intrigue : Pauline Gallois nous plonge dans une atmosphère lourde et le rythme est intense. le lecteur n'a aucun répit et les rebondissements sont nombreux.
L'univers est riche, on a aucun mal à s'imaginer la planète Mars et ses technologies.
Les personnages sont très humains et attachants tout en étant complexes à la fois
Altaïr se bat pour faire connaitre la vérité.
J'aime le fait que l'autrice ait glissé des références à la mythologie grecque à travers les prénoms des personnages.

Pauline Gallois pose une question intéressante : jusqu'où l'humain est prêt à utiliser la technologie ?
Les Exlés de Mars est un très bon roman dystopique que je recommande chaudement pour l'intrigue, l'écriture et l'univers.
Je tiens à remercier les éditions Explora et Pauline Gallois pour cette très bonne lecture.
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Je ne suis pas fan de dystopies à portée sociale (ce roman en est clairement une, et en cela, on peut le comparer à Cité d'Ivoire, que j'ai chroniqué il y a peu), mais ce roman m'a accroché du début jusqu'à la fin. Il se lit tout seul. le style est fluide, sans accro ou incohérence qui sort de la lecture, et évite également un bon nombre d'écueils scénaristiques (d'ailleurs, on s'inquiète pour les personnages jusqu'au bout, certains que TOUT peut leur arriver). Il n'est pas exempt d'une certaine violence, mais elle n'est jamais explicite et reste surtout sociale. Au-delà des injustices de classe du Dôme Sud et de la loi du plus fort qui règne chez les ouvriers du Dôme Nord, la plus grande violence est surtout psychologique, avec les injonctions à la perfection qu'impose cette société utopiste gérée par une IA. Imaginez une dictature imposée par Steve Jobs et les technocrates new-age de la Silicon Valley, où l'on vous force à manger de la spiruline et à faire du yoga tous les jours : c'est ce type de société qui est incarnée par Arescorp, le conglomérat tout-puissant qui gère le Dôme Sud de Mars. Surveillance constante, injonctions à la minceur, la beauté et la bonne santé, interdiction d'élever la voix, méditation obligatoire, culte de l'intelligence poussé à son paroxysme, eugénisme... avec, en parallèle, un quartier de laissés pour compte, d'ouvriers livrés à eux-mêmes qui ne bénéficient pas du quart de la richesse produite par la colonie : le Dôme Nord (qui évoque un mélange entre le Venusville de Total Recall et les districts pauvres de Hunger Games).

Un scénario somme toute classique, mais qui évite l'écueil de la lutte binaire entre les gentils pauvres et les méchants exploiteurs (dans lequel Cité d'Ivoire était tombé, par exemple...). Si le Dôme Sud met mal à l'aise avec ses compléments protéinés et son système « d'appariement », le Dôme Nord, lui, est désespérant de noirceur et de danger. La vie n'y vaut pas cher et les ouvriers sont aussi impitoyables entre eux que les « sudistes » le sont envers eux. On espère que le salut viendra d'un sursaut révolutionnaire, mais ce n'est clairement pas l'objet de ce roman, qui mêle plusieurs influences, de Divergente à Stranger Things et s'attache plus au destin individuel qu'au corps social.

Dans le résumé, j'ai évoqué deux personnages, mais le roman est polyphonique. On suit notamment le point de vue du directeur de la colonie, de la mère d'Atlas, et surtout d'une jeune ouvrière aux intentions troubles, Junon, et de la fille du directeur de la colonie, Helena, l'analyste la plus prometteuse de sa génération. Mais ce sont clairement Atlas et surtout Altaïr qui sont les protagonistes principaux. Ce sont également les personnages à qui on s'attache le plus, et c'est l'incertitude liée à leur sort peu enviable qui pousse à tourner les pages. En effet, ils passent brutalement de jeunes ados privilégiés à qui tout réussit (en apparence...) à parias réprouvés, rejetés de partout, et qui devront se battre pour survivre, faire preuve d'adaptation, de résilience et de débrouillardise. C'est ce parcours qui forme le fil rouge du roman, avec ce mystère sous-jacent qu'on veut voir résoudre : pourquoi le système a-t-il exclu Altaïr ? Et quel est le rôle que va jouer Helena, la jeune citoyenne modèle, peut-être un peu trop parfaite, dans cette équation ?

En somme, il s'agit d'un bon roman de SF qui évite pas mal de pièges du YA (notamment grâce au recours à la troisième personne) tout en en gardant le dynamisme (chapitres courts, écriture claire et directe) et contentera un lectorat agacé par les pitreries de ce genre, en quête de cohérence et de solidité. C'est également une bonne porte d'entrée vers la SF « adulte ». Un roman qui mérite largement de se trouver plus mis en avant, aux côtés des « étoiles montantes » de la SF francophone, pas si nombreuses !
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Nous voilà sur Mars, dans une colonie, dans le futur. Avec ce contexte, je savais que j'allais être dépaysée.
L'univers se présente comme une base bien établie où tout se déroule à la perfection entre deux dômes distincts. Un monde où la science représente l'avenir et où les algorithmes décident, rien ne peut être remis en question. C'est la loi, elle est faite ainsi, il ne peut pas y avoir d'erreur. C'est la vision que l'autrice impose pour instaurer l'atmosphère avant que tout dérape.
Je me suis tout de suite sentie immergée dans le récit par sa fluidité, les descriptions détaillées et les multiples points de vue. Certains n'aiment pas les romans chorals. Et bien, pour moi c'est simple, plus j'en lis, plus j'ai envie d'en lire. Je trouve que la bascule se fait avec facilité, je n'étais jamais perdue et j'ai apprécié chacun des rôles qui apporte sa touche.
Les personnages d'Altaïr et d'Atlas sont jeunes et naïfs, avec du caractère et une véritable évolution. Victimes d'une injustice, leur lutte pour retrouver leurs droits est jonchée d'obstacles, mais leur entêtement les maintient motivés malgré tout. On suit les difficultés et les coups durs qu'ils subissent dès le départ, le côté dystopique prend tout son sens. La vie dans chaque dôme se distingue réellement par les différentes ambiances et on voit bien l'inégalité entre les deux.
D'un autre côté, il y a aussi la présence d'Helena. Je n'ai pas tout de suite saisi son rôle et son implication, qui met beaucoup de temps à se dévoiler, et je ne me suis pas attachée à elle au début à cause de son manque d'empathie. Avant de comprendre pourquoi et l'accepter. Ses réactions m'ont même fait rire par moments.
Le franc-parler de Junon m'a bien plu et les ambitions de Charon étaient claires, deux personnages qui ont autant d'importance que de présence, mais pour lesquels je n'ai pas eu vraiment de sentiment.
Le rythme de l'histoire varie constamment, entre les discussions posées et l'action intense. Je n'ai jamais décroché et je serai bien ravie d'une potentielle suite.
C'est un roman qui parle de sciences, de politiques, mais aussi de complots et de survie. Une très agréable lecture dans l'ensemble et une belle découverte.
(Merci à l'autrice de nous faire détester encore plus les agents administratifs XD)
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Avez-vous la moindre idée du taux d'échec enregistré pour les unions aléatoires ? Il est édifiant. Des études ont même prouvé qu'il serait presque aussi efficace de se lier avec le premier venu. quant aux enfants n'en parlons pas, toutes nos enquêtes démontrent qu'ils sont les premiers à pâtir d'un mauvais appairage... Nous sommes un cercle fermé, le brassage génétique contrôlé est une question de survie, mademoiselle.
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En fin de compte, il en revenait toujours à la même conclusion : l'inconstance. Comment se fier en ses concitoyens si ces derniers ne résistaient pas comme lui aux émotions pernicieuses qui biaisaient leur jugement ?
Ils ne lui laissaient pas le choix. Pour le bien de ses projets, il fallait s'assurer de l'obéissance de ses associés.
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Il resta planté sur place, comme un parfait imbécile, tandis qu'elle disparaissait dans les ombres du couloir. Son corps refusait de bouger. La partie raisonnable de son cerveau lui susurrait qu'il ne pouvait plus rien pour elle. Après tout, n'en avait-il pas déjà beaucoup fait ? il l'avait soutenue, envers et contre tous. Il l'aurait suivie en enfer si elle le lui avait demandé ... et à bien y réfléchir, il l'avait fait sans qu'elle ne le demande.
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c'est vraiment maintenant qu'vous décidez d'vous manger la face ? grinca-t-elle. avec vos vieux juste à coté ?
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« Plus loin, plus grand, ensemble »

Slogan officiel d'Arèscorp.
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