Dans les maisons dont j'aperçois les toits, les femmes gèrent la vie, l'argent, la nourriture. Elles sont avisées, tenaces, fantasques et cramponnées aux choses matérielles, savantes de la main, de la langue, de l'œil. La mort laisse le veuf dépouillé, nu, grelottant dans sa chemise froide, devant l'assiette vide.
Je ne crois pas qu'il y ait de pensée scientifique fondamentale. Il me semble que les articulations du savoir acquis et des questions posées se font sur des choix et des pulsions nés de ce qu'il y a de plus imprévisible et subjectif dans la personne humaine, selon l'état du cœur ou du pancréas, une frénésie amoureuse ou un torturant eczéma.