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EAN : 9782742789337
714 pages
Actes Sud (27/03/2010)
4.16/5   122 notes
Résumé :

En ce 15 août 1963, jour férié, Paris désert, Christine Lewenthal traîne au jardin du Luxembourg ; Antoine, un jeune projectionniste de ciné-club de banlieue, fonce en 2 CV sur les routes d'Ile-de-France vers la ferme de ses parents, au-dessus de laquelle se dresse la demeure ancestrale du Mesnil, une ruine perdue dans les ronces que visite à l'instant Alex, jeune historien affligé de strabisme et spécialiste des ostraca, qui a sauvé des flammes un document ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Paris, 1962. La France oublie la guerre et se repaît du boum économique des Trente Glorieuses. le pays produit et construit, résolument tourné vers l'avenir et sa jeunesse se cherche. Comme Christine Lewenthal qui traîne son ennui dans les rues désertes du 15 août. La fille chérie de Camille Galay et Simon Lewenthal a presque oublié son père mort dans un camp d'extermination et n'est pas proche d'une mère brisée par la perte de son mari. de sa famille, de la guerre, elle ne sait rien. Héritière des entreprises B&G, arrière-petite-fille de Madame Mathilde, la jeune Christine n'a même jamais mis les pieds au Mesnil, dans la demeure familiale dont il ne reste que des ruines. Mais là-bas, on se souvient encore très bien des Bertin-Galay. Aux Armand, les Donné continuent d'exploiter la ferme qui désormais leur appartient. Seul Antoine a quitté la campagne, pour se mêler de cinéma à Nanterre. Il déteste la maison de maître dont les restes calcinés le narguent à chacun de ses passages. Il est d'ailleurs circonspect quand il croise un étranger dans le jardin abandonné de la demeure. Que cherche Alex ? Il dit avoir mis la main sur des films odieux prouvant que Pierre Galay, le médecin de la famille, aurait commis des exactions en Birmanie au début du siècle. Ce jeune chercheur est bien décidé à remonter la piste et à creuser l'histoire de la riche famille. A mille lieues de ces considérations, le député Guillemot, de la branche ennemie de la famille, marie sa fille Viviane. L'homme nage dans le bonheur, il revit dans les bras de sa jeune maîtresse et attend un poste de ministre à brève échéance. Pourtant, aussi profond qu'on enterre le passé, arrive un jour où il revient frapper sur l'épaule de celui qui a voulu tout oublié. Actes héroïques ou mauvaises actions, l'heure des comptes a sonné.

Suite et fin de la fresque familiale d'Anne-Marie Garat. On retrouve dans ce troisième et dernier volet les Bertin-Galay, champions de l'agro-alimentaire et, les Guillemot, issus de la branche cousine, qui tâtent de la politique et les Donné qui ont longtemps servi les Bertin-Galay, avant que Madame Mathilde ne leur offre leur lopin de terre. Christine, Viviane et Antoine incarnent ces trois familles et sont le fruit des alliances, des secrets, des crimes même de leurs aînés. Mais les silences de leurs parents les ont privé d'un passé dont ils ne connaissent rien. Secoués par l'arrivée dans le groupe de Leni, une jeune allemande engagée, ils découvrent véritablement la guerre et ses horreurs, la collaboration et la résistance. Mais eux dans tout cela, qu'ont-ils à prouver, à défendre ? Dans un monde où tout va de plus en plus vite mais où plane l'ombre de la guerre froide, la jeune génération peine à se trouver un idéal. La France tend vers la prospérité, les paysans deviennent des agriculteurs et voient leurs terres menacées par l'expansion des villes. En banlieue, les barres d'immeuble poussent comme des champignons. le pays est en pleine mutation. Mais la guerre n'est pas loin et certains secrets ne demandent qu'à être révélés. Les résistants de la dernière heure, et collabos de la première, s'en sont sortis impunis, blanchis, vierges. L'épée de Damoclès de la justice et de la vengeance planent au-dessus de leurs têtes...
Anne-Marie Garat clôt son roman-fleuve comme elle l'a commencé, toujours avec la même élégance, le souci du détail, le subtil mélange d'histoires intimes et de grande Histoire. Roman populaire, feuilletonesque qui va puiser ses influences chez Zola, Maupassant ou Hugo, cette saga se dévore malgré sa longueur. Il est d'ailleurs conseillé de les lire à la suite pour ne pas se perdre dans les méandres de ces histoires qui s'entrecroisent. Cette conclusion apporte des réponses mais aussi des questions sur la mémoire, l'hérédité, la transmission et le Mal. Les hommes sont-ils maîtres de leur destin ou se trouvent-ils dans la main du diable ? Un diable qui se rit de l'Humanité et la laisse vivre juste parce qu'il aime la voir mourir lentement...
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Troisième tome de cette saga familiale commencée avec le personnage de Gabrielle, puis continuée avec sa fille Camille. Ce troisième tome suit la petite-fille: Christine. Nous sommes en 1963. La pauvre Camille vit dans le deuil et sa fille Christine ne connaît rien de son passé.

Les personnages sont nouveaux, héritiers des personnages déjà croisés, croisant justement les anciens.

Avec sa plume très belle, l'auteur continue de ciseler chaque personnage, chaque description et de nous servir un magnifique roman.

Celui-ci restera finalement mon préféré. J'y ai trouvé plus de rythme. Et pourtant peut-être plus tiré par les cheveux.

Qu'à cela ne tienne j'ai vraiment beaucoup aimé cette grande trilogie qui parcourt le XXème siècle et nous mêle à cette deuxième guerre que nous n'avons pas connue.
Une belle mais exigeante lecture.
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15 août 1963. À Paris, Christine Lewenthal, la fille de Camille et de Simon, profite de sa solitude en ce jour férié, dans le petit appartement de la rue Buffon que lui a donné sa mère.

Au Mesnil, à la ferme des Armand, Antoine Donné assiste au repas familial traditionnel pour lequel il a abrégé ses vacances. Il n'aspire qu'à rejoindre son appartement dans les cités de Nanterre, il ne se sent plus à sa place parmi les siens. Sur le chemin du retour, le passage est obstrué par un véhicule inconnu, stationné près de l'ancienne maison des maîtres, la demeure des Bertin-Galay, abandonnée depuis longtemps.

Il fait ainsi la connaissance d'Alex Jamais, jeune historien à la recherche d'information sur la famille Galay, et sur Pierre Galay en particulier. En vidant l'appartement de son grand-père, Maximilien Jamais, Alex a trouvé des documents et de très vieux films, très fragiles. le peu qu'il a réussi à en voir lui a montré des scènes d'horreur et donné la certitude qu'il détient une preuve importante d'un massacre dû à des substances chimiques. Antoine, qui n'a aucun contact avec les Galay suggère à Alex de venir le samedi suivant au village car Valentine Guillemot, la benjamine d'une branche connexe de la famille Galay, se marie. Antoine, qui est projectionniste, propose aussi à Alex de lui faire rencontrer une spécialiste de la Cinémathèque pour tenter d'exploiter les films qu'il détient.

Le jour de la cérémonie, les deux jeunes gens se mêlent aux invités sur le parvis de l'église, grâce au talent de socialisation d'Alex et aux relations d'enfance d'Antoine avec un des convives, celui qu'on appelait Petit et qui est devenu un grand acteur de théâtre, Louis Personne. Ils font aussi la connaissance de Christine et de William, son cousin, jeune pianiste virtuose. Un drame survient au cours de la soirée et l'expérience vécue en commun, même si elle ne les concerne pas, commence à souder les relations entre les jeunes gens. Valentine, vite échappée de son mariage malheureux, et Leni, une jeune allemande débarquée à Paris, vont rapidement s'intégrer au nouveau groupe d'amis.


Dans ce troisième et dernier tome, c'est une nouvelle génération qui tient la vedette : Christine Lewenthal et son cousin William Galay, Antoine Donné, Alex Jamais, Leni Zeisser et Valentine Guillemot. Des jeunes gens bien de leur temps, aux prises avec les difficultés de leur époque. Mais le hasard des trouvailles et des rencontres va leur faire découvrir des évènements auxquels ont été mêlés leurs grands-parents et leurs parents, des morceaux d'histoire qu'on leur a cachés et qui étaient restés des énigmes pour le lecteur des précédents tomes.


J'ai beaucoup aimé ce roman, plus encore que le précédent. Peut-être parce qu'il se déroule à une époque que j'ai vécue, bien qu'étant encore enfant. le quotidien des héros me parle, les lieux où ils vivent aussi. Sans doute, Anne-Marie Garat a-t-elle aussi fréquenté ces endroits et vécu partiellement ces évènements. J'ai senti dans son écriture une implication personnelle plus forte, parfois même une jubilation à raconter les expériences de ses personnages.

Comme toujours, elle utilise ses héros pour aborder des thèmes variés : La vie politique des débuts de la Vème république grâce à Martin Guillemot qui est le méchant de service dans ce tome ; le cinéma, autant comme divertissement que comme témoignage d'une époque, avec toutes les interrogations qu'il peut soulever. Ainsi, pour Alex, il est très important de savoir qui est celui qui tourne la manivelle de la caméra qui filme des horreurs et quelle y est sa part de responsabilités, son but en filmant.

Il est aussi question, au travers des jeunes femmes mais pas seulement, de la condition féminine qui évolue fortement dans ces années pré-68, la contraception, l'avortement, l'indépendance financière, l'envie de ne plus se conformer à des modèles traditionnels et la difficulté de ces choix, quel que soit le milieu dont on vient.

J'ai été très surprise d'apprendre qu'en 1963, il y avait déjà des troubles à l'université de la Sorbonne, des manifestations, des occupations d'amphi, une surpopulation d'étudiants, des problèmes d'affectation dans les filières, des listes d'attente !

Antoine, qui vit à Nanterre et qui a connu la prison en tant qu'objecteur de conscience, vit pleinement les conséquences de la guerre d'Algérie, l'entassement des rapatriés dans les bidonvilles et dans les nouvelles cités HLM, les ratonnades pratiquées par des groupes armés issus des mouvances extrêmes.

On prend conscience également des bouleversements qui touchent le monde agricole, des difficultés pour garder les terres face aux projets d'urbanisation, des changements des modes de production, de la scission qui s'installe au sein des familles entre les enfants qui restent à la ferme et ceux qui s'échappent à la ville.

Quelques figures secondaires de l'épisode précédent, comme Étienne Louvain, devenu Melville, et Élise, la libraire, prennent une place plus centrale et agissent comme des passeurs auprès des jeunes héros, les aident à éclaircir les secrets de famille et les épisodes restés dans l'ombre de l'Histoire, brefs ils les accompagnent vers le monde des adultes.

Une énigme parcourt le roman, quelle est cette malédiction qui frappe la famille Guillemot, ciblant successivement ses différentes générations ? La résolution est inattendue mais fait le lien avec le titre du premier roman de la série, Dans la Main du diable

Je suis enchantée de ces longs mois passés au côté d'Anne-Marie Garat, grâce à son écriture foisonnante, à son habileté à construire une fresque familiale qu'elle poursuit dans un long épilogue jusqu'en 2010, rapprochant en quelque sorte tous ces personnages de notre histoire personnelle.
Commencée juste après le premier confinement, cette trilogie a mobilisé mon esprit de manière favorable, m'a aidé à m'échapper d'un quotidien bien banal et restera certainement un moment fort et agréable de 2020.
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
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Troisième volet d'une oeuvre ambitieuse qui embrasse un siècle et plusieurs générations (dans le premier tome, l'éclatante réussite d'une famille de biscuitiers à la veille de la guerre de 1914, dans le second, la lutte d'une femme contre la montée du nazisme, dans le dernier, les dessous obscurs des glorieuses années 60 - collabos non poursuivis, guerre d'Algérie mal cicatrisée...), Pense à demain nous entraîne sur les pas de Christine, la fille de Camille et Simon Lewenthal.
Même si chacun des trois volets peuvent être lus séparément, je pense que le lecteur les appréciera beaucoup plus en commençant par le premier, Dans la main du diable.
Dans cette fabuleuse trilogie, Anne-Marie Garat explore le 20ème siècle et ses grandes questions, en s'appuyant sur un énorme travail de documentation et un foisonnement de personnages, qui grâce à la magie de sa plume, gagnent en consistance et en épaisseur au fil des pages.
Peu de dialogues mais beaucoup de descriptions très denses pour nous faire ressentir tous les tourments de ce siècle, ses gloires, ses misères, ses horreurs.
La dernière période, celle de Pense à demain, c'est celle des Trente glorieuses, de l'essor économique et de la consommation, le début du règne de l'image, mais aussi d'un monde soumis aux ravages de la chimie, précipitant entre autres la disparition de la société paysanne.
C'est en tentant d'éclaircir le passé et de résoudre les énigmes du présent, que les personnages, plongés dans le suspense, finissent par accepter le fait que nous sommes tous "dans la main du diable".
MAGISTRAL !
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Ce dernier volet de la saga de la famille Bertin Galay est une belle conclusion.
Riche en surprises et en rebondissements, il permet de montrer l'accomplissement des destinées de chaque personnage.
En outre, les différents protagonistes sont montrés dans toute leur complexité, sans qu'il n'y ait aucun manichéisme.
Cependant, on aurait aimé qu'une place plus importante soit accordée à Gabrielle, l'héroïne du premier volet. de plus, certains passages paraissent un peu longs et superflus, car ils n'apportent rien à l'histoire.
Cependant, il s'agit d'une belle conclusion, où la succession des générations représente la fin d'une époque et le début d'une autre.
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critiques presse (1)
Telerama
08 février 2012
Anne-Marie Garat a redonné au lecteur d'aujourd'hui le goût du feuilleton, proposant une œuvre qui embrasse tout un siècle à travers le destin de quelques familles. [...] Elle brasse les temps et les modes en styliste gourmande, en historienne décomplexée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être donne-t-elle (scène de torture à laquelle assiste un enfant de 10 ans - ndlr) à vingt ans, la volonté obscure d'objecter en conscience, de refuser, sans le secours de la raison politique, d'aller en Algérie porter les armes, tuer sur ordre et torturer, jouer à ce jeu abject où les hommes se conduisent , en toute licence, avec la bestialité des enfants. Cela épuise et verse au sommeil. Exténués de honte, souillés par le crime, les hommes peuvent dormir. Ils le peuvent après avoir vu Nuit et Brouillard, les trois petits enfants que conduit leur grand-père par la main vers le wagon plombé, après avoir vu la sidérante fleur vénéneuse exploser dans le ciel atomique, les irradiés nus chanceler dans les rues tendant les lambeaux de leur peau, les suppliciés énucléés et les spectres survivants, et les agonies et les morts dans les charniers, après cette horreur, horreur, l'on peut s'allonger dans une chambre, et sous une couette dormir, on le peut ... Les hommes le peuvent, parce qu'ils gardent, séquestrées sous leurs paupières, les visions convulsives du mal; là, en toute clarté, avec plus de lucidité que le jour, elles s'accomplissent en connaissance.
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Mais Antoine l'avait cueillie au bord du trottoir de la rue Buffon, un rapt inouï ; tout en était métamorphosé. De leur premier baiser, elle restait abasourdie, de sa violence, de sa douceur, du vide et du plein qu'il procurait au milieu de son obscurité, personnelle et générale, un émoi qui renverse le coeur et les sens, il faut retenir cet instant, son impureté lumineuse dans la nuit de novembre. Retenir au coin de cette porte où ils s'étaient tenus enlacés, dans la chaleur de leurs poitrines pressées, les premiers mots balbutiés lèvre à lèvre, palpitants de hâte, le goût salin de leurs bouches et l'odeur de leur peau mêlés ; c'était un commencement bouleversant. Se quitter un déchirement, et une promesse, un chagrin, une joie...
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Enfin, des rides, des sillons sournois,soudain apparent le masque d'une vieillesse imminente, et cela lui donna une sensation révoltante de jeunesse, de santé insolente, séparée de lui par la génération, est-ce cela grandir pour de bon, lire la mort soudain au front de ses parents. De longues années, ils stationnent au même âge immuable où on les a découverts, jusqu'à basculer brusquement, d'un jour à l'autre, en une heure parfois, dans une pente abrupte où ils glissaient sans qu'on le sache. De l'autre côté.
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Et où aller dont la terre ne soit pas abreuvée de cadavres, cataclysmes, insurrections, guerres, épidémies, charniers, désastres nucléaires, exterminations, génocides.

Tous ces morts, leur infinie cohorte, où les enterrer, leur donner dignité de sépulture afin qu’ils ne nous tourmentent plus de leur plainte ? où les accueillir sinon dans le langage, où les assujettir à une conscience sinon dans celle du récit, les faire entrer dans une histoire où ils prendront place et se tiendront debout, les faire exister en fiction, c’est-à-dire en imagination, cette pitié et cette gloire de l’esprit, pour les faire apparaître, et disparaître, apaiser leurs offenses et nommer leurs crimes ? Cette allée mentale est tellement encombrée, par où commencer, le travail est immense, où donc est l’ingénieur de ce chantier ? Je pars à leur recherche, qui partira à la mienne ?
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Non, elle ne rêve pas de remariage, non plus d'une vraie liaison, seulement des préliminaires. Ils se suffisent à eux-mêmes, le plaisir qu'ils donnent est une fin en soi. Séduire, flirter, se laisser courtiser, allumer le désir, se faire prier et résister, la belle petite guerre d'usure. Quant à se rendre, pas de ça, Lisette. Ou alors, il faudrait une sacrée occasion. Mais recommencer tout le tralala, quel tracas, ce cinéma. Les hommes ne se gênent pas, ils laissent les ennuis aux femmes. Les gelées spermicides fournies par les copines, très peu sûres, la preuve : Johnny. Pire, la méthode Ogino. Les ourbes de température, chaque jour se planter le thermomètre au derrière, comme si ovuler était une maladie.Les hormones sont capricieuses, les femmes ne sont pas des métronomes. Terminé le rapport.
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