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Une belle et fantastique histoire, comme Garcia Marquez en a le secret, dans le destin mystérieux de cette jeune morte à la chevelure démesurée, qui a été à douze ans accusée de la rage et autres possessions diaboliques et a vécu des amours maudites avec son exorciste, dans le secret d'un couvent. Amour et démons, beauté du diable et passion qui transcende la différence d'âge, pour user d'un euphémisme... Mais la magie de l'écriture et de l'imaginaire de l'auteur emportent l'adhésion du lecteur. Très beau livre.
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La découverte de Gabriel Garcia Marquez n'avait pas été fameuse, abandon de Cent ans de solitude et lecture plus que mitigée pour Les funérailles de la Grande Mémé.
Finalement ce court roman m'a (un peu) réconcilié avec l'auteur.
J'ai trouvé le roman émouvant et triste.
L'auteur dénonce le poids de la religion et les travers de certaines croyances ainsi que le choc des cultures dans les pays colonisés et esclavagistes.

L'histoire est tirée comme l'explique Garcia Marquez d'une découverte d'un tombeau d'une petite fille et d'une légende contée par sa grand-mère.

Les personnages sont parfois grotesques surtout les parents de Sierva Maria, entre décrépitude morale et physique aucun détail n'est épargné au lecteur.

Un texte qui m'a fait passé un bon moment de lecture.
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Lire Gabriel Garcia Marquez s'est être constamment touché par divers sentiments, certains passages nous attristent, d'autres nous écoeure ou nous révolte c'est un mélange de sensations. J'ai trouvé que ce roman était particulièrement marqué par la décadence de ses personnages. La mère de Sierva Maria est une personne qui nous dégoute qui est prêt à toutes les immondices, égoïste elle rejette sa propre fille, est prête à la sacrifier pour sauver sa propre peau. Chaque personnage nous rebute, tous agisse contre Sierva Maria, la rende coupable de tous les vices au nom de croyance, au nom de l'Inquisition, pour des prétextes qui nous dépasse. J'ai éprouvé beaucoup de pitié pour cette jeune fille traitée comme une esclave, comme un chien avec qui on se permet les pires cruautés.
Ce que j'aime avec cet auteur c'est qu'il ne nous laisse pas insensible, peu importe la situation elle marquera et fera réagir le lecteur.
Un roman que j'ai trouvé magnifique et envoutant.
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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L'entièreté de l'oeuvre m'a semblé s'enrouler autour d'un motif récurrent : le croissant. Il apparaît sous plusieurs formes, notamment sur le front du chien enragé et dans l'éclipse de soleil. J'y ai tout de suite prêté attention puisque deux lectures de Gabriel Garcia Marquez m'ont appris à attacher de l'importance aux symboles. Or, la forme de croissant caractéristique que prend une éclipse est due à l'obstruction de la lumière par l'ombre et il semble que toute la trame vire volte autour de cette seule allégorie. Une jeune fille abandonnée de tous, seule au monde, qui chante merveilleusement bien et emprunte la voix de oiseaux, est retenue captive sous prétexte qu'elle est possédée par le démon.
Dans un premier temps la superstition, les apparences et la bêtise humaine (l'ombre) aveuglent complètement les personnages qui ne cessent de profaner la jeune princesse païenne. Ensuite lorsqu'un prêtre exorciste est appelé à intervenir, une scène-clé nous permet de décrypter les signes qui se cachent dans tout le roman : le prêtre regarde l'éclipse jusqu'à ce que son oeil en soit meurtri ce qui le contraindra à porter un bandeau. Et tandis qu'il tentera de chasser le démon de la païenne, il ne cessera de voir à chaque instant l'éclipse dont l'image sera restée incrustée dans sa rétine.
Cependant, lorsqu'il en tombe amoureux, l'éclipse s'efface et il contemple pour la première fois la jeune païenne, Siérva Maria, comme il se doit.
Comme d'habitude, c'est très agréable à lire et la beauté se trouve dans la symbolique. Cependant je trouve l'oeuvre moins travaillée et aboutie que ses oeuvres antérieures et je note aussi une profonde similarité à 100 ans de solitude dans la construction puisque l'on ressent aussi le profond sentiment d'éloignement d'un âge d'or à jamais révolu et le plongeon inexorable de l'ensemble de l'univers dans un marécage de goudron dont seules les âmes pures resteront immaculées.
Je retiendrai de ce livre deux éléments :
- Une citation magnifique : « aucun fou n'est fou tant qu'on se plie à ses raisons »
- Un instrument : le théorbe, que je ne connaissais pas et qui est très plaisant à écouter.
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Ce petit roman faisait partie d'une box thématique, entre deux thrillers, j'ai eu envie d'un peu plus de "fantastique".
Dès le départ, l'auteur nous explique d'où est partie son écriture, basée sur une légende. Cela m'a mis l'eau à la bouche ! Je m'attendais à quelquechose de mystique.
Mais je dois dire que j'ai été déçue, je n'ai pas réussi à avoir d'émotions pour les personnages, si ce n'est pour la petite Servia Maria, qui du haut de ses 12 ans va vivre un enfer. Pour avoir été mordue par un chien enragé, elle va terminer exorcisée...
Je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire finalement.
L'écriture est belle, certes, pour cela je mets 2 étoiles.
Ce n'est pas un livre que je recommanderai autour de moi.
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Mon récit préféré de Marquez !
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Gabriel Garcia Marquez profite de ce roman pour dénoncer certaines pratiques de l'église catholique au cours de l'histoire .
Le manque de connaissances médicales faisait que des personnes victimes de certains troubles étaient considéré comme possédé par le malin.
S'ensuivait alors pour elles, une longue descente aux enfers .
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Dans ce roman, une fois de plus, Gabriel Garcia Marquez recule les frontières du « réalisme magique » dont il est l'inventeur.
Dans la Carthagène des Indes du XVIIIe siècle, Sierva Maria âgée de douze ans, est mordue par un chien enragé. Jusqu'alors, elle a vécu avec les esclaves mais suite à cet incident son père, marquis, prend conscience de sa fille et pour la sauver, il la confie au couvent des clarisses ou elle devra subir l'exorcisme par l'Inquisition.
L'auteur nous fait vivre une histoire extraordinaire dans le style qui lui est propre.
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Une découverte littéraire mitigée

Le style de l'auteur est une découverte, et j'ai ete transportée par l'atmosphère créée en l'espace de quelques pages. J'avais hâte de retrouver le roman pour cette ambiance faite de langueur et de lente décadence. J'ai ete happée et de ce point de vue, c'est certainement un auteur que je relirai.

En revanche, j'ai eu du mal avec cette romance entre un homme de 36 ans et "la petite" de 12 ans très dérangeante.

En définitive, de l'amour et autres démons est une lecture dont le style m'a ravie, le récit un peu moins.
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J'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai trouvé la narration efficace, les images belles, avec une profusion qui garde une homogénéité, un parti pris esthétique intéressant. L'histoire elle-même est riche, avec son mélange habituel de magie, de sacré, de profane et de sensualité inquiétante.
Les personnages étaient vraiment tous particulièrement soignés, ce que j'appréciais déjà chez cet auteur et que je continue à apprécier.
Garcia Marquez a réussi à résister à la tentation, qui se perçoit parfois, de psychanalyser le cas de l'héroïne. Je résisterai à la tentation de le psychanalyser lui, mais je continue à m'offusquer des héros pédophiles à leurs heures dans ses oeuvres (je pense notamment à L'Amour au temps du choléra), parce qu'aucun modalisateur de la narration ne semble les condamner, pas même subtilement.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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