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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Vivre pour la raconter" , une autobiographie écrite dans le style propre à l'auteur, un livre bien nommé. Une fois n'est pas coutume, j'ai dû fractionner ma lecture ; la quasi-absence de chapitres, coutumière à Gabriel Garcia Márquez, et les nombreuses références politiques, elles font parties de son histoire il ne peut les gommer, m'ont parfois rendu le récit assez long mais je me suis accrochée, son écriture en vaut bien la peine !
Si à certains moments j'étais lassée, j'interrompais la lecture et c'est avec d'autant plus de plaisir que j'y revenais car Gabriel Garcia Marquez a cette faculté d'entraîner son lecteur à sa suite, de lui faire vivre intensément ses aventures. Dans ce roman d'une vie on découvre au fil des pages des faits qui ont donné naissance à ses livres, des noms que l'on retrouve dans "Cent ans de solitude" ; ce pourrait être amusant de reprendre ses écrits, d'en relever les noms communs, de pouvoir remonter parfois leurs origines mais cela n'enlèverait-il pas à la magie de ses récits ?
Arrivée à la dernière ligne, j'éprouve le sentiment étrange d'attendre une suite, j'aimerais savoir ce qui est arrivé après le point final, je ne peux qu'en deviner des bribes.
Merci Monsieur Gabriel Garcia Marquez pour l'oeuvre accomplie sur cette terre.
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Une autobiographie du prix Nobel de littérature consacrée à sa jeunesse et qui s'arrête à son départ pour l'Europe, à 28 ans, après le récit de ses années de formation.
Pour les admirateurs de l'écrivain colombien, dont je fais partie, c'est un bonheur de voir se mettre en place lieux et personnages, années d'enfance dans une "famille de fous" et de rêveurs, et surtout la genèse d'une vocation, à la fois de poète - ce que Garcia Marquez ne sera pas, contrairement à son ami Alvaro Mutis - de journaliste et d'écrivain.

C'est aussi la possibilité d'ouvrir les yeux sur le cadre historique et géographique de la Colombie des années d'après-guerre et du début de la guerre froide, avec les luttes impitoyables entre libéraux et conservateurs, l'apparition des guérillas, les massacres effroyables, la répression militaire, les événements du 9 avril 1948, journée qui voit un assassinat politique révolutionner et détruire la capitale, Bogota, sous les yeux effarés et incrédules des intellectuels, témoins de la catastrophe.

Mais c'est surtout la peinture sensible et modeste d'un jeune homme timide, pauvre et mal habillé, passionné de littérature, qui passe ses nuits à fumer, boire et discuter interminablement avec ses amis poètes et journalistes du groupe de Baranquillas, quand ils ne finissent pas la nuit avec des "putains tristes" ou joyeuses... C'est la genèse d'une carrière consacrée à l'écriture, où l'on voit que Garcia Marquez n'est pas devenu un très grand écrivain en suivant un cours de "creative writing", mais en lisant sans relâche les plus grands auteurs et les autres, en accumulant brouillons, ratures, remords, et corrections, en tâtonnant à la recherche d'une voix authentique, la sienne. C'est l'aveu qu'en littérature, comme ailleurs rien n'est donné, mais tout est le fruit de la passion et du travail.

Garcia Marquez livre au passage des pistes pour mieux faire comprendre ce qui l'a rellement inspiré dans la création de ses chefs-d'oeuvre, que nous pouvons resituer dans le temps et l'espace. Il croque aussi une galerie de portraits d'autres passionnés comme lui, journalistes, poètes, écrivains, sans compter l'évocation émouvante de sa propre famille, inspiratrice d'une partie de son oeuvre.
Une lecture passionnante, même si l'on peut préférer le "réalisme magique" des romans, et des nouvelles, véritables créations, ô combien originales, de l'imaginaire foisonnant de Garcia Marquez.
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Annoncé comme le premier d'une série de trois livres, ce récit autobiographique raconte la vie de Gabriel José de la Concordia Garcia (de part son père) Marquez (de part sa mère) jusqu'à son départ pour l'Europe. Il n'y aura pas de suite.

C'est un retour aux sources qui va déclencher l'envie de se raconter.
"Jusqu'à l'adolescence, la mémoire est tournée vers l'avenir, plus que vers le passé, et les souvenirs que j'avais gardés de ce village n'étaient pas encore idéalisés par la nostalgie" Il accompagne sa mère vendre sa maison d'Aracatara et c'est ce voyage à travers la Colombie, vers le berceau familial, qui lui donnera l'idée d'une retranscription de ses souvenirs.''La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient''
A travers sa vie, celle de sa famille et de ses ancêtres, on découvre ce qu'était la Colombie du début du XX ème siècle et ce qui a forgé cet homme
Un environnement social brutal (pauvreté, contexte politique instable et répressif colombien, émeutes de 1948....). "..nous montâmes sur la terrasse pour contempler le panorama infernal de la ville illuminée par les foyers des incendies. au fond, les monts de Monserrate et de la Guadalupe étaient deux énormes masses sombres qui se découpaient sur des nuages de fumée, et je ne pouvais chasser la vision du visage énorme du mourant se traînant vers moi et me suppliant de lui porter un secours impossible"
José Garcia Marquez est un costeno, un colombien de la côte caraïbe où bals et chansons rythment le quotidien. Il est profondément attaché à ses racines géographiques et familiales. Les premiers chapitres de ce livre tournent autour de la tribu dans laquelle il est né et des personnes qui l'ont marqué ; essentiellement des femmes "quel milieu familial eût été plus propice à éveiller ma vocation que cette maison de fous peuplée de femmes au caractère invraisemblable ?" il vit et grandit dans un joyeux charivari 'Tout ce qui m'arrivait de la rue avait une énorme résonance à la maison. les femmes de la cuisine le racontaient aux invités qui arrivaient par le train, lesquels avaient eux aussi quelque chose à raconter, et le tout venait grossir le torrent de la tradition orale" Voilà peut-être l'origine de son talent de conteur ; peut-être aussi d'affabulateur et de sa propension au surnaturel ? "Nous avions elle et moi une espèce de code secret pour communiquer avec un univers invisible. Durant la journée, son monde magique me paraissait fascinant, mais la nuit il m'inspirait une terreur pure et simple : la peur des ténèbres, antérieure à notre existence, m'a poursuivi toute ma vie, aussi bien sur les chemins solitaires que dans les dancings mal famés du monde entier. chez mes grands-parents, chaque saint avait sa chambre et chaque chambre son mort"

Ce livre est en tout cas un saut vers un tout autre monde et un tout autre temps. La plume est alerte et soignée. Les genres s'y mêlent. le coté très journalistique m'a, personnellement, un peu dérangée, par moments. Les faits sont relatés avec précision avec, parfois, une surcharge de noms et de précisions qui stoppent le récit:
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Une superbe lettre d'amour d'un fils pour sa maman.Un livre superbe où les sentiments de l'auteur pour sa maman transpire entre les lignes.Une belle fresque sociale en parrallele qui nous peint la vie quotidienne de l'epoque de la jeunesse de l'auteur.Un livre structure,reussi qui nous offre des pages superbes,par un auteur doué.A decouvrir et n'oubliez pas de découvrir " cent ans de solitude " du même auteur.
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Vivir para contarla

Y porque no, por otras maneras como bailarla. Una vez mas, empiezo este libro sin saber lo que esperar, y con Gabriel Garcia Marquez y su espiritu de contar, esta vez un lado de la historia columbiana. Me gustaba muchissimo perderme en los parafos muy largo de los libros de Senor Marquez.

Gabriel Garcia Marquez cuenta una historia muy « trepidante » de este pais que no conozco. de Sucre, Baranquilla, Aracataca, Choco a Bogota, muchas que ver, y un lado de la historia que me piace muchissimo, ver como Colombia tenia su vida al lado de la segunda guerra « mondial ». Entonces, un viaje que se prepara con este novela.

Despues leer muchos libros y muchos autores, pienso por mi lado, Gabriel Garcia Marquez esta parte mi trio de autores que me canta, con Ryskard Kapucinsky y Andrei Makine. Quisiera conocer a este tipo de autores en Asia, por descubrir un poco mas este lado de la tierra con libros, y sobre todo, autores que escriben de este manera muy dinamica para contar lo que no se cuenta.

Espero que los que trabajan en periodicos leen un poco este autor

Lien : http://souslesportes.blogspo..
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Je viens de finir la lecture du livre “vivre pour la raconter” de García Marquez, je l'ai fait en espagnol en même temps je consultais le livre en français… J'ose dire que sa plume me semble plus belle en espagnol. Il y a des tournures assez difficiles à traduire. Dieu merci je comprends l'espagnol… Dans ces pages il nous raconte son histoire apparemment avec plein de détails et de l'émotion. La voix de sa mère et de son père son invoqués dans le texte. On arrive à comprendre le lien qui existait dans sa famille. On peut aussi apprendre sur ses amis et ses relations de travail. Un recueil d'expériences qui sont livrées dans un récit merveilleux, on ne se rend pas compte du temps passé, et puis une fin mémorable qui m'a donné de frisons. Je recommande la lecture de ce chef d'oeuvre publié en 2002.
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A travers ce livre, à la fois ses mémoires et les mémoires de ses écrits, de ses personnages, Marquez raconte sa Colombie, son histoire, sa violence et la tendresse qu'il ressent pour son pays. L'amour, le sexe, les femmes, l'alcool, les éléments, tout ce qui fait ce pays et sa démesure. Fascinant.
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Les souvenirs d'enfance et de jeunesse de Gabito, Gabo. Famille de 11 enfants, grand-père colonel à jamais meurtri par un duel gagné contre un innocent ; Bourgades de Colombie, Caraïbes. Barranquilla, Aracataco, Riohacha ; chaleur moite, hamacs, personnages hauts en couleur, notamment les femmes. Etudes laborieuses, début dans le journalisme, écriture de nouvelles. Période sombre dans l'austère Bogota, loin de la mer, sur les hauteurs. le livre s'arrête quand Gabo commence à percer dans le journalisme et part à Genève après des années de disette. Il se prétend très timide et célibataire de vocation. Un peu décevant même si intéressant.
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