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31//2023

Extraordinaire découverte originaire du pays basque espagnol :)

Tout est maîtrisé a la quasi perfection dans ce thriller : ambiance noire sur fond de meurtres en série ritualisés, un tueur sous les verrous depuis 20 ans, enfermé par son frère jumeau policier, des meurtres qui reprennent juste avant sa sortie de prison, le concept déjà vu mais très bien renouvelé du psychopathe derrière sa cellule qui aide l'enquête policière à la Silence des agneaux, une narration à la scandinave sur plusieurs décennies, un duo d'enquêteurs homme femme sanguin comme chez Dazieri ou Tutti, un ancrage de l'histoire dans la région avec tout l'aspect historique et culturel assumé façon Fery, bref ce roman dense et aux multiples rebondissements est un melting-pot de tous les très bons ingrédients à maîtriser pour réaliser un super polar thriller :)

Les personnages sont hyper réalistes, avec leurs valises et leurs traumas, l'histoire de chacun permet vraiment de s'attacher ou de les comprendre dans leurs réactions ou raisonnements.

De plus, toute la trame psychologique, policière, police scientifique ou mécanismes des familles dysfonctionnelles est hyper bien travaillée, on a donc un super premier tome pour une trilogie vraiment prenante :)

A recommander de toute urgence pour les fans de très bons thrillers :)
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"Les gens blessés sont dangereux car ils savent qu'ils peuvent survivre."
Comme un goût de pierre inondant mon palais, cette histoire restera en moi à jamais. Les fantômes noctambules de Vitoria m'ont mille fois frôlée au cours de cette quête fulgurante, agitant mille mouchoirs blancs brouillant ma vivacité d'esprit. J'ai perdu face au noeud de l'histoire. J'ai perdu face au génie d'Eva García Sáenz de Urturi. J'ai perdu face à l'artiste-assassin, plaçant ses pions avec minutie et réalisant ses oeuvres vengeresses : des couples de cadavres, se faisant face, la main posée avec tendresse sur la joue de l'autre, une Histoire commencée il y a vingt ans, avec les corps de deux nouveaux nés posés sur un rocher des premiers temps du pays Basque. Les meurtres se poursuivent, sacrifiant des couples âgés de 5 ans en 5 ans, jusqu'à un arrêt brutal du cycle avec l'arrestation d'un homme, Tasio Ortiz de Zàrate par son frère jumeau Ignacio Ortiz de Zarate. Il y a vingt ans. Et quelques jours avant que la bête ayant terrorisé la ville ne sorte de prison, la cadence infernale reprend. Et il faudra plus que les pantins brisés de la police pour résoudre cette terrible affaire. Un affaire dans laquelle les eguzkilores, les fleurs de chardon, décorent toute l'arrière scène.
"Eguzkilore : «la fleur-Soleil » en basque. Il s'agit de la Carline acaule, la fleur du chardon sylvestre. Elle est considérée comme un symbole solaire protégeant la maison des orages et des esprits malins. On l'accroche au linteau de la porte principale ou à l'entrée de la maison basque afin qu'elle ne soit pas frappée par la foudre."

La toile se déchire à échéance régulière, laissant entendre la voix nazillarde du conteur qui sait tout, qui a vu le terreau nauséabond grouiller de secrets et de sacrifices, nourrir des plantes pourrissant dès la graine. Des destins funestes comme tracés depuis l'origine de l'homme.

Le pays Basque reçoit le prix du meilleur premier rôle masculin, talonné par Unai López de Ayala, inspecteur profileur ancré dans sa ville, et porté par son grand-père, ce vieux sage comme il en est tant, dans ces vieux villages où tout s'est vu, beaucoup s'est tu. Dans ces villages déchirés par une après-guerre qui n'en finit pas de panser ses plaies ; dans un pays qui fait sa gloire du courage et des transmissions.

J'ai tremblé pour ces personnages, pour ces jumeaux mégalomanes, auto-centrés, laids de leur suffisance. J'ai tremblé pourtant pour eux.
J'ai tremblé pour Alba, cette sous-commissaire si vaillante, et pourtant fragile face à son inspecteur fétiche. Pour autant, aucune romance n'est venue colorer ce thriller, les forces combinées de ces deux naufragés forgent une tresse d'acier qui peu à peu comprime le lecteur, nous emportant dans leur tourbillon de course matinale, une course cachée des autres, une révision accélérée de l'affaire dans chacune de leurs cellules.

Et puis il y a le bruit de la vie qui s'obstine, qui frappe ses battements de la musique des fêtes de l'été, comme un pied de nez au malheur. Il y a le bruit des gens qui s'aiment et se le crient. Et tout la bas, si vousbtendez bien l'oreille, il y a le bruit des abeilles. Mais pour l'entendre, il faudra tourner les pages de ce véritable page Turner irrésistible !
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C'est un bon thriller qui se lit facilement malgré quelques situations un peu farfelues. le fait que Tasio, le suspect principal se sachant innocent puisse accepter de passer vingt ans en prison en trouvant cela presque normal est un peu déroutant, mais soit.
Ce roman se déroule dans la région du Pays Basque qui m'a vue naître, grandir et fût un régal en ce qui concerne la description des monuments et des lieux rencontrés tout au long de l'enquête, faisant fi de toute impartialité.

J'ai passé un moment agréable dans ces pages et les quelques défauts de l'histoire ne seront pas venues à me faire lâcher prise, l'enquête reste très prenante.

Un bon livre.


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Dans la cathédrale de Santa Maria à Vitoria, ville du Pays Basque espagnol, un garçon et une fille de 20 ans sont retrouvés assassinés, entièrement nus, une main posée sur la joue de l'autre. Ce crime rituel rappelle une série de meurtre qui avait eu lieu dans cette même ville, il y a un vingtaine d'années sauf que le tueur en série de ces meurtres est en prison et doit avoir une autorisation de sortie dans quelques jours… Copycat ? Complice ? Et si le vrai tueur vivait toujours à Vitoria…
En dire plus serait sacrilège tant ce thriller est redoutable de suspense. Avec ces personnages à la psychologie finement developpée donnant une forte intensité à l'histoire, Eva Garcia Saenz de Urturi embarque le lecteur entre rebondissements et fausses pistes dans une intrigue à la construction menée tambour battant, divulguant les révélations aux comptes gouttes jusqu'au final étourdissant pour dévoiler une histoire à couper le souffle.
Dans un savoureux mélange de légendes, coutumes et histoires basques, l'auteure originaire de Vitoria où se passe l'action fait de sa ville et sa région un personnage à part entière donnant à voir le portrait de toute une société pleine de contrastes et nous promène de lieux historiques en villages isolés amplifiant ainsi l'atmosphère angoissante de ce roman policier implacable.
L'office de tourisme de Vitoria, suite au succès du livre en Espagne et dans les pays où il a été traduit, a même créé un circuit touristique autour des différents lieux du roman pour prolonger la lecture en tremblant de plaisir.
Passionnant et totalement addictif, l'un des meilleurs polars que j'ai lu ! Et il paraîtrait que c'est le premier tome d'un triptyque…
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Vous avez sûrement tous remarqué que des thrillers&co arrivent de tous côtés sur notre scène littéraire ces dernières années, c'est pourquoi il devient de plus en plus difficile de trouver une histoire qui gagne l'attention du lecteur après les premières pages, un roman impossible à abandonner. Il y a de plus en plus des livres dans lesquels l'histoire tourne dans un cercle déjà-vu et lu avec une fin que vous pouvez prédire après seulement quelques chapitres(ou presque) . Heureusement ,il y a encore des auteurs qui savent surprendre. Eva García Sáenz de Urturi en fait partie. J'ai lu qu'un seul de ses romans mais je sais déjà que cette autrice déborde d'originalité.
"Le silence de la ville blanche" est la première partie d'une trilogie célébrant la ville basque de Vitoria et présente aux lecteurs Kraken, un brillant expert policier en matière de profilage des criminels. Dans le roman, l'inspecteur Unai López (Kraken) suit la piste des meurtres rituels cruels qui secouent Vitoria. Toujours deux corps. Mâle et femelle, avec une main sur la joue de l'autre, presque comme une touche de confort. Kraken est horrifié de se rendre compte que ces nouveaux meurtres sont presque les mêmes que ceux qui ont eu lieu il y a vingt ans. Ce qui est intéressant, c'est que le tueur présumé a été arrêté il y a 20 ans . Et pour rendre les choses plus bizarres, il devrait être libéré bientôt, dans quelques jours. Moment parfait, non?
Outre le présent, l'auteur nous ramène parfois dans le passé, apportant un éclairage nouveau sur certains événements très importants. L'inspecteur, a une tâche difficile devant lui. Il se rend compte qu'il doit trouver des réponses aux questions-clés le plus tôt possible: comment Tasio a-t-il continué à tuer depuis la prison, où y a-t-il vraiment du vrai dans ce qu'il dit - qu'il a passé deux décennies en prison, complètement innocent?
Les péchés du passé peuvent-ils être expiés? le prochain vol de l'abeille peut-il atteindre le coeur des ténèbres? Y a-t-il un retour de là? Tout cela, et bien plus encore, vous devrez découvrir par vous-même dans cette histoire de crime brillamment tendue et élégante, qui mêle mythologie et légendes, archéologie et secrets de famille. Je suis déjà habituée à deviner avec succès(pas toujours quand même et heureusement) ) le déroulement de la plupart des thrillers. Mais avec ce thriller, il est tout simplement impossible de prédire tout le déroulement des événements. J'avais quelques théories, comme d'habitude, mais au fur et à mesure que je progressais dans la lecture et que j'approchais de la fin, elles sont tombées lentement dans l'eau.
"Le silence de la ville blanche" est le genre de livre qui se savoure et comme il contient une grande quantité d'informations, il nécessite une lecture à certaines doses aussi. J'ai inventé des théories, je suis revenue sur mes pas, tout en espérant résoudre le mystère Et à mesure que l'histoire tire à sa fin, l'atmosphère devient plus effrayante, plus tendue, plus intrigante...
Lisez-le ,il vaut le détour !
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Un roman très ciblé, entre relents nordiques et saveurs sudistes à la lecture étonnamment TGV express.
Les pages se tournent pratiquement toutes seules comme si le schéma était déjà connu du cerveau qui est en train de le lire. Cela doit être cela le talent.

Sauf que mon cerveau hermétique aux noms à rallonge et à l'étirement de la liste des sites touristiques visités s'est vite fatigué de cette randonnée. Une liste d'endroits, une liste de personnages, une liste de flore, une liste de traditions et un récit qui en est sacrément ralenti dans sa dynamique, surtout au début.
Sans doute que comme pour les nordiques, asiatiques, etc... tout est une question de langue, de culture et de moment.
Cela arrive. Même les best-sellers annoncés peuvent avoir de tièdes lecteurs - Maya bzzzz Maya

Très stylisé comme roman, très cinématographique, très moulé pour plaire aux amateurs du genre, indéniablement avec le talent pour le faire, puisque dès le départ, en écartant les noms espagnols à rallonge (chaque nationalité a ses particularités) et le guide touristique:
=> Un vrai talent pour raconter un film ou une série se dégage de ce silence de la ville blanche qui s'avale sans problème page après page qui se tourne et se tourne, addictive lecture.
Est-ce pour cela un roman réussi ? de vrais chroniqueurs pourraient sans doute le confirmer: c'est cela le succès.
=> Une construction sans faille, des dialogues crédibles, un scénario intéressant et collant à l'ère du temps, dégageant quelque chose à mi-chemin entre le nordique et le sudiste.

Etonnante la vitesse à laquelle se lit ce récit, TGV Express. Quoique elle m'ait (à moi) semblé looooongueeeeeee l'aventure. Je l'ai recommencée depuis le début après plusieurs tentatives, ayant ouï les nombreuses exclamations positives à son propos.
ET
C'est cela le talent, le paysage défile à toute vitesse, les gares passent et à l'arrivée, on se souvient d'un agréable trajet.

Le voyage sera lui vite oublié, en tout cas pour la passagère que j'étais. Heureusement que cette croisière m'était offerte en last minute. C'est une question de moment aussi. Sans doute n'était-ce tout simplement pas le bon pour moi et cette rencontre. Ou tout simplement que ce roman n'était pas pour moi. - Lecture du 10/12/2020 -

* Ce qui m'a manqué ici dans cette belle mécanique superbement huilée est l'émotion, la chaleur. C'est tout personnel car le produit fini est une franche réussite objectivement.
- Qualités que j'avais trouvées et admirées chez Dolores Redondo, dont je suis assez 'fan' -

Donc pour les amateurs du genre, n'hésitez pas, tentez cette visite.

"Quand le passé vient à nouveau hanter une ville...
Dans la cathédrale de Sainte-Marie à Vitoria, un homme et une femme d'une vingtaine d'années sont retrouvés assassinés, dans une scénographie macabre : ils sont nus et se tiennent la main comme des amoureux alors que les deux victimes ne se connaissaient pas.
Détail encore plus terrifiant : l'autopsie montrera que leur mort a été provoquée par des abeilles mises dans leur bouche. L'ensemble laisse croire qu'il existe un lien avec une série de crimes qui terrorisaient la ville vingt ans auparavant. Sauf que l'auteur de ces actes, jadis membre apprécié de la communauté de Vitoria, est toujours derrière les barreaux. Alors que sa libération conditionnelle est imminente, qui est le responsable de ces nouveaux meurtres et quel est vraiment son but ?
Une certitude, l'inspecteur Unai López de Ayala, surnommé Kraken, va découvrir un tout autre visage de la ville."

Eva García Sáenz de Urturi est née à Vitoria en 1972 et vit à Alicante depuis l'âge de quinze ans. Elle connaît un grand succès avec son premier roman publié en autoédition. En 2016, le Secret de la ville blanche, un thriller passionnant se déroulant dans sa ville natale, devient un best-seller avec plus de 200 000 exemplaires vendus en Espagne. Depuis, les droits de traduction ont été cédés dans de nombreux pays et une adaptation cinématographique est en cours
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A ma grande surprise j'ai réalisé que cette lecture fut pour moi ma toute première expérience de littérature espagnole.
Pourquoi ? Pas par racisme anti-espagnol, loin de là. J'avoue ne jamais avoir été aiguillée, titillée vers un roman traduit de l'espagnol. voilà donc une lacune réparée.

Deux meurtres mis en scène de façon très réfléchie. Et c'est parti, mon Kiki. Deux meurtres qui ressemblent en tous points à ceux commis il y a 20 ans et pour lequel un homme est en prison depuis. Alors, que faut-il en déduire ? Que le condamné est innocent ? qu'il avait un complice ? Qu'il a fait un émule ? Et pourquoi tuer à nouveau maintenant ?
Deux inspecteurs (amis de longue date) et une sous-commissaire fraichement arrivée dans la jolie et pittoresque ville de Vitoria (vous ne connaissez pas ?, moi non plus, pas de panique) vont tout faire pour stopper les projets criminels de cet assassin.

Pour nous, lecteurs privilégiés, la compréhension du pourquoi du comment débute en 1970 et nous permet de savoir qui est Tasio, l'homme qui croupit en prison depuis près de 20 ans, ainsi que son jumeau Ignacio.

Les trois enquêteurs sont eux aussi bien décrits, on apprend vite que tous trois ont des blessures cachées, ce qui permet de mieux les comprendre et de s'y attacher.

Les indices sont distillés très intelligemment. le rythme est quasi parfait avec, malgré tout, une fin peut-être un peu trop rapide.

La grosse difficulté pour moi fut de ne pas me perdre dans les prénoms basques et les noms de famille à rallonge. J'avoue avoir un mal fou avec des noms et prénoms inhabituels. A part ça, je vais bien.

Une très bonne lecture.
Un autre roman espagnol dans les prochaines semaines ?

Porque no ? Reste à savoir lequel.




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L'histoire se déroule en Espagne dans les années 1970 et de nos jours. Il est monnaie courante de fantasmer sur les cas de gémellités, encore plus quand il s'agit de crimes, mais dans ce récit, l'auteur parvient encore à nous étonner. C'est bien écrit, avec une solide documentation sur l'art et l'architecture de la ville de Vitoria et les nombreux personnages sont attachants auréolés de leurs forces et faiblesses respectives. J'ai même ressenti pendant ma lecture, l'envie d'aller visiter la ville pour suivre pas à pas le chemin du criminel et les lieux historiques de ses crimes et enfin de participer aux fêtes de la Vierge Blanche. Nul besoin de déflorer le sujet, vengeance, amour, chagrin, crimes tout est présent dans le roman et maîtrisé de main de maître. Un très bon roman policier.
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Au moment où l'on se dit que le monde du serial killer thriller ne réserve plus guère de surprises, que ce genre s'essouffle, se banalise, survient un roman hors norme, terrifiant, au style redoutablement efficace. Un thriller haletant, d'une intelligence, d'un foisonnement et d'une maîtrise exceptionnels. Un roman à suspense littéralement hallucinant.

Une mécanique de précision parfaitement huilée qui emporte tout sur son passage. C'est LE thriller de cette année 2020 à ne surtout pas manquer. 555 pages que vous ne verrez pas passer, ce livre est une bombe textuelle survitaminée, un livre à grand spectacle, un fast and furious book impossible à lâcher, un opéra policier avec un suspense de tous les instants. Clairement l'un des meilleurs serial killer thrillers de ces dernières années !

Le silence de la ville blanche est avant tout une vraie enquête de terrain menée par des policiers hors normes, Unai Lopez de Ayala, Estibaliz Ruiz de Gauna, et Alba Diaz de Salvatierra. L'action se déroule principalement à Vitoria, capitale de la province d'Alava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne. Une ville fascinante, riche d'un grand patrimoine historique et culturel, qui se prépare à fêter le Jour de la Blouse. Une fête célébrée à Vitoria le 25 juillet en prélude à celle de la Vierge blanche. L'auteure, qui est née à Vitoria, connaît la ville comme sa poche, et on se laisse très vite guider dans les rues chargées d'histoire de la capitale basque.

Malheureusement, la fête va être gâchée par la découverte de deux cadavres dans la cathédrale de Santa Maria. Ce double meurtre rituel rappelle furieusement des crimes en série perpétrés dans cette même ville vingt ans auparavant. Problème de taille, l'auteur de ces crimes est toujours en prison. On ne peut donc pas lui imputer ces nouveaux meurtres. Un copycat ? En tout cas, c'est la panique en ville, et la traque d'un redoutable serial killer peut commencer. Et croyez-moi, vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

Le silence de la ville blanche renouvelle de manière spectaculaire le thème du serial killer en mélangeant enquête policière, thriller psychologique, histoire et folklore du Pays basque. Eva Garcia Saenz de Urturi signe un thriller à la fois surprenant, intelligent, et captivant. Un livre chargé d'émotion et d'atmosphère. Une histoire stupéfiante mettant en scène des personnages hors normes. Et quel suspense plein de rebondissements, quel rythme harassant imposée par l'auteure, on tourne frénétiquement les pages de ce roman tellement on a envie de savoir ce qu'il va se passer. Et qui est ce tueur insaisissable.

Son style cinématographique, son art de distiller le suspense et sa formidable capacité à transmettre des émotions fortes à ses lecteurs font de cette nouvelle venue dans le paysage déjà bien fourni du polar espagnol une recrue de choix. Au final, un serial killer thriller à la fois spectaculaire et saisissant d'émotion. Un page turner qui fracasse tout sur son passage !

Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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🐝🍯" le silence de la ville blanche " , une trilogie de trois tomes.

Après Dolores Redondo , une auteure espagnole et sa superbe trilogie au Pays Basque , ici avec cette auteure, je repars dans mon pays natal pour mon plus grand bonheur .

Tout commence dans la magnifique ville de Vitoria ( Gasteiz en Basque) , avec une histoire qui remonte à l'époque romaine , où ils ont laissé un patrimoine magnifique et impressionnant.

2016 Vitoria se prépare pour la fête de la Sainte Patronne de la Vierge Blanche, mais la préoccupation des habitants, c'est que Tasio Ortiz de Zaraté va sortir de prison, un ancien archéologue étoile montante de la télévision qui à l'époque du jour au lendemain et passer d'un homme tout à fait normal, à un meurtrier coupable de diverses meurtres à caractère rituel.

Celui qui découvre que c'est un assassin, c'est son frère Ignacio qui n'est ni plus moins que son frère jumeau, qui travaille à la police locale.

Un couple de 20 ans et retrouve mort dans une scène macabre, avec des traces de piqûre d'abeille dans la gorge et tout sa trois semaine avant la sortie de Tasio.

Mais les meurtres ne s'arrêteront pas là ... Ce ne seront pas les derniers d'autres suivront...

Comment cela est il possible l'assassin et revenu ?... Qui est vraiment l'assassin ?...

Tasio n'a jamais cessé de vouloir prouvé son innocence, pour lui, il est la victime d'un complot, d'une conspiration ... 25 ans après ...

Pour élucider cette enquête ce sera le travail de Unai López de Ayala surnommé Kraken expert en profil criminel , ses méthodes son traditionnel, il ne respecte pas les règles de sa hiérarchie et cela rend folle sa nouvelle cheffe Alba Diaz de Salvatierra qui viens tout juste d'arriver en ville .

Mais il n'y a pas qu'elle, quelqu'un imite à travers le réseau social internet Twitter, Tasio à coup de #.

Dans ce roman, l'auteure, recrée l'atmosphère des sites les plus emblématique de la ville de Vitoria. Les faits historiques sont précis, les coutumes typiques de la religion sont super bien représenté.
Les personnages sont travaillés.

Il y a tout réunis suspense, traque, meurtres, atmosphère, histoire, religion, descendance, histoire de famille, coutume ancestrale ...

J'ai vraiment aimé ce tome 1 qui m'a rappelé vraiment mes origines, la procession de la Vierge, j'ai déjà fait plus d'une fois avec ma grand-mère, c'est magnifique, c'est festif convivial, les coutumes, les tapas, boire un verre toujours accompagné d'une part de tortillas, où de chorizo avec du pain, j'avais l'impression de vivre dans le roman tous mes plus beaux souvenirs avec mes grands-parents. Tous les gens qui se connaissent dans le village par le prénom oui, j'ai connu sa aussi.🐝🍯

Bref hyper conquise 💙, ce qui est vraiment cool, c'est que je ne suis pas obligé d'attendre les prochains tomes, car j'ai déjà le coffret des tomes en espagnol.

"La trilogia de la Ciudad Blanca ", avantage lire en espagnol ma langue maternelle, due coup, j'ai commencé le deuxième tome et je peux rien dire, bah, je ne vais pas spoilé.



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