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4,06

sur 1273 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« le crime est comme un cancer. Il prend le pouvoir, il accapare toutes les ressources de la famille. »
Et ce crime, c'est la séquestration d'une jeune fille.
En lignes courbées, elle raconte son enfermement, qui a duré, nous le savons dès le début, 472 jours.
Cinq ans après, rebelotte. Nous avons en direct les recherches et les hypothèses de recherche de DD Warren et d'autres enquêteurs.
L'histoire de ces rebondissements ne serait pas très intéressante, si elle n'était pas étayée par l'analyse qu'en fait Flora, cinq ans après aussi.
Elle a été détruite au long de ces jours : enfermée, faim, soif, mauvais traitements et sexe d'un désaxé.

Au point qu'elle ne sait plus qui elle est.

Son ravisseur lui avait donné un autre nom, et petit à petit, l'a non pas reconstruite, mais amadouée et fait entrer dans son monde à lui.
Je ne suis pas un monstre, lui dit il, je suis juste un déglingué sexuel.
Juste un pervers.
Lisa Gardner réussit à mon avis, avec maestria, sans nous donner de détails sordides, à nous faire comprendre comment on peut manipuler en torturant, et surtout combien il est difficile, lorsqu'on a survécu, justement de survivre.
Flora a t elle cherché à se refaire enlever, à reproduire encore et encore le même schéma, alors qu'en cinq ans, elle a passé son temps à suivre des cours de survie, d'autodéfense, des stages de conduite en situation d'urgence. Elle est armée psychologiquement, et cependant complètement perdue.
Et pose mystère aux enquêteurs.
Car syndrome de Stockholm, lorsque le traumatisme devient le fondement d'un profond attachement : elle a appris à aimer de façon ambivalente son prédateur sexuel, elle sait pourtant que c' est aussi un serial killer, mais il lui donne parfois des frites quand elle meurt littéralement de faim.
Un survivant doit tout faire pour survivre…. Sauf que la culpabilité l'attend au tournant : la culpabilité d'avoir survécu, et la culpabilité, plus forte encore, d'avoir dû faire des choses pour survivre.
De toute façon, malgré l'autodéfense, l'amour de sa mère qui comprend qu'elle n'est même plus sa fille, et attend par amour en faisant des cookies, le soutien d'un victimologue qui fait craquer toutes les femmes, rien à faire, la culpabilité est la plus forte, la reconstruction n'est pas possible.
D'abord, on survit, ensuite, il faut réussir à ne plus se sentir une victime.
« La survie n'est pas une destination, c'est un voyage. »

Très habile thriller, évitant les pistes que nous, fins limiers, on éventerait à la page 50, en semant certaines autres, fausses, pas de bol, nous mettant en situation de ne pas pouvoir abandonner cette pauvre fille à son sort immonde, nous transformant en addictés désirant connaître l'issue de l'histoire, en nous tenant ferme la dragée haute, en un mot en nous faisant revivre un enfermement que dans l'urgence passionnée de lire nous finissons avant 72 heures. J'ai compté.

Un grand, très grand livre malgré les dernières pages un peu faibles, il fallait bien conclure, n'est ce pas ?
Mais on survivra. Sans culpabilité.
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Chère Lisa Gardner, je tenais juste à vous dire... MERCI !

Et oui une fois n'est pas coutume, j'ai adoré le petit dernier..
Il est vrai que À même la peau m'avait laissé un goût amer, mais là...

Une D.D Warren retrouvé, on la reconnaît bien. Son équipe toujours bien présente et sympathique.

Des personnages attachants, pauvre Flora 472 jours.. Quel traumatisme. Ce qu'elle vit est décrit avec une telle précision que ça fait vraiment froid dans le dos. Enfermée dans une caisse en forme de cerceuil 😱 à la merci de bourreau...
On vit le calvaire des personnes enlevées mais aussi celui des familles..

Ce roman est haletant du début à la fin, comme à son habitude Lisa Gardner s'amuse à nous balader, nous donner de fausses pistes, mais que c'est plaisant. Un thriller psychologique parfait ! ( À mon goût..)

Ce qui m'a fait sourire aussi c'est de voir la participation (très minime) de Kimberly Quincy...
Ainsi qu'une légère référence à son premier roman de la série D.D Warren traduit en français. ( Mais cela ne change rien à la lecture de celui-ci, il peut tout à fait être lu sans avoir lu les autres)

Merci aussi à Cécile Deniard.. Oui forcément car sans sa traduction j'aurai pas pu le lire 😁 Et cela aurait était vraiment dommage.

Du coup VIVEMENT LE PROCHAIN 😀
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Enlevée, Flora Dane a passé 472 jours aux mains d'un routier fou. Rescapée de cette épreuve, elle cherche d'autres personnes disparues, se met en danger en poursuivant des criminels. Elle est de nouveau kidnappée, D.D. Warren va tout faire pour la retrouver.
Un bon voyage passé en compagnie de Flora et D.D. Warren. J'ai beaucoup aimé me replonger dans cette lecture, absorbé le pressentiment de Flora durant les grandes étapes de sa captivité et la relation toxique qui l'unie à son bourreau. C'est prenant, intéressant de comprendre toute l'horreur, le désespoir des victimes. L'aspect psychologique de ce roman est très intéressant.
La narration fait régulièrement des sauts dans le temps, Flora se remémore tout ce qu'elle a vu, tout ce qu'elle a dû faire, jusqu'où elle a dû aller. Les horreurs qu'elle ait vécues. D'où son mal-être, sa détermination.
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C'est la troisième fois que Lisa GARDNER m'envoute !!!

Flora est une rescapée. Kidnappée, elle a vécu 472 jours sous la férule de Jacob. Vivant dans un cercueil, très peu nourrie, elle décide cependant de tout faire pour survivre.
Cinq ans plus tard, Flora étant à la recherche de Stacey Summers, jeune fille kidnappée, elle est à nouveau enlevée.
Le commandant D.D. Warren est en charge de l'enquête.

Dès les premières lignes, je suis happé.
Comme à son habitude, Lisa GARDNER entrecroise habillement les chapitres pour nous faire vivre l'histoire sous plusieurs angles : La narration de la vie de Flora lors de son premier enlèvement. (Celle-ci nous permet de comprendre ce personnage et comment elle a évolué) ; l'enquête de D.D. Warren ; ce que vit Flora pendant son second enlèvement.
Le mélange des chapitres est envoutant, il agit comme dans ses autres livres. Il crée une addiction à l'histoire, génère un suspens qui m'a tenu en haleine durant toute la lecture.

Combien de fois ai-je changé de suspect ?...

Au fur et à mesure que la fin approche, les découvertes faites par la police m'ont révélées qui était le kidnappeur. Et alors là, le dénouement c'est du grand art. La terre aurait pu trembler, je n'aurai pas lâcher le livre

Même si le sujet est parfois difficile, Je ne saurais que vous conseiller de vous plonger dans cette histoire
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ce thriller sa été un claque voici un cour résumé de ce roman
72 jours : c'est le temps qu'a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n'espérer qu'une chose : survivre. Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues. Quand, à la recherche de l'une d'elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu'un prédateur court les rues de Boston, qui s'assurera cette fois que Flora ne revoie jamais la lumière... Après le succès du Saut de l'ange, Lisa Gardner, l'un des grands noms du thriller psychologique, se met dans la peau d'une femme pourchassée par son passé, dans une enquête qui nous confronte aux plus insoupçonnables déviances humaines.
et voici mon avis
Un début un peu difficile, mais une fois les personnages posés impossible à lâcher.
j'ai adoré les retours en arrière qui sont nécessaires à comprendre la psychologie du personnage principale.
Je me suis fait plus d'une théorie dans ma tête pour au final être à côté de la plaque, un régal.
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Pas. Mal de rebondissements dans ce roman qui je l'avoue m'a tenue en haleine mais aussi parfois m'a déçue par quelques longueurs surtout pendant les parties ou D. D.Warren et son équipe enquêtent mais cest un un excellent livre comme tous ceux de Lisa Gardner ou Karine Giebel pour ne pas la Citer.
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Comment a fait Flora pour survivre à 472 jours d'enfermement ?
Comment va-t-elle réagir lorsqu'elle se fait à nouveau kidnapper ?
Une lecture oppressante mais addictive.
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Si je me retrouvais enfermé dans une boîte en bois avec un cadenas dans le noir le plus complet sans lumière comme Flora .


Je passerai par toutes les émotions .


Car être 472 jours enfermés à l'intérieur comme à l'extérieur de la boîte , je pense que je n'aurais en aucun eu sa force , son courage .



Se retrouver privé du jour au lendemain de sa vie et de devenir la proie d'un bourreau qui te réduit à devenir sa chose .



Comment y faire face ? .



Ici ce n'aie pas de moi que l'on parle, mais de Flora qui a passé 472 jours aux mains de son bourreau qui a réussi a sans sortir, mais à quel prix .



Je l'ai suivie pages après pages avec mon coeur noué en deux , durant sa captivité où elle livre ce que lui a fait subir son bourreau , autant dire que mon sang s'est figé et mes poils se sont hérissé .



Et dans une autre partie du livre, je l'ai suivie après sa captivité là où elle essaye de se reconstruire temps bien que mal , en aidant à son tour les personnes disparue .



Ils sont devenus sa seconde vie , elle l'est à placarder sur son mur , telle des posters , pour ne pas les oubliées .



Hélas, malgré tout elle va être amenée à redisparaître et à être à nouveau une proie en captivité .



Une seule personne se doutera que quelque chose ne tourne pas rond l'inspecteur DD. Warren.


Roman qui m'a fait cogiter énormément , être une femme, séquestre dans une boîte cadenassée à ne sortir que lorsque ton bourreau le décide pour ni plus ni moins jouer avec toi .



De ne plus pouvoir sortir , ne plus pouvoir voir la lumière du jour , à se poser tout un tas de question , à te multilé , t'auto-flagéllé , à te remettre en question , te dire en boucle .



" Je suis la fautive , de ce qui m'arrive , je l'ai chercher , je l'ai bien mérité, je n'aurais pas dû aller boire un verre dans ce bar , revoir sa vie défiler , se dire qu'on ne la reverrait pas sa vie d'avant ".


De se haïr à un point inimaginable .


Son bourreau va pendant 472 jours détruire Flora complètement à l'état d'objet , elle sera devenue l'ombre de elle même , son jouet , sa marionnette , son défouloir , sa compagne .


Alors comment vivre dans cet abysse de ténèbre noir .



Qui peut y survivre ?!..



Lisa Gardner revient et tape fort avec ce nouveau roman , elle frappe où ça faits mal , oui car tous les jours, on en entend des cas de disparitions sans plus prêtées attention, on continue notre vie .



Roman brutal , noir , qui retourne le cerveau , qui m'a fait littéralement cogité .


L'auteur alterne entre avant la captivité et après la captivité de Flora , alors j'ai dû avoir le coeur accroché dans la poitrine pour lire ce roman noir .


Il est dur mais tellement fort , car on est plongé dans le quotidien de Flora et du coup, je me suis trouvé happé par ce roman .



J'ai retrouvé la plume de Lisa Gardner sont cotés, où elle nous torture dans ses romans , il m'a fait penser à un roman qu'elle a écrit à ses débuts :

" Jusqu'à ce que la mort nous sépare " , que j'avais trouvé dingue comme celui-ci .



Je ne suis jamais déçu avec elle , pour moi elle est une valeur sur .



Autant dire que celui-ci à taper fort en moi c'est un putain de coup de coeur .


Vivement le prochain .


Bravo.

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Je m'efforce de suivre avec régularité les livres de Lisa Gardner. Cette manière de jouer avec ses personnages récurrents est assez séduisante, même s'il faut parfois s'accrocher pour ne pas s'y perdre. Ou alors c'est ma mémoire, ce qu'on ne peut pas exclure a priori.

Dans "Lumière noire", nous voilà avec DD, toujours dans une forme de convalescence, avec ses soucis au bras gauche, mais bon, quand on voit ce qu'elle fait, on peut légitimement se demander si ce n'est pas une astuce de l'auteure pour ne pas donner l'impression que ses héros ou héroïnes s'en tirent toujours sans dommage. Donc DD doit se pencher et démêler une histoire d'enlèvements de jeune(s) femme(s) qui s'imbriquent les unes dans les autres. Et c'est vrai que c'est complexe. Surtout quand certaine(s) semblent plutôt suivre leur propre histoire aux dépens de la collectivité quitte à se mettre très en danger.

Donc un très bon polar. Peut-être un peu froid, si j'ose dire, mais c'est vraiment une question de goût, très personnelle.
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Sur la couverture, il est indiqué « N°1 du suspense aux U.S.A ». Alors, on y va. On est bêtes et disciplinés, non ? on aime ça le suspense, pas vrai ? Il y en a. Tout plein. de quoi rectifier notre sommeil et nourrir nos insomnies (ou les provoquer...😳😰😳) Mais pas que. Ce polar a autre chose. Une trame que je n'avais jamais lue ni même envisagé. Je n'en dirai pas plus. C'est une histoire de disparition sur fond de disparitions. L'histoire d'une lutte enragée et de vieux démons.
L'histoire de Flora Dane.
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