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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
N'ayant pas été "prévenue" du caractère noir des romans de Pascal Garnier, j'ai été embarquée par la tournure qui prend l'intrigue.

Elle débute tout en douceur et en empathie exploitant la vie intime des personnages fort attachants.

Une belle surprise.

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Gabriel débarque dans une petite ville de Bretagne, cuisinier de métier très vite il gagne la sympathie du patron du Faro dont la femme est hospitalisée, sa gentillesse et son charisme vont très vite faite l'unanimité. Mais sous le charme se cache un être tourmenté. Première lecture du regretté Pascal Garnier et j'avoue avoir plûtot apprécié ce style aérien, magnant avec un sens certain de l'effet pessimisme et humour. Un polar original et bien foutu. Je relirai Pascal Garnier.
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En cette période de fêtes, quoi de plus naturel que de plomber l'ambiance en se lisant un bon vieux roman noir ? La théorie du panda, cela dit, serait plutôt un « roman gris » car il frappe d'emblée par son côté atone, son détachement.

Ce caractère dérive directement du personnage principal du livre, Gabriel, fraîchement débarqué dans une petite ville bretonne sans intérêt, où il ne tarde pas à nouer des liens avec une grande facilité. Il faut dire que Gabriel n'est pas un type compliqué. Muet sur son passé et sur les raisons de sa présence en Bretagne, il s'avère être un compagnon idéal pour ses interlocuteurs tels que José, patron de bar dont la femme est hospitalisée, ou Madeleine, réceptionniste à la vie bien morne. Pourtant, le roman se noircit doucement au fur et à mesure que des fragments du passé de ce personnage sont révélés au lecteur, au fil des rencontres.

En fait, c'est simple : après plusieurs romans lus sans grande passion, La théorie du panda fut pour moi une réelle bouffée d'oxygène. Je l'ai quasiment gobé d'une traite. Il s'agit d'un roman efficace, bien tourné, posé, et qui a même su me surprendre. Ce fut bien agréable.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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Dans La théorie du panda, un roman étonnant, Pascal Garnier dresse le portrait d'un homme, Gabriel, qui semble fuir. Il se retrouve dans une petite ville de Bretagne, vit à l'hôtel en attendant de repartir, et fait de nombreuses rencontres. Il y a José le restaurateur, Madeleine la réceptionniste. Gabriel possède ce don d'aider les autres, de les soutenir, sans paraître trop envahissant. Pourtant, ce mystérieux personnage fait beaucoup parler de lui. Qui-est-il vraiment? Plus l'intrigue avance, et plus l'inquiétude et le mystère progresse.
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Gabriel débarque de nulle part dans un petit village breton. Là, il croise des gens un peu paumés et leur apporte un peu malgré lui de la joie et de l'espoir. La fin est extrêmement surprenante et vraiment bien réussie.
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Il est possible que le charme de Pascal Garnier ait cessé d'agir sur moi, mais je n'ai pas été plus séduit que ça par ce livre.
"Cartons" et "Comment va la.douleur" m'avaient beaucoup plu, mais déjà, son roman "L'A26" m'avait fortement rebuté. pourquoi, je l'ignore.
pour "La théorie.." ce fut la même chose :
un sentiment un peu irritant de lire quelque chose qui s'apparente à un brouillon de roman, un texte esquissé, auquel il manquerait le vernis de présentation.
Certes il y a le style, assez souvent plaisant, ponctué de belles trouvailles métaphoriques ou de savoureuses lignes de dialogue, mais ça ne m'a pas suffit, j'ai eu le sentiment de lire un roman désordonné, aux intentions mal définies, au décor carton-pâte.
Parfois le souffle du charme n'opère pas, et la musique semble un peu banale.
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Gabriel débarque dans un bled en Bretagne, on ne sait pas pourquoi il est là et ce qu'il a à y faire. Puis nous allons accepter comme un fait, qu'il erre et accompagne ceux qui croisent son chemin. Un tension se trame au fur et à mesure des pages.

L'écriture est assez belle, fluide et c'est avec sournoisie qu'elle nous entraine dans un monde glaçant.

C'est une lecture qui se révèle assez noire et j'aurai aimé y trouver plus de légèreté.
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« La théorie du panda » est le second roman de Pascal Garnier chroniqué en l'espace de quelques semaines. Je ne peux m'empêcher, en refermant celui-ci, de penser combien la mort peut être une confiscation pour les vivants.

Celle d'un auteur par exemple, qui en cette période de déliquescence citoyenne, où l'on nous explique qu'il nous faut plus de libéralisme pour lutter contre les méfaits de celui-ci, où en période de soldes, il est permis de décocher quelques mandales à la face d'un gamin plus rapide que soi pour mettre la main sur le dernier écran plat bradé à l'ouverture du magasin , ou qui veut encore, lorsqu'un bateau coule qu' on sauve d'abord le capitaine.

Bref, le père Garnier aurait sans doute encore eu plaisir à croquer les travers de ses semblables, à relever toute la noirceur de cette société qui court droit dans un mur les yeux grands ouverts.

Et de noirceur il en est question dans « La théorie du panda ». Autant « Lune captive dans un oeil mort » était caustique à l'endroit de l'homme moderne enfermé dans sa bulle sécuritaire, autant celui-ci touche à ce que l'homme peut avoir de plus sombre en lui. L'un était d'un humour grinçant et acide, celui-ci touche au désespoir qui peut parfois s'inscrire en filigrane de nos existences.

Il est arrivé sur le quai, son sac sur l'épaule. le genre d'homme qui se fond dans le décor, qui passe inaperçu. Une ombre parmi les ombres. Il ne dit rien, n'est curieux de rien et ne demande rien. Il est juste de passage. Pour un jour ou deux, un peu plus peut être.

Il en va des gens qui traversent nos vies comme des étoiles filantes qui déchirent le ciel : un passage fugace qu'on saisit à peine. Mais parfois quelques uns retiennent l'attention.

C'est le cas pour Gabriel, c'est son nom, qui rentre dans vos vies juste en poussant la porte, sans effraction. de ces êtres dont la simple présence vous rassure, vous met en confiance, vous libère de vos secrets et vous pousse à vous livrer.

Le genre d'individu qui apporte, par de petits gestes, un peu de lumière sur une vie routinière qui a perdu au fil du temps sa saveur et son sens. C'est José le patron du bar restaurant, esseulé depuis que sa femme est hospitalisée pour qui il fera quelques repas qu'ils partageront ensemble. de Madeleine, la réceptionniste de l'hôtel où il a pris une chambre, qu'il emmènera au restaurant et qui tombera secrètement amoureuse de lui. de Rita et Marco, un jeune couple à qui il rachètera un vieux saxophone pour qu'ils se fassent un peu d'argent, et qu'il offrira aux jeunes enfants de José. Tout ce petit monde se retrouve à partager des miettes de bonheur.

Il y a ce panda. Cet énorme ours en peluche que Gabriel a gagné à la foire et qui trône sur le bar de José. Un ours figé dans un sourire perpétuel. Témoin heureux de ces instants partagés, ou moqueur de ce qui semble n'être qu'un fétu de bonheur condamné à partir en fumée ?

Car dans cette douceur partagée, quelque chose est bancal. Gabriel ne se livre pas. Pourtant il pense, se rappelle, des bribes d'une vie qui fut la sienne, une vie explosée dont il porte les séquelles et dont il est un survivant.

Un survivant au milieu de condamnés en sursis. Car le bonheur est une peine, une condamnation qui peut être capitale. Gabriel lui, n'est plus que de passage. Dans les lieux qu'il traverse, dans la vie. Sur son dos son sac, ses failles et le gouffre abyssale d'une souffrance dont il ne peut se délester et qui le reste vivant.

« Fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve »chantait Gainsbourg,.... quitte en payer le prix.

Encore une fois je suis conquis par cet auteur qui a laisse une grande place vide derrière lui.

Un auteur à avoir impérativement dans sa bibliothèque.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Gabriel, un homme mystérieux arrive dans une ville bretonne. Nous ne savons rien de son passé. Il s'installe dans un hôtel et sympathise tout de suite avec ses voisins de chambre, la réceptionniste et un restaurateur du bourg. Gabriel est plein d'attention et leur mitonne de bons petits plats.
On sent vite que les choses ne peuvent pas être aussi simple et qu'un malheur les guette. A lire, si vous voulez découvrir le passé de Gabriel et l'avenir de tous ces personnages !
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Je suis partagé au sujet de ce livre. J'en ai apprécié plusieurs passages et certaines formules au fort goût d'amertume m'ont paru très belles mais je n'ai pas réussi à croire ni à Gabriel, le personnage principal, ni à son histoire et encore moins à la façon dont tout cela se termine. Il y a un côté "fanfaron du désespoir" qui m'a agacé comme si ce Gabriel nous prenait sans arrêt à témoin : "regardez comme ma mélancolie me sied bien !". Si je tentais une comparaison, ce serait avec "Ensemble c'est tout" ou "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Anna Gavalda, livres dont les thèmes sont assez voisins de "La théorie du panda". le style en est peut-être moins flamboyant mais il n'empêche que ces livres me touchent davantage car j'y trouve davantage de sincérité.

Quelques jours se sont écoulés depuis que j'ai mis en ligne cette critique et j'aimerais préciser en quoi "je ne crois pas" au personnage de Gabriel. Pour moi un personnage de fiction quel qu’il soit doit être crédible, aussi fou, aussi déjanté soit-il. Si le personnage passe d'une attitude à une autre diamétralement opposée, le récit doit m'en donner une explication ou tout du moins m'en suggérer une ou plusieurs. Dans "La théorie du panda", Gabriel nous est présenté d'emblée comme une personne bourrue, certes, mais sociable, allant volontiers vers les autres et portée vers le partage, la générosité. En témoignent notamment les soirées avec José et l'achat du saxophone qu'il offre ensuite aux enfants de José. On a alors du mal à comprendre qu'il ne partage rien du drame qu'il a vécu. Ce drame, on l'apprend par petit bout "en voix off" mais il est logique de penser que les gens avec qui il noue des liens, José, Madeleine, Marc, Rita ... l'ont forcément questionné sur ce qui l'avait amené dans cette ville de Bretagne. Mais cela est évacué par l'auteur qui souhaite garder intacte la blessure de Gabriel. Pourtant quand on s’intéresse aux gens comme le fait Gabriel, on s'ouvre aussi à eux, sinon les autres se ferment à leur tour. Mais il fallait sans doute que Gabriel garde intacte sa carapace pour que Pascal Garnier puisse enclencher sa fin sordide et sanglante. Hélas cette fin n'a, à mes yeux, aucune cohérence avec la première moitié du roman. Elle la contredit. Elle la nie. Le Pascal Grenier qui écrit les vingt dernières pages de "La théorie du Panda" fait un bras d'honneur à celui qui a écrit les cent premières pages. C'est troublant, dérangeant, comme une trahison, en quelque sorte. D'autres aiment peut-être ce genre de volte-face, ces passages à l'acte que rien ne laissait prévoir, qu'aucun élément narratif ne vient justifier. Pas moi.
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