Le lecteur de cadavres

Excusez du retard, mais j'ai fini début avril le lecteur de cadavres, sur conseil d'une amie.
J'ai eu du mal à le lire, je me rends compte que c'est trop de violence ancrée dans la réalité. le gars perd quand même plusieurs membres de sa famille soudainement et successivement dans les 200 premières pages, et sans arriver encore au point où il lit des cadavres. Bizarrement, ça me ferait moins mal au coeur si c'était un récit fantasy ou fantastique 😅
J'ai également été déçue par le résumé, qui, pour le coup, résume 90% de l'histoire. Trop d'éléments dévoilés, peu de suspense, le récit perd de son attrait. Divulgâchage excessif.
Je dois néanmoins rendre justice au travail de recherche de l'auteur sur les us et coutumes de l'époque, et la réussite pour nous transporter dans la Chine médiévale.

J'en attendais beaucoup et j'ai été relativement déçue. L'histoire du premier médecin légiste était alléchante et attractive mais sa lecture s'est avérée laborieuse et ennuyeuse souvent. J'ai trouvé le style très pauvre, purement narratif et comme je sortais de la lecture du très brillant "le lambeau" de Philippe Lançon, j'ai eu bcp de mal à accrocher. Et puis franchement les malheurs de Ci sont téléphonés et on sent bien la mécanique se dérouler et arriver. Bref une grosse déception, j'ai eu l'impression de lire un roman de gare avec pourtant un très bon sujet, trop pauvrement relaté.

L'auteur nous conte l'histoire de Ci Song, jeune homme d'origine modeste, sur lequel s'abattent tous les malheurs de la terre : décès de ses parents, incendie de sa maison, arrestation de son frère et fuite du personnage central avec sa petite soeur malade...

Certes l'auteur, parti d'une biographie réelle a dû faire n travail d'orfèvre pour bâtir son roman, mais je dois dire que je ne suis pas allé au bout. que de longueurs...

au bout de 200 pages de fuite, je me suis lassé et pourtant, c'est peut-être le premier roman que je ne termine pas. D'habitude, je trouve toujours quelque chose, un point d'accroche pour aller au bout. Cette fois, ce ne fut pas le cas.

Alléché par la couverture et le résumé de l'éditeur, j'attendais beaucoup de cet ouvrage. Trop sûrement, car j'ai trouvé cet ouvrage fort ennuyeux voir très ennuyeux durant toute la moitié du livre : point d'enquête mais une longue descente en enfer du héros qui paraît bien naïf et peu crédible.
Ensuite l'enquête tout ce qu'il y a de classique. Des méthodes modernes appliquées en Chine à cette époque...
Quand au côté historique : l'ambiance dans les campagnes puis au palais impérial est décrite de manière peu approfondie.
Il y a mieux à lire dans le genre policier ou historique

100 mots sur... le lecteur de cadavres

Polar historique se déroulant dans la Chine du 13e siècle, ce roman semblait tout avoir pour me plaire. Cependant, au lieu d'y découvrir une histoire rappelant les récits du célèbre Juge Ti, je me suis plutôt heurté à une cavalcade de tropes usés, empruntés tantôt au mélodrame larmoyant, tantôt aux romans jeunesse. En effet, l'énigme policière qui constitue le fil rouge de cet interminable roman croule sous les malheurs incessants accablant le protagoniste, ses états d'âmes puérils ainsi que ses rivalités convenues avec des antagonistes fantoches à la Drago Malefoy.

Les dix derniers mots: Les Misérables, puis Harry Potter et enfin CSI: Chine médiévale.

On pense rapidement "au nom de la rose", mais n'est pas Umberto Eco qui veut.
Si on abstrait le roman poussif, on découvre la chine féodal et il mérite peut-être la lecture pour cela.

C'est le deuxième roman historique d'Antonio Garrido, écrivain espagnol, un roman qui connaît beaucoup de succès (sélectionné pour le Prix des Lecteurs du roman de Poche, catégorie polar).
Le personnage principal a réellement existé, Ci Song, né vers 1186, devenu le Père fondateur de la Médecine Légale chinoise.

J'ai peiné avec la lecture de ce pavé de 700 pages comportant tellement d'avatars pour ce pauvre Ci Song, que cela a enlevé de la crédibilité au personnage. Trop c'est trop.
En revanche, le descriptif de cette Chine médiévale avec des contrastes et des us et coutumes, tellement différents des nôtres, c'est intéressant. Par exemple le culte des ancêtres, ou le respect absolu envers les personnes âgés, ou par exemple les noms si imagés pour désigner des choses ou des personnes. L'écrivain explique à la fin du livre que ce vocabulaire imagé est nécessaire parce qu'en chinois les monosyllabiques sont si nombreux(chaque monosyllabique peut se prononcer de 5 façons différentes !) que les noms imagés servent à les différencier.
Une lecture somme toute un peu poussive et dense.
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