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4,27

sur 12582 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai réparé un manque... Je ne connaissais pas ce livre de Romain Garry... (Emile Ajar). J'avoue avoir été surprise par le sujet, mais au fil de la lecture je me suis attachée à ce petit Momo... A travers cet adolescent Garry, a décrit avec réalisme ce que peut être la décrépitude de la vieillesse dans les milieux défavorisés... dans les années 70. Il a fait ressortir puissamment, sur un fond de prostitution, de pauvreté et d'immigration dans un quartier de Belleville à Paris : la bonté, l'espoir, l'amour et l'amitié. J'oublie aussi l'essentiel, Garry a choisi de faire parler Momo tout au long du roman, celui-ci très intelligent et sensible, ne manque jamais d'humour et sa fantaisie de langage nous fait souvent sourire ! Ce qui adoucit l'âpreté de la vie des personnages.

En 2022, je me demande s'il y a toujours autant de solidatiré entre les humains...

Le film qui en est ressorti est bien plus fade que l'écriture.
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Quelle belle surprise. D'abord, parce que c'est Momo qui raconte et que le gosse parle une langue bien à lui, vivante, une langue de gosse qui reprend innocemment les préjugés pour mieux les tourner en ridicule, une langue drôle et absolument poétique. Je n'ai pas cessé de m'arrêter toutes les cinq lignes parce qu'une phrase m'interpellait, me faisait sourire, réfléchir ou juste rêver…
Et dans cette langue, Momo parle des logements insalubres, de la prostitution, du regard des « Français » sur les immigrés, du traumatisme des camps de la mort, de la maladie, de la sénilité sans pathos. L'histoire vaut pour sa société des années 70 comme pour la nôtre, et le thème comme l'écriture n'ont pas vieilli d'un poil.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Une claque de franchise. Oui, une claque de franchise, de réalisme.

Je me suis énormément attaché à Momo, ce petit gamin de 10 ans puis d'un seul coup 14. J'ai aimé, même adoré, ce ton de légèreté, de naïveté, d'insolence, de questionnement. La force de l'écriture, du personnage, est de ne pas réellement saisir le sens des mots, mais pourtant tout ça nous résume le sens de la vie, tant ces mots innocents sont d'une incroyable justesse, comme si l'auteur avait voulu rendre une sorte de spontanéité de l'enfance.

Parmi ce florilèges d'expressions tordues, inventées, tirées de quelqu'un, on en retrouve avec plaisir certaines répétées tout au long de l'oeuvre, comme se « défendre avec son cul », le « proxynète » à la place de proxénète, ou encore le « à mon honneur ». Ces expressions font réfléchir, m'ont parfois même touché par leur sincérité et leur vérité.

Et le plaisir de lire ce livre n'en ait que plus accru par le réalisme fort de l'histoire, son aspect vrai, documenté, par la présence d'une certaine tendresse, l'humanité de ses personnages, sa diversité (juifs, musulmans, noirs, jeunes, personnes âgées, travestisme) …

En résumé, j'ai réellement accroché à cette histoire d'une spectaculaire vérité, tant par son rapport à la vie et à la mort, par ses personnages et par son écriture.

CRITIQUE COMPLETE SUR http://lecture-folle.e-monsite.com/pages/toutes-les-critiques/societe/la-vie-devant-soi-d-emile-ajar-romain-gary.html
Lien : http://lecture-folle.e-monsi..
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Quel beau roman! L'histoire d'une amitié improbable, d'un lien très fort, qui se noue entre une vieille prostituée et un gamin de banlieue tous deux délaissés et en manque d'affection.
L'histoire nous emmène d'humour en poésie jusqu'au dénouement particulièrement émouvant.
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Un très beau roman qui mérite que l'on s'accroche, qu'on ne l'abandonne pas dès le début car le récit et la fin, toute aussi difficile soit-elle, en valent le coup.

Au début, il faut rentrer dedans et lutter car tout se mélange : le temps et les mots.

Malgré tout c'est un très beau récit, raconté par un très jeune garçon et justement, ce cafouillage de mots permet d'adoucir un peu ses maux ainsi que ceux de son entourage et c'est beau.

La fin on s'y attend très vite : on la voit venir, elle est évidente mais malgré tout, l'émotion est là : forte, puissante et violente.

Ma seule déception c'est que le récit reste ouvert. J'aurai aimé en savoir plus sur ce jeune garçon.
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Ca y est je l ai lu depuis le temps que je devais le lire.
Malgre sa date de parution 1975 ce roman est très actuel
Beaucoup de problèmes de société y sont évoqués ( cohabitation entre religion , vieillesse maladie souffrance accompagnée de decheance physique , sans papiers adoption) vous trouverez tout ceci dans ce roman.
C est raconte par un enfant alors ce n en est que plus savoureux.
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Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture, on ne peut pas dire que je n'ai pas apprécié mais cela a fait remonter des souvenirs et me poser des questions auxquelles j'aurais préféré ne pas penser. Je pense surtout que ce n'était pas le bon moment pour moi de lire ce livre.

C'est l'histoire de momo, un enfant de 10 ans qui vit chez Mme Rosa une ancienne prostituée qui s'est reconvertie en gardant les enfants de prostituées contre de l'argent. Mme Rosa va vieillir et aller de plus en plus mal mais momo a tout faire pour l'aider.
L'histoire est bien écrite et même si j'ai eu du mal à m'habituer aux expressions utilisées par momo, cela a fini par me faire sourire et cela re force l'impression que l'histoire est racontée par un enfant.
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Un peu déconcertée par le style d'écriture, j'ai d'abord éprouvé quelques difficultés à entrer dans ce récit. Mais au fur et à mesure je me suis laissée embarquer par Momo, le petit narrateur au destin compliqué, gamin généreux empli d'amour, tellement plus grand que nombre d'adultes. Les vies semblent immuables depuis les "misérables" , Victor Hugo est d'ailleurs bien présent en filigrane, comme un clin d'oeil au maître. C'est également un plaidoyer en faveur du "droit des peuples à disposer d'eux mêmes", tout Homme a le droit de choisir son heure de fin de vie; 46 ans se sont écoulés depuis la parution de ce livre, et les mentalités n'évoluent que peu !!
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Les premières phrases sont quelque peu perturbantes, notamment au niveau du style.
Le temps de comprendre que ce roman est écrit à hauteur d'enfant, style et vocabulaire compris (sacrée prouesse de l'auteur).
Histoire très touchante d'un enfant de prostituée élevé par Madame Rosa.
Ce livre est rempli d'aphorismes amusants, parce que vus par un enfant.
J'ai beaucoup aimé.
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Classé dans les livres à emporter dans la valise de la grande librairie, j'ai été curieuse de lire ce livre. Je n'ai pas beaucoup lu Romain Gary. Cerf volant est me semble t il le seul que j'aie lu. Et j'avais adoré.
J'ai beaucoup aimé ce roman dont le narrateur Momo est un jeune garçon, qui nous raconte ce qu'il vit avec sa protectrice. le style déroutant au début, n'oublions pas qui est le narrateur, m'a finalement beaucoup plu. C'est plein de fraîcheur , de jeunesse, de naïveté... j'ai beaucoup aimé. Ca m'a fait penser à Monsieur Ibrahim ou les fleurs du Coran, de E. E Schmidt.
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