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Citations sur Les confessions de Mr Harrison (33)

La rue était plus silencieuse que jamais; pas une ombre n'avait changé, car il n'était pas encore quatre heures. Mais pendant la nuit, une âme s'en était allée.

Chapitre 7

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Le tictac de la grande horloge résonnait à travers la demeure obscure et silencieuse.

Chapitre 7
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Elle était agenouillée près de la baignoire d'eau chaude dans laquelle le pauvre petit luttait pour reprendre son souffle, avec sur le visage une expression de terreur que j'ai souvent remarqué chez les très jeunes enfants, lorsqu'ils sont frappés par une maladie soudaine et violente. On a l'impression qu'ils reconnaissent une présence infinie, invisible, sur l'ordre de qui viennent les frapper une souffrance et une angoisse dont aucun amour n'est assez fort pour les protéger. On a le coeur fendu en observant cette expression, parce qu'elle apparaît sur le visage d'êtres trop jeunes pour recevoir le réconfort que donnent les paroles de foi ou les promesses de la religion.

Chapitre 7
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La salle du manoir était éclairée par l'éclatant feu de bois qui brûlait dans la grande cheminée à l'ancienne; le jour se mourait vers l'ouest et, à travers l'étroit entrelacs de plomb qui ornait leurs carreaux, sur lesquels étaient gravées les armes de la famille, les grandes fenêtres ne laissaient presque rien filtrer du peu de lumière qui restait. La fermière avait préparé une très longue table qui croulait sous les bonnes choses et une gigantesque vieille bouilloire noire chantonnait sur le feu rougeoyant qui crépitait et en flamboyait de son mieux, diffusant à travers la pièce une allègre chaleur.

Chapitre 6
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Les arbres étaient splendides, dans tout l'éclat de leurs teintes orangées et cramoisies, qu'entrecoupaient les masses vert sombre de grands houx, luisant sous le soleil automnal. (...) On apercevait aussi le vieux manoir de cet endroit, avec ses bois dont les tons chauds et riches chatoyaient dans le fond et les eaux bleues des douves, tout à fait immobiles sous le soleil.

Chapitre 5
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(...); on se résigna donc, d'une manière générale, à l'absence du pasteur. Ce fut sa propre famille qui le regretta le plus, je le vis bien, et je n'en aimai ces chers enfants que mieux. Et je crois bien qu'après eux, ce fut moi qui déplorai le plus sincèrement son départ, mais je dois dire que je le respectais et l'admirais fort et que je me sentais toujours meilleur après avoir été en sa compagnie.

Chapitre 5
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(...) le pasteur lui-même. Jamais je n'ai vu un homme tel que lui. Il était extrêmement tranquille et réservé, je serais même tenté de dire absent, à certains moments; son aspect n'avait rien de frappant, mais c'était, à tout prendre, quelqu'un à qui l'on parlait le chapeau à la main chaque fois qu'on le rencontrait. Et il fallait imputer cet effet à la seule force de sa personnalité -lui-même ne s'en préoccupait jamais, mais elle apparaissait dans chacun de ses mots, de ses regards, de ses gestes.

Chapitre III
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Je restai donc tout seul dans la pièce. Elle résumait si bien l'esprit d'une demeure de famille que je sentis aussitôt tout le charme de cette expression. Il y avait des livres et des ouvrages un peu partout, ainsi que d'autres traces d'activité; un joujou d'enfant sur le sol; et, contre les murs, verts comme la mer, on pouvait voir un ou deux portraits à l'aquarelle, dont l'un était, à coup sûr, celui de la mère de Sophy.

Chapitre III
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Mrs Munton, qui était la veuve d'un ancien pasteur, avait passé la soixantaine et se révéla assez dure d'oreille, mais, comme tous les gens affligés de cette infirmité, elle avait beaucoup à dire; (...). Elle souffrait d'un mal chronique qui lui interdisait souvent de quitter sa demeure; les âmes charitables de la ville avaient donc coutume de venir s'asseoir auprès d'elle pour lui apporter comme autant de friandises, toutes les nouvelles les plus récentes et les plus inédite : en sorte que son salon était le centre des commérages de Duncombe -mais pas celui des ragots, je te prierais de le noter, car je fais une distinction entre les commérages et les ragots.

Chapitre II
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(...), la maison a beau être en plein bourg, quand la fenêtre s'ouvre, elle ne laisse entrer que les effluves des jardinières de mignonnettes posées sur le rebord, au lieu de la poussière et de la fumée de mon quartier londonien; et les seuls bruits que l'on entend dans cette rue, qui est la principale artère de Duncombe, ce sont les voix des mères appelant leurs enfants qui jouent au dehors, afin de les envoyer au lit, et la cloche de la vieille église paroissiale, dont le tintement vient rappeler, à huit heures, le couvre-feu de jadis - (...).

Chapitre I
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