Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

Quand on veut être logique, c'est par ce tome-là que l'on entame la découverte de la série de Fitz. Mais si la normalité n'est pas ton truc, tu peux aussi le lire en troisième. Et c'est ce que j'ai fait. J'avais évidemment un peu peur d'avoir été spoilée par les tomes suivants, mais je vous rassure, chaque ouvrage peut se lire indépendamment des autres. Très bon point pour Oliv' donc.
Je vais faire comme si je n'avais jamais chroniqué Mais je fais quoi du corps ? car les répétitions sont incontournables.
Dîtes au revoir aux vieux flics alcooliques et autres clichés du polar, car Olivier Gay dépoussière complètement le genre policier. L'auteur réussit à mêler intelligemment l'humour au suspens, l'écriture est fluide ce qui fait que ce livre se lit tout seul. Les héros (cf : le anti-héros et ses deux acolytes) ont beau ne pas être travaillé en profondeur, ils prennent le dessus sur l'enquête elle-même. A la fin du livre on se surprend à vouloir passer plus de temps avec eux comme si on les connaissait personnellement.
L'enquête en elle-même se tient mais la fin peut se laisser deviner. Est-ce vraiment un problème ? Non. de par ses nombreuses références, ce livre est ancré dans notre époque, et tout ce que vit le personnage, on le comprend et on s'assimile à lui. On a vraiment cette sensation de vivre un moment de sa vie plutôt qu'une enquête. Et c'est pour ça qu'il faut se lancer sans plus hésiter dans cette lecture.
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Je ne lis pas beaucoup de romans policiers mais j'ai tout de suite été attirée par ce joli titre, puis happée par l'histoire de Fitz, un jeune dealer plutôt sympathique qui arpente les soirées branchées parisiennes. L'argent et les filles faciles, les nuits VIP de la capitale, le héros a une vie plutôt bien réglée jusqu'à ce que son ex-copine, commisaire de police, lui demande de rechercher des infos sur des jeunes femmes sauvagement assassinées dans les lieux qu'il a l'habitude de fréquenter.
On s'attache rapidement à ce beau gosse trentenaire un peu looser, plongé malgré lui au centre d'une enquête qui va vite le dépasser. Aidé de deux de ses “clients” attitrés, il va se lancer aux trousses du meurtrier qui sévit sur Paris avec ses méthodes d'amateur.
Son manque d'expérience et sa naïveté l'amène à se retrouver dans des situations plus que rocambolesques qui vont pimenter sa vie un peu trop monotone.
C'est réussi, c'est drôle et j'ai passé un très bon moment.

C'est Margaud , qui m'avait donné très envie de découvrir cet auteur car elle en parlé souvent sur sa chaîne. Ce livre a donc rejoint ma PAL, il y a un an. Ce qui m'a poussé à le sortir de ma PAL? le fait que Olivier Gay soit présent aux Halliénnales 2015 .
Dès les premières pages, on plonge dans le coeur du sujet. Dès les premières pages, mon imagination à carburer pour savoir quelle personne était capable de découper des jeunes femmes. Olivier Gay grâce à un style simple (non dénué d'humour) arrive à nous mener là où il le désire.
Le sujet du livre est original: un dealer qui se voit contraint d'enquêter sur les meurtres atroces commis par un serial killer. J'ai beaucoup aimé le personnage de Fitz . Fitz est réaliste sur sa condition et ses capacités. Il sait qu'il est un dealer de petite envergure, geek et séducteur. Ce n'est pas un justicier, il mène cette enquête juste pour retrouver sa vie normale ( dealer dans les clubs parisiens). Cette enquête va complètement le bouleverser au point de se poser des questions sur sa vie,au point de prendre des risques inconsidérés. J'ai beaucoup aimé aussi que, quelque soit la situation Fitz ne perd jamais son humour.
Olivier Gay nous offre une intrigue très bien menée. Des rebondissements, de l'action et des moments qui quelques fois, m'ont bien fait stresser. Et que dire de la fin de l'enquête, je ne m'attendais pas à une telle révélation pareille. La fin m'a complètement prise de cours.

Un roman policier avec un brin d'humour et le milieu nocturne, mais rien de palpitant.
(lu 2013)

Un bon premier roman, qui sans révolutionner le genre, procure un plaisir immédiat à sa lecture.
Si vous en avez assez de lire des polars où les protagonistes sont systématiquement des détectives chevronnés, indestructibles et Bad-ass, ce livre au très jolie titre vous dépaysera.
Fitz, le personnage principal, n'a clairement rien à faire dans cette histoire de serial-killer. Et c'est cela qui fait tout le charme de ce roman. le point fort n'est pas l'intrigue, plutôt convenu, mais le traitement que l'auteur applique à son livre.
De part le choix de ses personnages et de son style très agréable, il imprègne au roman un capital sympathie indéniable.

Oui tout est dans le titre : Les talons hauts rapprochent les filles du ciel.
Y'a des titres comme ça, tout plein de poésie, des titres qui font rêver.
D'autant que les blogs de ci de là promettaient un petit polar enlevé et plein d'humour.
Oui tout est dans le titre.
C'est à dire aussi que après le titre, ben y'a rien d'autre.
Quel livre décevant ! Quelle écriture bâclée !
Un soi-disant polar dans le milieu branché (pardon : hype) des soirées parisiennes.
Le jeune homme deale de la coke pour se payer ses soirées hype et les jeunes filles hype qui vont avec, y'a pas de sot métier.
Justement, des jeunes femmes sont découvertes, plus trop vivantes, un peu charcutées.
Alors (là, tenez vous bien) le jeune dealer est sollicité par son ex, qui est fliquette, pour mener l'enquête. Ben voyons.
Fastoche, il drague la fille du suspect dans les soirées (hype, vous vous rappelez hein ?).
Bon, ben voilà, on a tout dit. Y'avait bien que le titre : tout est dans le titre.
Intrigue nullissime, ambiance hype mais sans aucun intérêt.
Quel dommage de voir ainsi gâché un aussi joli titre …
Et de plus, c'est plutôt mal écrit et l'humour promis n'est que trop rarement au rendez-vous.
Avec même de temps à autre un second degré qui confond autodérision et autosatisfaction :

[…] Un dernier regard au Masque de l'année – qui lisait une littérature aussi facile, franchement ?

Nombreuses et nombreux furent celles et ceux qui s'étaient enthousiasmé(e)s sur ce premier roman. Hélas ce n'était pas le dernier et Olivier Gay a déjà commis une suite (au titre moins bien venu, fort heureusement). Mais maintenant on est prévenus.
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Dans un Paris nocturne luxueux on suit Fitz un dealer de profession entouré de ses amis, qui vont se retrouver au coeur d'une enquête assez horrible. Rencart d'une soir, talons hauts, scalpel et drogue le tout arrosé de vodka font de ce roman un vrai page turner. J'ai adoré le personnage de Fitz pas vraiment héro, avec des répliques bien trempées, pas vraiment adepte de la baston mais assez costaud pour donner du répondant. Un enquête bien ficelée donc la finalité m'a tenu en haleine. Après pour le côté très réaliste de l'enquête, je doute fort qu'une enquêtrice accepte de laisser son ex petit ami dealer de son état arpenter les scènes de crimes mais bon je me suis laissée prendre par le jeu de piste et j'ai occulté les quelques invraisemblances. Très bon roman policier et bien écrit, à voir la suite si ça vaut le coup.

Fitz est un gentil branleur, le genre de parasite qui gravite dans les soirées de la capitale, toujours prêt à rendre service moyennant quelques billets. Son business ? La poudre blanche. Mais de la bonne ! High quality... Fitz, de son vrai nom John-Fitzgerald (une maman ayant peut-être un faible pour Kennedy, le président ?) a d'étranges fréquentations. Des mafieux russes qui l'aiment bien, des noctambules qui apprécient sa coke, et une ex... Flic ! Celle-ci va l'embrigader dans une enquête assez (é)mouvante, sur la piste sanglante d'un tueur en série pour qui l'intérieur - oui, oui !- de ses victimes (toutes des femmes !) n'a plus grand secret après qu'il se soit déchaîné. de boîtes en boîtes jusqu'à une étrange demeure versaillaise, notre clubber déhambule (et souvent bulle) dans cette histoire un poil saugrenue, toujours un peu à l'ouest. Mais pas tant que ça !

L'écriture d'Olivier Gay fait que d'une part, on a l'impression de voir les lieux qui sont décrits, et d'autre part, on a l'impression d'entendre les personnages parler. de l'écriture en 3D, ou presque, c'est comme si on y était!
L'inconvénient, c'est qu'à la fin, on est triste de quitter les personnages. Mais dans le cas de Fitz, j'ai encore plusieurs tomes à lire...

Fitz, c'est donc le héros de Les talons hauts rapprochent les filles du ciel. Héros pas très fréquentable, puisque dealer dans les soirées parisiennes, qui ne touche pas à la drogue mais se console à la vodka jus de pomme, tellement attachant, drôle et caustique, que l'on ne peut que l'aimer! Accompagné par ses "fidèles" amis, le voilà plongé de force puis de gré dans une enquête à la poursuite d'un tueur en série...

Un scénario pas mal du tout, des personnages plus vrais que nature, des répliques excellentes, tout est réuni pour passer un excellent moment!

Coup de coeur pour Fitz, je conseille!
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..

Mon avis : Ce livre je l'ai découvert au milieu des célèbres sagas de l'auteur : "Le noir est ma couleur" et "Les épées de glace". Mais parlez-moi de serial killers, d'anti-héros absolu et me voilà au rendez-vous. Merci Olivier pour ce roman truculent pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur.

Si le prénom John-Fitzgerald sied parfaitement à d'illustres personnages, il est beaucoup plus difficile à porter lorsque l'on est dealer professionnel de toutes les nuits parisiennes. C'est donc sous le diminutif Fitz que notre héros malgré lui se présente à nous et à ses amis. Quelles sont les chances pour qu'un trentenaire dealer, fêtard, pas encore sorti totalement de l'adolescence, locataire d'un studio minuscule se retrouve à enquêter sur les meurtres de plusieurs femmes toutes reines de la nuit ?

Eh bien ! il suffit pour cela d'avoir pour ex-compagne une commissaire de police désespérée et d'être têtu comme une mule. Ce qui devait être une simple prise de renseignements auprès de ses nombreux contacts dans le milieu va vite tourner à une obsession pleine d'humanité et à une vraie enquête où il va risquer sa peau. Oui, oui, le Fitz a bien un coeur !

Je salue bien bas, une fois de plus, Olivier Gay. J'ai trouvé que ce roman mettait son talent d'auteur sur un piedestal. L'affaire criminelle (au sens le plus sérieux du terme) est très intéressante et son dénouement reste une surprise bien agréable, surprenante. L'apport des personnages secondaires : Deb, Moussah, Jessica même si elle est porteuse d'emmerdes nous donne l'impression d'une famille soudée qui complèterait celle que Fitz a déjà.

Mais cette plume...une plume virevoltante, provocatrice, drôle, pleine de jeux de langage et tellement de choses encore est pour moitié gage de la qualité de ce polar. L'autre moitié est, évidemment, Fitz qui vient déranger toutes nos habitudes en matière de polar. Son auto-dérision n'a d'égal que sa vie incroyable, à tel point que j'en aurais presque oublié tous les remous de l'enquête criminelle.

Maintenant il me reste trois choses à faire : vous tendre virtuellement ce roman, poser moult questions à Olivier et enfin à acheter le second opus !!
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