Druss la légende

Bien avant d'être connu dans le monde entier sous le nom de Marche-Mort ou du Capitaine à la hache, Druss vivait paisiblement de son métier de bucheron.

Toutefois, son caractère bourru et colérique et sa force brute ne le rendait pas populaire et seule Rowena était capable, par sa seule présence, de tempérer son caractère brusque.

Alors, quand une bande de brigands pille son village emmenant les femmes vendables et massacrant tous les autres membres, Druss n'aura pour alors seule raison de vivre que de la retrouver.

S'armant de Snaga, la hache ensorcelée, aussi surnommée "les lames sans retour", ayant appartenu à son grand-père, grand guerrier devenu à un meurtrier psychotique à cause du pouvoir de celle-ci, il s'élancera seul à recherche de sa bien-aimée.

Suivi par le fidèle poète Sieben, il poursuivra inlassablement sa femme à travers le monde et jusqu'aux portes des Enfers, enchainant les métiers de lutteur, mercenaire et même de soldat de la célèbre armée des Immortels pour arriver à ses fins.

Il ne laissera dans son sillage qu'une longue trainée de morts et une légende.

Auteur dont la réputation n'est plus à faire, Gemmell nous narre ici la naissance de la légende de Druss.

Ici, point de preux chevalier au sourire étincelant partant secourir une belle princesse écervelée prisonnière d'une haute tour gardée par un dragon, Druss est un homme simple, peu soucieux de la renommée, de la fortune, du pouvoir ou des femmes.

A ses yeux, seul compte sa femme et le code d'honneur qui différencie les héros des meurtriers:

Ne viole jamais une femme, ne fais pas de mal aux enfants.

Ne mens pas, ne triche pas, ne vole pas. Laisse cela aux gens médiocres.

Protège les faibles contre les force du mal.

Et ne laisse jamais l'idée de profit te guider sur la voie du mal.

On découvre avec avidité les épreuves qui ont forgés le tempérament du héros défendant les murailles de Dros Delnoch.

Le personnage de Druss est finement détaillé. Loin de nous dépeindre un héros tout puissant, Gemmell s'attarde également sur les faiblesses de celui que la mort elle même n'ose approcher.

En effet, cela confirme les dires de Druss dans Loup Blanc, qui expliquant la raison de son choix de vie de guerrier, rétorque qu'il était trop faible pour devenir fermier. On devine qu'il était juste trop faible pour résister à l'appel du combat.

Plus que le héros (et pourtant j'adore le personnage de Druss), j'apprécie le style « Gemmell », puissant et épique, faisant vibrer le lecteur devant les péripéties et déboires de ses héros.

Les pages s'enchainent dans une déferlante d'action, de décors familiers aux lecteurs de la série des Drénai, d'humour burlesque et de tragédies propres aux héros gemmeliens.

Comme toujours chez cet auteur, l'histoire est simple et pourtant je ne me suis pas ennuyé une seconde, avalant les pages dès que j'avais un instant de libre.

Ce livre peut se lire avant ou après Légende (voir les deux), les révélations faites dans Légende, chronologiquement après ce livre, ne gâchant en rien l'intrigue.

Seul point négatif à cette lecture, l'amenuisement du nombre de livres de ce grand conteur me restant à lire.

Au final, du Gemmell comme on les aime, mais celui-ci est sans doute mon favori parmi ceux que j'ai lu.
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Un village attaqué par des pillards, des jeunes femmes capturées pour être vendues comme esclaves, hé mais c'est La Quête des héros perdus, en fait ?!

Eh bien non, pas du tout, si les ingrédients de base sont les mêmes, le résultat final est bien différent, mis à part le plaisir de lire ;-)

On trouve donc Druss à ses débuts, jeune marié à la douce Rowena, bûcheron acariâtre de son état, qui méprise son père, Bress, un lâche, selon lui, et déteste son grand père, Bardan, le tueur sanguinaire...

Le jour où le village se fait attaquer, et Rowena enlever, Druss rencontre Shadak, chasseur de primes sur la piste des pillards qui va décider d'aider Druss à délivrer les prisonnières captives. Mais pas Rowena, hélas, à cause de son Talent de divination, elle a déjà été emmenée... Alors Druss la suivra, aidé dans sa quête par Sieben le poète, et Snaga, la hache de son grand-père... Et sa quête durera bien plus longtemps, et l'emmènera beaucoup plus loin que celle entreprise par Chareos dans un des tomes précédents...

Beaucoup de très bons personnages secondaires dans cet opus, que ce soit Sieben le poète, Shadak, Eskodas l'archer ou Michanek, le second mari de Rowena. J'ai été déçue de voir ce qu'était devenu le Ventrian Gorben, fort sympathique lorsqu'il était jeune dans une précédente aventure.

J'ai bien aimé aussi le dernier chapitre, qui nous emmène plusieurs années après les retrouvailles de Druss et Rowena.

Cela faisait longtemps qu'une sage ne m'avait pas autant emportée, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, les Annales du Disque-monde, Fitz-Chevalerie et son fou, et maintenant, le cycle Drenaï... Je vais avoir du mal à les classer par ordre de préférence je crois !

Je continue mon marathon drenai dans l'ordre chronologique avec ce roman.
Je découvre donc Druss pour la première fois et quel personnage !
Je comprends avant de le lire le succès de "légende", c'est un vrai plaisir de suivre ce personnage. On plonge dans l'histoire immédiatement et il m'a été difficile de le lâcher car le souffle épique qui s'en dégage et puissant.
J'ai vraiment hâte de continuer cette saga qui me fait de plus en plus comprendre le statut de Gemmel dans la fantasy.
Petite pause avant avec dans un autre style le serpent ouroboros mais j'ai vraiment hâte de m'y replonger.

Toujours un plaisir de relire la genèse de Druss la Légende.
Vraiment, le cycle de Drenaï de David Gemmel rest toujours un plaisir de lecture après plusieurs années. On est toujours transporté dans ce monde féodal terrible ou les nations et les peuples s'entredéchirent.
Cette jeunesse de Druss nous montre son apprentissage de la violence, la création de son credo de guerrier et son amitié avec Sieben. Sublime. Un classique me diriez-vous, le ménestrel ami et compagnon de route du guerrier bourrin et peu causeur. Oui, mais quand c'est bien fait, où est le mal ?
Gemmel a créé un classique de la Fantasy. Il faut l'apprécier comme tel.

J'ai l'impression d'avoir reçu Snagga en pleine face. L'histoire, les relations, l'epicness de l'oeuvre. Tout est bon et savamment dosé, malgré une fin trop abrupte. (Vraiment trop abrupte, mais disposant d'une vraie conclusion)

Rowena est un personnage aussi fantastique que tous les autres. A elle seule, elle incarne le genre de la tragédie.

Gemmell oblige, on n'échappe pas à un certain classicisme, mais tout est balayé par sa plume ultra efficace.

L'auteur n'hésite pas, frôle le déjà-vu, voir le côtoie, pour mieux nous émouvoir, nous transpercer. On sait d'avance tout ce qui peut arriver, mais ça fonctionne.

Druss la légende est un excellent roman. Un coup de coeur pour toutes ces raisons.

J'écris cette "critique" le lendemain, à froid, mais encore avec l'objectivité et l'excitation d'une critique à chaud.

En bref : un scénario classique, du déjà-vu à foison, un héros cheaté au possible, mais des personnages attachants avec des relations fortes, décrite par une plume aussi violente que fluide.

Comme toujours, cette lecture fut un enchantement ! Gemmell arrive toujours à me surprendre et à me ravir même s'il garde un schéma narratif assez similaire à chaque fois. Dans ce tome, il nous présente un jeune Druss, maladroit, ayant du mal à réfréner la colère qui l'habite, mais terriblement attachant, notamment pour l'amour qu'il porte à son épouse.



Encore une fois, l'auteur nous régale de scènes de bataille épiques, l'attaque du camp et la bataille navale sont à couper le souffle. le livre est très difficile à lâcher tant on veut savoir si Druss retrouvera son épouse. J'ai adoré Sieben, le compère de Druss, son opposé en tous points, drôle, il apporte la touche d'humour bienvenue et très fidèle en amitié.

D'autres personnages tout aussi charismatiques ponctuent le récit. Les 30 sont malheureusement peu présents, dommage, ils auraient pu avoir un rôle plus important.



En bref : un ravissement comme toujours avec cet auteur !

Comme d'habitude, avec les romans de David Gemmell, on a une histoire épique, avec son lot de combats, de guerres, de magie et de créatures fantastiques. le style est vif, les dialogues parfois crus. C'est vivant, bourré de testostérone. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Certains personnages féminins ont aussi un caractère très fort et combatif. À chaque fois que je termine un de ses romans, je suis toujours saisi par cette impression de poésie barbare qui ressort de son récit. Cette quête d'un amour dérobé est poignante, tant Druss apparaît être un homme fidèle à la femme qu'il aime, malgré les années que vont prendre sa quête pour retrouver sa dulcinée, comme une bouffée d'oxygène dans un environnement dur et hostile.

S'il y eut un livre qui m'a fit apprécier l'Heroic Fantasy c'est celui-ci. Impossible de le lâcher jusqu'à la fin. J'ai beau le lire et le relire, je le savoure toujours autant. Autant dire que je suis tombée sous le charme du style de David Gemmell (un peu tard hélas sic!)
le personnage de Druss à la fois héros malgré lui et anti-héros dans ses impulsions et son côté sombre, est fascinant et attachant. On se laisse guider par son tandem insolite avec Sieben le poète et de bataille en épopée, on se demande si Druss réussira à ne pas se perdre lui-même.

Ce livre est une vraie merveille : on y découvre le vrai sens du mot "Légende" mais aussi celui du mot "Héros". Druss est un personnage à la fois, puissant, terrifiant et terriblement attachant (aucun fan de Conan le Barbare ne saurait y résister !).
Gemmel fait de la vieille fantasy sans grande surprise mais il le fait excellemment bien et nous entraîne ainsi dans un univers riche, foisonnant et addictif.
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Quelle légende ! Quelle claque encore là ! "Druss La Légende" est tout simplement énorme ! David Gemmell est l'auteur qui avait réussi à me faire prendre goût au genre fantasy, même si ici on est en face du sous-genre qu'est l'héroïc-fantasy et encore une fois, j'ai été une fois de plus complètement emballé par son récit.
"Druss La Légende", c'est une écriture fluide, concise prenante et vraiment tripante. Une ambiance bestiale, cruelle, sanglante, très masculine et aussi très primaire. Un héros qui n'en est pas un, complètement asocial, antipathique et fermé. Ajoutez à cela des batailles prodigieuses, des quêtes impossibles et des exploits prodigieux et au fil des pages cet antihéros qui devient de plus en plus humain. Et bien voilà vous avez encore une recette chère au regretté Gemmell qui marche du tonnerre.
Voilà en gros ce que sont les ouvrages de Gemmell, on n'en revient toujours aux mêmes ingrédients, mais bon sang, que c'est bon ! ! !
Alors bien sûr, il y a quelques points à souligner qui m'ont fait sourire. En effet, il y a quelques répétitions plus cocasses que gênantes. Ainsi par exemple, Druss glousse souvent et sa phrase fétiche « Dans tes rêves ! » sonne à force comme une blague, mais cela n'entache pas la beauté du récit.
On a aussi l'impression de survoler quelques passages qui auraient mérité plus de profondeurs, mais il en est ainsi, l'intrigue est déjà bien fourni et le tout dépasse tout de même les 500 pages alors, on ne va pas trop se plaindre…
« Druss La Légende » est à l'instar de « Waylander » ou de « Légende » lui-même un pur joyau de l'héroïc-fantasy » ! ! ! A lire absolument pour les fans du genre ! ! !

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