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Dick Lapelouse n'a pas eu une enfance facile et cela l'a conduit à devenir tueur à gages. Après avoir été sous les ordres d'un parrain niçois pendant de longues années, le voici à son compte mais à prix discount ! Il choisi avec soin ses missions afin de venir en aide aux gens dans le besoin mais parfois les apparences sont trompeuses...
Je n'avais jamais lu un roman de ce style, mélange de polar décalé et d'humour noir, et j'ai adoré !
Dick Lapelouse est un anti-héros au sang froid mais au grand coeur. Certes, il est déjanté, drogué, psychologiquement dérangé (sa conscience interagit avec lui sous la forme d'une blonde pulpeuse) mais c'est ce qui fait son charme, ça et sa philosophie dans son travail ! Il n'abandonne pas et même lorsque ses enquêtes l'entrainent sur des chemins qu'il préfèrerait sans doute ignorer, et c'est le cas ici, il fonce dans le tas.
J'ai aussi beaucoup aimé le personnage assez naïf de Camille, sa secrétaire fan de Cloclo, qui essaie de faire avec un patron dont elle ne connait pas le vrai métier...
Je ne connaissais pas l'écriture de Sébastien Gendron, mais rien qu'à la lecture des titres de ses précédents romans, j'ai envie de les découvrir.
Une très bonne surprise.
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Agréable à lire cette histoire de tueur à gages low cost ( 159 € pour tout contrat quel qu'il soit ) des dialogues et des développements jubilatoires à la frederic dard .
Un personnage attachant bien qu'un peu barré , sa secrétaire loufoque, et les relations cocainees avec son coloc psy en font un livre facile à lire et délassant.
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Un roman noir hilarant,qui nous emmène sur les traces de Dick Lapelouse , tueur low cost qui se charge de débarasser les cons des connards qui leur pourrissent la vie à des prix très concurrentiels. Après une enfance compliquée et des années de bons et loyaux services comme porte-flingue d'un parrain Marseillais, notre brave Dick décide se mettre à son compte ,et comme l'homme a une conscience sociale il choisit de faire dans le discount, offrant ses services à ceux qui d'habitude ne peuvent se le permettre. C'est drôle et cruel.
Les courts chapitres donne du rythme à ce roman au style enlevé et original qui nous permet de passer un moment de lecture vraiment divertissant.
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La revalorisation des déchets signe le retour de Dick Lapelouse, tueur à gages discount de son état déjà apparu en son temps dans le tri sélectif des ordures, roman-feuilleton qui accompagnait avant d'être édité la newsletter de la regrettée librairie Entre-deux-Noirs de Christophe Dupuis qui fait d'ailleurs ici une brève apparition.
Spécialisé dans le débarrassage de connards à des prix défiant toute concurrence, Lapelouse ne manque pas de boulot y compris – et peut-être même surtout – en ces temps de crise. Pour autant, quand on pratique des tarifs aussi bas, on ne peut s'attendre à s'enrichir. Et Lapelouse de partager locaux et secrétaire avec un psychiatre, ce qui lui donne aussi l'occasion de suivre une petite thérapie dont il a d'évidence besoin. Au risque que cela vienne subrepticement interférer avec une activité professionnelle dont on ne peut nier que, pour utile qu'elle soit, ne peut que laisser des traces plus ou moins profondes chez celui qui l'exerce. Ainsi le tueur discount se retrouve-t-il peu à peu plongé dans une drôle de période d'introspection durant laquelle il doit néanmoins tâcher de faire au mieux son travail. Car dans cette branche si particulière des services à la personne, il important de satisfaire le client tout en respectant une solide éthique.
Bref, Sébastien Gendron fait du Sébastien Gendron et c'est justement pour cela qu'on le lit. Comme dans ses précédents romans, il laisse libre cours à son imagination débridée et en profite pour faire passer quelques sales moments à une belle galerie de connards (mention spéciale au taxi bordelais). Mais si La revalorisation des déchets est un beau jeu de massacre, un réjouissant exutoire, Sébastien Gendron y apporte aussi une touche morale. Derrière la farce, la recherche du père de l'orphelin Dick Lapelouse est, l'air de rien, une réflexion sur ce que l'on laisse derrière soi, sur la portée de nos actes. Ainsi, sous le vernis bien appliqué du jouissif dézingage de pourritures, Gendron pose de vraies questions sans pour autant apporter de réponses prémâchées ni laisser un discours pompeux ou lénifiant l'emporter sur le côté jubilatoire de son exercice faussement foutraque dans lequel se mêlent articles de journaux, retranscriptions de bandes, définitions du dictionnaire, épopées routières, catalogue de meurtre ou fragments radioactifs de l'oeuvre de Claude François. du bon divertissement.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Cet auteur m'était inconnu. le titre et la couverture du livre m'ont incité à le découvrir. J'ai dû le lire en quelques heures, pratiquement sans interruption. C'est un polar immoral et déjanté, (halluciné et décapant dit le résumé). Il faut le prendre comme tel. Tueur à gages mais pour les petites gens à un taux de prime donc bien inférieur, Dick Lapelouse élimine les produits nuisibles des clients qu'il accepte. on le suit donc tout au long du roman dans son éradication. Jusqu'au jour où il est piégé. Dès lors il se découvre une conscience qu'il se chargeait auparavant d'occulter grâce à des séances de psychanalyse chez son voisin et ami Malcolm Braun, psychiatre de son état, confesseur du tueur, contraint au secret professionnel. Dans son style très particulier, aux métaphores très originales, Sébastien Gendron déclenche le rire et attire la lecture. Toutefois, il peine dans la dernière partie de son scénario et dans sa conclusion. Ce qui est, bien sûr, dommageable. Il est plus difficile pour un auteur (ou un acteur) de faire rire que de faire pleurer. Mais, il semble que Gendron a eu du mal à terminer son livre. En fait son héros est plus méticuleux dans l'accomplissement de son oeuvre démoniaque que son auteur. Cette impression laisse un goût d'inachevé.
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Dick Lapelouse est un tueur à gages pas comme les autres : disponible, accessible même, puisqu'il pratique cette activité en version hard discount. Son credo rédempteur, après quinze années de bons et loyaux services à exercer ses talents auprès de la mafia marseillaise : offrir aux plus démunis la possibilité d'obtenir les mêmes prestations que celles réservées habituellement aux plus riches. Un marché potentiel inépuisable…
Après tout, qui n'a jamais eu une envie de tuer, même passagère ?
Les affaires tournent si bien que Dick peine à répondre à la demande tout en assurant le côté administratif de son entreprise, par ailleurs légalement enregistrée. Aussi se résout-il à embaucher une secrétaire ; ce sera Camille.

Je l'ai choisie pour son poids — quatre-vingt-six kilos sur ma Roberval mentale —, sa taille — un mètre soixante-deux selon ma toise visuelle —, son âge — cinquante-cinq ans à vue de pif — et son goût immodéré pour les assemblages vestimentaires douteux (…)

Une employée qui sera bien vite mutualisée avec son voisin de palier, le docteur Braun, psychiatre de son état, avec qui il s'est lié d'amitié et qui a fini par le prendre en analyse.
Tout en poursuivant son business, Dick est en pleine introspection. Il s'interroge. On assiste donc à une alternance entre ses assassinats commandités divers et variés et les séances chez son voisin psy. Dick est surmené, il frise le burn-out, est sujet à des hallucinations durant lesquelles une femme lui apparaît, qu'il appelle Dionne et qui pourrait bien être sa propre conscience (qu'il a choisie plutôt canon).
Arrive alors dans son bureau le cas de Carlos Llanos et de son père Ramon Suner, l'ordure suprême. Franquiste, raciste, antisémite, acoquiné avec les nazis, membre de la division Charlemagne, passé entre les mailles du filet à la libération, marié à une femme juive qu'il a réduite en esclavage et qui a fini par se suicider, père de deux enfants qu'il a martyrisés avant de les abandonner.
Il va falloir « tuer le père »…

Il ne faut pas confondre « con » et « connard », ce serait faire fi de la notion de volonté, dixit Dick Lapelouse, tueur à gages philosophe.
Sébastien Gendron reprend ici le personnage central du Tri Sélectif des Ordures, paru initialement sous la forme d'un feuilleton accompagnant la newsletter de la librairie spécialisée de Christophe Dupuis, Entre-deux-Noirs, avant d'être édité chez Bernard Pascuito en 2008, de retrouver son format à épisodes en 2013 et de connaître enfin une édition poche complète et augmentée en 2014. On peut parler de succès…

D'une manière ou d'une autre, j'aime à penser que chaque fois que je terrasse un salopard qui faisait souffrir un être démuni, c'est comme si je venais mettre des fleurs sur la tombe d'une des victimes de ma précédente vie.

On s'en doute, et c'est un peu la marque de fabrique de Sébastien Gendron, on est la frontière entre la réalité et l'absurde. Tout en menant sa barque avec un sérieux de tous les instants, le contrepied est permanent.
Pour autant, en remettant le couvert avec la même recette, ce qui avait la saveur de la nouveauté prend ici un goût de réchauffé. Certes, les ingrédients n'ont pas changé, mais le « chef » est moins inspiré, il répète sa partition, parfois jusqu'à l'écoeurement, comme avec ce final confus et précipité qui oublie de refermer certaines « portes » qu'on aurait cru essentielles tout au long du récit.
Mais où est donc passé Dionne ?
Bien sûr, sous le vernis de la franche déconnade, sont aussi présentes quelques réflexions bienvenues lorsque Dick s'épanche et s'interroge sur le divan de son pote psychiatre, mais elles ne viennent pas effacer cette impression d'une construction brouillonne.

Je pense à ces romans où vous ingérez cinq cents pages de rebondissements outrageux pour l'intelligence et où, quand vous sentez arriver le dénouement, vous vous rendez compte qu'il ne reste que trois pages. Trois pages pour expliquer les cinq cents autres. (…) Au bout, la solution ou tout au moins la fin. Il me tardait d'en finir.

Prémonition ou intuition ?
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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C'est un catalogue particulier. Très particulier. En le parcourant, l'acheteur a le choix entre la strangulation, l'accident de voiture, le coup de poignard mortel, la noyade, et bien d'autres options. Mille et une façon de tuer son pire ennemi, qu'il soit un époux violent, un escroc, un maquereau, ou un membre de la famille.
L'action se passe entre Bordeaux et Barcelone. Dick Lapelouse assassine sur commande, à sa manière : des meurtres Discount dont le prix n'excède jamais 150 euros TTC. Depuis plusieurs années, le petit commerce de notre homme se porte à merveille, jusqu'à ce qu'un client cocasse et plutôt mystérieux franchisse la porte du cabinet et demande de mettre fin aux jours de son… père.
Après le tri sélectif des ordures et autres cons (2014), Sébastien Gendron met à nouveau en scène son anti-héros favori avec un humour acerbe, totalement décapant et foutraque. L'auteur écorche tous ses personnages et démonte les codes du roman noir. Absolument délirant !
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Un roman complètement barré, comme je les aime.
Le tueur à gages, la secrétaire moche et amoureuse de Clo-clo, le copain psy, sont les ingrédients d'une aventure déjantée, avec par ci, par là, quelques considérations invitant à la réflexion...
Je conçois bien que certains n'apprécient pas cette forme d'humour un peu particulier, mais il faut bien de temps en temps se laisser aller, non ?
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Un petit bol d'air avec ce roman policier désopilant qui met en scène un tueur à gages low cost qui partage sa secrétaire fan de Cloclo avec un psychiatre devenu son meilleur ami et qui l'analyse à renfort de cocaine...On suit Richard dit Dick lors de ses différentes missions jusqu'à ce que l'une d'elles le conduise à son père qu'il assassine alors qu'il le croyait mort avant sa naissance...
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« Je m'appelle Dick Lapelouse et je suis tueur à gages pour les gens de peu. Ca signifie que pour éliminer les nuisibles des pauvres, j'applique des tarifs largement en deçà de ceux pratiqués pour les nantis ».
Voilà, le ton est donné. Fils d'un gangster mort d'une balle dans la tête avant sa naissance et d'une honnête blanchisseuse, Dick, en digne fils de son père, prend le même chemin. Après divers larcins, et cambriolages, il se met au service d'un mafieux avant de monter son entreprise de tueur « discount ». Ses tarifs ne dépassent pas 259,90 € TTC pièces et main d'oeuvre. Les affaires marchant bien, il embauche une secrétaire, qu'il partage bientôt avec son voisin de bureau, psychiatre.
Jusqu'au jour, où, bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu.
Décalé, oui, un tueur à gages presque humain, qui traite ses affaires comme un chef d'entreprise (contrats, enregistrements etc.) Humoristique bien sûr, et il est quand même sympathique, ce Dick.
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