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Après m'être un peu ennuyé dans l'enquête précédente, j'ai été surprise par le peps de cette nouvelle enquête de Linley et Havers. le début de l'histoire laisse la part belle à saint James, Deborah et Helen et c'est très agréable. Un sujet passionnant autour de kidnapping d'enfants mêlant le monde politique et journalistique et surtout une fin de dingue avec un meurtrier que je n'avais même pas imaginé. En bref j'ai adoré ce nouveau tome avec plus de 700 pages dévorées en trois jours.
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Eve Bowen secrétaire d'État du gouvernement britannique, à une carrière exemplaire, sans aucune fausse note où presque, elle a tout fait pour en arriver où elle en est, sa carrière est devenue pour elle son leitmotiv et surtout tout tourne autour de ça, rien ne pourrait l'arrêter, car elle est carriériste et ne pense qu'à son travail au détriment de sa vie personnel familial.

Bientôt, un élément imprévu va la contraindre à mettre sur pause un tant soit peu son travail et sa carrière, et cela, même si elle ne veut pas et qu'elle insiste pour continuer son travail comme si de rien était pour sauver les apparences.

L'enlèvement de sa fille va venir tout chambouler, pour Eve, ce sera un véritable cauchemar. En effet, elle voit sa vie de femme mis de côté et bien sûr sa carrière, enfaite ce qui véritablement l'agace, c'est qu'elle ne va pas avoir le choix de devoir renouer avec le père de sa fille, Dennis Luxford qui et rédacteur en Chef d'un journal à scandale, il est tout l'opposé d'Eve, elle le hait profondément, elle est sûre que c'est lui qui aurait organisé l'enlèvement de sa fille.

Eve et tellement paranoïaque qu'elle ne veut pas en démordre et persiste sur sa lance. Pourtant, les apparences sont trompeuses et pour dénouer cet immense sac de noeuds, il faudra des personnes compétentes pour mener l'enquête sur la disparition de leur fille, car le temps défile très rapidement.

Malheureusement, elle est très têtue et refuse que la police s'en mêle. Comme il en va de sa carrière et de tout ce qui a fait qu'elle en soit arrivée là, elle ne veut absolument pas se retrouver dans les unes des tabloïds, et voire son statut entaché.

Dennis Luxford ne lui laissera pas le choix et outrepassera les demandes d'Eve et par le biais d'un ami qui est le frère de Saint-James lui demandera de l'aide, hélas rien ne passera comme prévus et c'est Havers et Linley qui devront au final se charger de cette affaire politico-mondaine qui cache une vérité bien plus sanglante et sordide.

Une histoire en trois parties qui je dois le dire a mis nerfs en pelote plus d'une fois, le personnage d'Eve m'a agacé, j'avais envie de la secouer comme un cocotier et la réveille en lui disant, il en va de ta propre fille, elle est froide, calculatrice, voire manipulatrice sur les bords, elle est du genre fais ce que je dis et c'est moi qui commande, elle ne pense qu'à elle et sa foutue carrière, certaines de ses phrases m'ont hérissé le poil.

En revanche, j'ai apprécié, voire Barbara Havers prendre du galon, l'inspecteur Linley toujours égal à lui-même, il ne lâche jamais rien.

Autant dire, je me suis régalé dans cette histoire, tout et réuni pour passer un très bon moment de lecture et diverses thématiques sont abordé :

Famille, choix, conséquences, statut, carrière, politique, chantage, presse, journaliste, argent, enlèvement, vengeance, jalousie, arrogance, manipulation, orgueil, avoir un enfant, ne rien ressentir, instinct maternel, corruptions.

À mon sens, c'est un véritable page turner explosif par ses vérités qui explose au moment où on ne s'y s'attend pas, il y a beaucoup de rebondissement, de suspense, de non-dits et cela presque arriver à la fin du récit.

L'autrice arrive à décrire le monde de l'édition, la politique, les implications et les choix quand on est une femme en politique et c'est vraiment peu reluisant, il y a beaucoup aussi d'aspect psychologique, les personnages sont à la fois manipulateurs, intrigants, déroutant et certains détestable.

Ce qui ressort globalement de cette histoire, c'est la famille sous toutes ses coutures, ce dont on est réellement capable de faire pour arriver à ses fins et imposer ses propres choix sans en mesurer les conséquences de ses actes.

Je ne suis pas crédible, j'aime bien lire les romans de l'autrice et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Je trouve toujours un réel plaisir à démarrer ses romans, car je ne sais jamais dans quoi je m'embarque et je me laisse doucement porter.


"Le hasard mélange les cartes, le destin les distribue, mais c'est bien nous qui les jouons."
Les beaux messages
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Les Français n'ont pas le triste apanage de s'interroger sur les membres de leur classe politique et, autant qu'un excellent roman policier, "Le Visage de l'Ennemi" constitue une réflexion glaçante sur la nature et les motivations intimes des hommes et des femmes de pouvoir.

Dennis Luxford, rédacteur-en-chef de "La Source", tabloïd d'obédience travailliste acharné à démasquer les mille-et-un défauts des Conservateurs qui, à l'époque, tiennent encore le haut du pavé en Grande-Bretagne avec John Majors, reçoit un matin une lettre anonyme le sommant de "reconnaître publiquement son premier-né" faute de quoi il arrivera malheur à sa fille, Charlotte.

Le problème, c'est que la mère de l'enfant n'est autre qu'Evelyn Bowen, redoutable député tory devenue entretemps secrétaire d'Etat au gouvernement. Si Ms Bowen n'a jamais caché avoir eu un enfant illégitime, elle s'est toujours farouchement refusée à révéler le nom du père. Difficile en effet, pour les électeurs britanniques comme pour leurs élus et leurs éligibles, de concevoir une semaine de sexe pur entre un extrêmiste travailliste, rédacteur, qui pis est, d'un torchon à la solde des Wigs, et une extrêmiste conservatrice qui ne rêve que de durcir encore un peu plus la position du pays face à l'IRA. Surtout si la semaine en question a pris place lors d'un congrès conservateur où nos deux héros, alors plus jeunes d'une dizaine d'années, étaient journalistes pour des feuilles concurrentes.

Dès le départ, Eve Bowen voit en cette lettre et en l'enlèvement de Charlotte la main malveillante d'un Luxford qui ne rêve, selon elle, que d'abattre sa carrière et porter à travers elle un nouveau coup au gouvernement. Pas question donc de faire appel à la Police. Il suffit d'attendre : cette canaille de Luxford se lassera avant elle.

Luxford a beau protester, rien n'y fait. Aussi se résoud-il à une intervention officieuse de Simon St-James, dont il connaît très bien le frère, David. Malgré toute la bonne volonté de celui-ci, de Deborah et d'Helen Hunt, également entraînées dans cette enquête non-officielle, l'inévitable s'accomplit ; malgré la décision de Luxford de reconnaître officiellement "son premier-né" à la une de son propre journal, le corps de la petite Charlotte est retrouvé dans une rivière du Wiltshire. Après avoir été endormie, la petite a été noyée.

Je passerai sur la seconde partie de l'histoire - le fils légitime de Luxford sera également enlevé et l'on s'apercevra peu à peu que ce n'était pas la femme politique, encore moins le gouvernement, que visait dans cette affaire le meurtrier - si ce n'est pour vous certifier qu'elle est menée tambour battant (malgré quelques petites longueurs çà et là) et que, à une première lecture, il est impossible de deviner qui est l'assassin. Je vous rassure également : si la petite Lottie, enfant non désirée et enfant mal aimée, ne ressuscitera évidemment pas, le jeune Leo aura la vie sauve - avec le sergent Barbara Havers qui aura découvert la sinistre cachette où il était enfermé.

Car ce qui demeure le plus frappant dans "Le Visage de l'Ennemi", c'est la description minutieuse et quasi clinique d'Eve Bowen dont l'égocentrisme forcené et la paranoïa politique chronique vont condamner sa fille à mort. Pas un instant - pas un seul - cette mère ne songe aux tourments que ressent l'enfant kidnappée. Pas une seule fois d'ailleurs elle ne songe aux émotions ressenties par autrui. Bien plus que l'assassin, cette femme fait peur : l'assassin en effet est fou mais Bowen, elle, est secrétaire d'Etat ...

A l'issue de l'histoire, on se demande d'ailleurs si, lorsqu'elle affirme avoir "tout perdu", elle y inclut sa fille assassinée.

Autre "mère" à qui son effarant narcissisme interdit toute compassion : celle du constable Robin Payne.

Si vous lisez "Le Visage de l'Ennemi", je serai curieuse de savoir laquelle, de ces deux femmes, vous aurez trouvé la plus monstrueuse. ;o)
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Eve Bowen, sous-secrétaire d'état au ministère de l'Intérieur est une des personnalités les plus en vue du gouvernement conservateur et mène une carrière ascensionnelle depuis une dizaine d'années. Elle a une fille Charlotte, de 10 ans, fruit d'une erreur de jeunesse qu'elle a tout fait pour l'oublier, cachant même le nom du père à tous, y compris à son mari. Luxford, le père de Charlotte, écarté dès sa naissance par Eve Bowen, s'est marié avec une ravissante femme dont il a eu un fils et est devenu journaliste à la Source, un magazine de la presse à scandale aux orientations travaillistes qui déterre tous les ragots pouvant affecter le parti conservateur.
Seulement le passé resurgit brusquement avec le kidnapping de Charolotte et les exigences du ravisseur qui demande à Luxford de révéler son premier-né à la une de son journal sinon Charlotte sera tuée. Mais Eve Bowen s'y oppose farouchement préférant sauvegarder son image et de surcroît convaincue que Luxford a mis en scène ce kidnapping pour faire grimper les tirages de son journal et pour saborder sa carrière politique.
Malgré l'intervention de nos héros habituels, Saint-James, sa femme Deborah et Helen Clyde, les choses vont rapidement dégénérer, amenant Scotland Yard à intervenir.
Ce roman publié en 1996 manquait à mes lectures de la série de l'Inspecteur Linley. Je l'ai trouvé très réussi.
Un seul petit reproche : le personnage d'Eve Bowen en politicienne dure, carriériste, faisant passer ses propres intérêts avant ceux de sa fille est un peu outré, enfin je l'espère !
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Je ne suis jamais déçue avec les polars d'Elizabeth George et là encore un bon moment de lecture.
Une enfant est enlevée mais sa mère politicienne ne veut pas prévenir Scotland Yard pour ne pas compromettre sa carrière.
Linsley et tous ses acolytes vont être mis à contribution pour retrouver l'enfant. Barbara Harvers peut-être être même trouver l'amour.
C'est rythmé, l'intrigue est intéressante dans le milieu politique et les tabloïd anglais et on ne voit pas venir la chute . On retient son souffle les 50 dernières pages. Je conseille donc "Le visage de l'ennemi" aux amateurs de polar.
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Suspense garanti dans cette histoire de kidnapping d'enfants. C'est la première fois que je lis un livre de cette auteure et je n'ai pas été déçue. A peine a t-on repris son souffle qu'on trouve un indice supplémentaire qui oriente la piste sur le père de Charlotte, le premier enfant kidnappé. J'ai détesté la mère de Charlotte Eva Bowen, prête à tout pour sa carrière politique quitte à sacrifier sa fille
Elle est une personne extrêmement antipathique et son mari qui pensait la connaître mieux que personne, se rend compte un jour du manque de coeur de cette femme qu'il finit par quitter.
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Eve bowen est une politienne au sommet de son ascension. Elle a tout pour réussir, une famille, une carrière fulgurante, la force. Tout lui réussi jusqu'à ce que sa petite fille se fasse kidnappé. Elle soupçonne le père biologique de la petite fille mais est ce vraiment lui?

Tout y est dans ce roman policier, psychologie des personnages, suspenses, etc... Un bon roman policier anglais sans scène gore où tout repose sur les ressentiments des personnages. Tout simplement génial.
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ce thriller m'a bluffé. Littéralement. L'air de rien.
Franchement le début m'avait mise plutôt dans de bonnes conditions. Cette enfant séquestrée, le genre de truc qui vous met d'office dans l'ambiance. Puis ces premiers personnages qui se lancent dans une enquête qui tourne vite court, les trop longues descriptions de l'univers politique anglais. des villages typiques, ça faisait plutôt plan plan, tranquille, à la Barnaby et j'ai ressenti le manque de ne pas connaitre mieux cette série et cet univers. j'avais l'impression d'être une touriste et de passer à côté de quelque chose. Je n'ai en effet pas lu les sept précédents tomes. Et puis le dénouement qui m'a prise par surprise, je n'avais vraiment pas compris ce qui était en jeu, qui était vraiment visé et surtout l'identité du déséquilibré.
Ceci dit, le côté so british m'a vraiment convaincu même si ce n'est pas ce que je préfère habituellement, comme ce thé fort et les biscuits trop secs vers lesquels on revient toujours, comme ce style vieillot que l'on adore secrètement même si on ne le mettrait jamais chez soi. Comme la série Barnaby. Je pense que je tenterai les autres tomes et je recommande chaudement aux amateurs du thriller anglais.
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Un bon volume, qui traverse le monde politique par son côté obscur et manipulateur. Les personnages récurrents deviennent de plus en plus attachants et surtout, je ne me lasse pas de les retrouver avec leur états d'âmes, leurs interrogations et leurs certitudes. A lire.
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Le visage de l'ennemi d'Elizabeth George, présentation
Charlotte pense qu'elle est morte. Un inconnu lui a dit qu'il y avait eu un accident et qu'elle allait rejoindre sa mère. Cette dernière travaille pour le gouvernement des conservateurs qui doivent faire face à de nombreux scandales.

Luxford est responsable d'un tabloïd. Il reçoit une lettre de menace lui demandant de reconnaître son premier né. Il rencontre Simon qui lui conseille d'en informer Scotland Yard.

Avis le visage de l'ennemi d'Elizabeth George
Le directeur d'un journal à sensation, ami du frère de Simon, se confie à Simon, Helen et Deborah suite à la disparition de sa fille, qu'il n'a jamais reconnue. La mère, Eve Bowen, n'a jamais voulu qu'il s'occupe de sa fille Charlotte. Eve, députée des conservateurs et secrétaire d'état au Ministère de l'Intérieur, ne veut absolument pas que la police s'en mêle. Elle accuse Luxford d'avoir enlevé sa fille pour faire monter les tirages de son journal. Malgré les réticences de Simon, celui-ci va enquêter et va mettre à jour quelques éléments. Mais quelques jours plus tard, la petite fille est retrouvée assassinée. Entre en scène Scotland Yard avec Linley, Barbara et Nkata. Linley est très en colère contre Simon, Helen et Deborah de lui avoir caché cette disparition. Comme d'habitude, il ne mâche pas ses mots, quitte à casser tous les liens avec ces derniers.


On retrouve les duos puisque Nkata tient maintenant une place de plus en plus importante dans les enquêtes d'Elizabeth George. Deborah sera envoyée sur les lieux du crime où elle supervisera les opérations. Son bon sens lui permettra d'avancer. Elle devra faire face à la misogynie des hommes en place et aura des relations assez étroites avec un des constables. Seule du Yard, elle devra rendre compte de son enquête à Linley. En effet, ce dernier n'est qu'un rouage de la police et malgré son titre, il n'a aucun pouvoir face à Hillier. Les deux se détestent et se le rendent bien. Pour Hillier, tout doit lui être rapporté afin qu'il en fasse part à la presse et à ses responsables.


Quel personnage détestable qu'Eve Bowen. Attirée par le pouvoir, elle ne pense qu'à lui et tout tourne autour de son travail, quitte à délaisser sa fille Charlotte et son mari. D'ailleurs, ce dernier prendra conscience du caractère de sa femme. Eviter que la presse se mêle de ses affaires, même passées, afin que sa carrière n'en pâtisse pas. On connait le pouvoir des médias, surtout en Grande-Bretagne, qui sont à l'affut des moindres faits et gestes du gouvernement et de la famille royale. La romancière nous détaille ce pouvoir, comment les médias essaient d'avoir les informations pour vendre de plus en plus de journaux, pour passer devant les autres. C'est une lutte de tous les instants entre eux et même à l'intérieur des rédactions. Car Luxford essaie de retenir les informations pour protéger sa fille qui a disparu. Cet homme subit une véritable prise de conscience. Il obéira à Eve, sauf lorsque son propre enfant sera enlevé. D'une certaine façon, lui aussi, tyrannise son fils en l'obligeant à intégrer une école afin d'en faire un homme. Car Luxford ne comprend pas la sensibilité de son fils et ses centres d'intérêt.


Une enquête très bien menée de part et d'autre. Linley veut faire éclater la vérité quelle qu'elle soit. Entre mensonges, vengeance, le Yard aura fort à faire pour découvrir les tenants et aboutissants. Barbara prendra des risques car elle ne veut pas laisse échapper le coupable. Les relations humaines sont bien présentes et Linley doit apprendre à ce que ses proches ne pensent pas comme lui. Il joue toujours avec le feu avec Helen, mais les mois passés de cette relation lui démontrent toujours qu'Helen est une personne à part, qu'il ne pourra pas la façonner comme il le souhaite. Il est éperdument amoureux et ne sait pas toujours comment réagir.

Dès le début, il m'a semblé avoir déjà lu ce roman. Mais je n'ai fait aucune critique. Cette lecture a dû se réaliser avant l'ouverture de ce blog. En tous les cas, je suis bien contente d'avoir retrouvé Elizabeth George après les deux-trois tomes précédents qui n'ont pas remporté forcément mon adhésion. Donc, je continue au fur et à mesure de les lire dans l'ordre.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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