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"L'espoir fait vivre, mais comme sur une corde raide"
Paul Valéry.


Julien a retrouvé la corde qu'il a acheté, pour se pendre, mais sa corde sert de corde à linge...


Julien est sur la corde raide, des dettes, plus de travail, et il a hypothéqué sa maison. Il ne peut même pas traverser la rue, pour trouver un boulot, comme le pense un certain président...


Sa femme Céline ne travaille pas. C'est une artiste, elle peint, miséricorde! Elle a passé la corde au cou de Julien, car elle attendait un enfant, d'un autre. Mais là, c'est un licou, au lieu d'un contrat de mariage...
Son coup de foudre fut pour la maison, pas pour son mari!


Une solution: l'assurance vie! Oui, mais pas pour un suicide! Pas une pendaison, ça, ça ne concorde pas!
Julien en parle à sa femme et...
Il a touché une corde sensible, chez Céline qui croit, comme sa copine Irène, que Julien "n'aura pas les couilles d'aller jusqu'au bout!"


Céline imagine que son mari tombe du toit, comme le voisin, soit écrabouillé par une voiture, noyé dans la piscine d'Irène, etc...
Ils mettent même leurs deux filles au courant, pour l'assurance-vie...


Comment ça se termine? A trop tirer sur la corde...
Car, l'agent des pompes funèbres a l'habitude et explique ce qu'est un "Bienfaiteur", d'une voix monocorde. Pas de problèmes, il s'occupera des funérailles, c'est un pro! Il est ... d'accord!


Enfin, il y a un certain Guillaume Paulin qui découvre le secret de Céline, une photo qu'elle gardait précieusement dans une doublure de son sac. Une photo de Greg, son amour de jeunesse et le véritable père de son premier enfant...


" J'ai beau me dire que je suis fou, ouais
Elle sait trouver des mots si doux, hé hé
Un jour ou l'autre, elle finira, ha ha ha
Par me passer la corde au cou."
Richard Antony. La corde au cou.


Merci à Babelio, aux éditions Eyrolles et à Gilles Gérardin.
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Voilà un livre qui est une vraie bonne surprise. Une bonne surprise, alors que la quatrième de couverture est alléchante et laisse penser dès le départ qu'on ne sera pas déçu ? Eh bien oui : on nous annonce un livre cynique, dont on se demande jusqu'où l'auteur va le pousser et comment il pourra bien conclure son histoire. Eh bien on a bien un livre qui pousse le cynisme jusque dans des retranchements osés, qui débouche sur une conclusion qu'on n'attend pas entièrement, mais qui en plus est loufoque et plein d'humour (j'ai vraiment éclaté de rire à plusieurs reprises) tout en débouchant sur une relecture très inattendue d'un mythe fondateur. Un livre inclassable ? Carrément, et ça fait beaucoup de bien !

J'ai eu la chance d'écouter l'auteur lors de la rencontre organisée avec lui par Babelio (merci encore). Il a retracé la manière dont son parcours l'a mené de l'écriture de scénarios pour la télévision et le cinéma, au roman. Le roman, a-t-il dit, permet d'aller bien plus loin dans la profondeur et la psychologie des personnages : dans un film, les personnages sont ce qu'ils font et disent ; dans un roman, on peut accéder à ce qu'ils pensent. Pour autant, la première version de son manuscrit était encore proche d'un scénario, avant de s'en écarter lors d'un deuxième travail dessus, a-t-il ajouté. Mais il en est quand même resté quelque chose : un rythme, une structure impeccable, un dosage très maîtrisé de la progression de l'histoire.

Or, il se trouve que j'ai découvert récemment avec effroi les livres à suspense américains (L'assassin de ma soeur, Tangerine, pour ne citer que ceux que j'ai chroniqués sur Babelio), calibrés pour faire emprunter au lecteur un chemin plein d'embûches qui sont levées à un rythme mécaniquement asséné par l'auteur, rédigés en appliquant strictement les principes du "show, don't tell", toutes choses qui finissent par ramener les livres à de simples scénarios mis en forme... des livres dont on se dit que des machines auraient pu les écrire. Dans ce contexte, les paroles et le livre de Gilles Gérardin m'ont complètement rassurée sur le fait qu'il existe une alternative à cette grosse mécanique de marketing américaine : il est possible de prendre tout ce qu'il y a de bon dans l'écriture de scénarios, d'en faire un atout pour la construction d'un livre, tout en conservant la fantaisie, l'originalité, l'introspection que permet la forme du roman. Une école française qui résiste au formatage américain ? Je suis pour ! Merci Gilles Gérardin !

Mais si le livre m'avait paru sortir du lot avant même cette rencontre, c'est pour une autre raison. C'est pour ses trois dernières lignes. Attention, si ces lignes peuvent autant frapper, c'est parce qu'on y est préparé à notre insu par les pages qui les précèdent, qui sont excellentes, pour les raisons que je viens d'évoquer. Mais ces lignes ajoutent (explicitement) l'idée que finalement, l'histoire qu'on a lue pourrait aussi être comprise d'une toute autre manière, en en renversant complètement la perspective et en changeant carrément de personnage principal. Elle pourrait être lue en en faisant un mythe revisité. Pour découvrir lequel, il faut lire le livre. Mais on pressent bien que cela donne une dimension supplémentaire à toute l'histoire : les personnages deviennent des personnages mythiques qui accomplissent à leur insu un destin annoncé ; l'histoire devient celle du cheminement de l'inconscient, cet insu qui nous gouverne et nous amène à endosser un destin qui était là mais que nous ne voyions pas avant de l'accomplir.

Je trouve que c'est un vrai ravissement quand on est un spectateur extérieur d'une telle histoire et qu'on réalise qu'on a tout compris, et simultanément, qu'on n'avait rien compris. Je vais de ce pas ajouter le livre à ma liste "Suspense à l'envers" et vous recommande très chaudement cette lecture, qui me paraît parfaite pour l'été : divertissante et grave, légère et profonde, drôle et triste, hantée par la mort et porteuse de vie. Exactement comme notre passage sur terre.
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Un très bon roman avec du suspense de l'humour une histoire avec beaucoup d'imagination de l'auteur un premier roman avec du style et facile à lire. Sa promet pour le deuxième roman.
L'auteur pour l'avoir rencontré est très jovial et amoureux de la langue française.
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Pour un premier roman, Gilles Gérardin a frappé fort, avec une histoire originale, qui détonne dans l'univers littéraire habituel.

Julien est au chômage. du haut de ses quarante ans, et malgré son expérience professionnelle, il n'arrive pas à retrouver un emploi. Ayant été à son compte durant les dernières années, il n'a même pas le droit à l'allocation chômage. Il se retrouve, avec sa femme et ses deux filles, sans aucune ressource financière. Les factures à payer s'amoncellent et aucune rentrée d'argent n'arrive. Désespéré, Julien pense à se suicider, avant de se rendre compte que s'il arrivait à mourir accidentellement, il rendrait service à sa famille, qui toucherait l'argent des assurances suite à son décès. D'abord convaincu par son choix, il s'en ouvre à sa famille, qui se voit déjà couverte d'argent. Mais plus l'échéance approche et plus Julien hésite : la vie est quand même belle, ne vaudrait-elle pas le coût d'être vécue plus longtemps encore ? Mais son entourage va se liguer contre lui, pour lui faire prendre conscience de son geste salvateur et nécessaire.

Il n'y a pas à dire, des romans comme celui-ci, on n'en croise pas tous les jours ! Dans la même veine de roman à l'humour noir et macabre, j'ai le vague souvenir du roman de Jean Teulé, le magasin des suicides, que j'avais lu il y a quelques années déjà, et que j'avais beaucoup aimé. Gilles Gérardin, tout comme Jean Teulé, désacralise la mort en la tournant en dérision.

Ne vous laissez pas avoir par votre premier impression et foncez découvrir cette histoire, qui ne vous laissera certainement pas indifférent. Malgré la thématique assez sombre, bonne humeur et fous rires sont au rendez-vous ! le sujet est cocasse et les situations loufoques se succèdent : Julien qui choisit son cercueil, sa femme et ses filles qui le poussent à mourir, Guillaume Paulin, cet adolescent orphelin qui veut se faire adopter par la famille… tout est tiré par les cheveux, mais comme on dit : plus c'est gros et mieux ça passe !

Je me suis régalé de ces scènes si particulières et de ces personnages si différents de ceux que je croise d'habitude dans mes lectures. J'ai été agacé par certains d'entre eux – la femme de Julien, m'a tout particulièrement irritée, avec son manque d'empathie et son égoïsme exubérant. Julien m'a lui-même énervé, par sa naïveté et sa trop grande soumission. Mais c'est, je pense, l'effet que recherchais l'auteur : se détourner des codes traditionnels des romans, casser les stéréotypes et les idées préconçues, emmener le lecteur dans ses retranchements, dans des chemins qu'il n'a encore jamais parcouru. Et avec moi, ça a fonctionné !

Un premier roman réussi, où l'humour noir et le cynisme offriront des francs éclats de rire aux lecteurs. Personne ne peut sortir indifférent de cette histoire !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Bravo à Gilles Gérardin pour son premier roman.
C'est gai, mais également triste à mourir.
C'est selon. Il faut bien évidemment lire ce livre au second degré, voire au troisième, pour véritablement apprécier cette lecture.
C'est excellemment bien écrit, ce qui ne gâche rien.
J'ai adoré. Lu en deux jours, je n'ai pu le lâcher.
L'intrigue, on la connaît, pas le peine de digresser, il suffit de lire la 4e de couverture.
Julien est touchant au possible.
Par contre, sa femme, Céline, est un monstre sans coeur, qui ne l'a jamais aimé, et qui est toute contente de planifier sa mort pour toucher un paquet d'argent de l'assurance.
Ses filles ne sont pas mieux.
Oui, Julien est un bienfaiteur. Mais d'une drôle de manière.
C'est sans compter sur un orphelin à moitié psychotique, mais qui a plus de cervelle que les donzelles.
Un secret de famille viendra tout chambouler.
C'est drôle, incisif, addictif, réjouissant et distrayant.
J'ai beaucoup ri, mais encore une fois, ce livre n'est pas que gai.
Il pose nombre de questions, et on se met très vite à attendre la fin avec une certaine impatience.
J'ai passé un très bon moment de lecture.
Dommage de passer à côté.

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Belle surprise que ce « Julien, le bienfaiteur » premier roman de Gilles Gérardin. Il m'a été offert par les éditions Eyrolles dans le cadre d'une opération masse critique et je les remercie car j'ai passé un bon moment de lecture.
Je pensais avoir affaire à un roman social du style Gérard Mordillat dénonçant la condition et le désespoir d'un homme au chômage.
Et bien pas du tout, c'est une comédie douce-amère enfin souvent amère parce qu'il s'agit quand même de mourir pour Julien Lebranchu, le personnage au coeur de cette histoire qui ne manque pas d'humour. le chômage n'est pas le sujet central, il aurait pu arriver n'importe quoi à Julien, l'idée étant qu'il soit désespéré. La mort c'est la solution qu'il a trouvé pour sortir du marasme dans lequel il se trouve et dont il se sent responsable vis-à-vis de sa femme et de ses filles. Car c'est aussi une histoire de famille.
J'aime beaucoup la construction narrative qui alterne les points de vue.
D'abord celui de Julien. Comptable, il est cadre moyen. Il a plutôt réussi mais raconte la descente aux enfers depuis qu'il est au chômage. Il va donc proposer de mourir, si possible d'un accident pour que l'assurance vie mette sa famille hors du besoin.
Il y a aussi le point de vue de sa femme, Cécile Chaumette épouse Lebranchu, qui est peintre et ne travaille pas. On sait dès le début que Julien n'est pas l'amour de sa vie et que sa fille aînée n'est pas celle de son mari. C'est son secret et on comprend alors pourquoi l'adolescente est perturbée. Ce qui l'intéresse c'est sa maison alors bien que dans un premier temps elle est choquée de la proposition de Julien, elle va vite se laisser convaincre. Elle va même essayer de lui donner un coup de main pour accélérer le décès car les huissiers sont à l'oeuvre.
Et puis il y a Guillaume Paulin, le livreur de pizza. Il est orphelin à la recherche d'une famille et a jeté son dévolu sur la famille Lebranchu aidé par le Trickster.
Tous ont pour point commun la fragilité de leurs origines, inconnues ou incertaines. Mais le plus difficile pour Julien est d'organiser ses funérailles de son vivant même si c'est pour devenir un bienfaiteur.
Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas raconté grand-chose car ce livre est plein de surprises... jusqu'à la fin.
Il ne faut surtout pas prendre au sérieux cette histoire en cherchant un réalisme social à tout cela. C'est du deuxième degré et même si je trouve que l'auteur exacerbe le caractère vénal des femmes et le côté perfide des hommes, il donne toujours le ton juste à cette comédie.
Cela m'a fait penser au film "Le couperet" de Costa-Gavras qui est dans le même registre et là c'est un vrai compliment.
Cerise sur le gâteau, j'ai eu le plaisir d'être invitée par Babelio à une rencontre avec Gilles Gérardin qui est fort sympathique.


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Très bonne surprise que ce roman. Quand on lit la quatrième de couverture on s'attend un roman fou, original, avec de l'humour noir... Et c'est bien le cas!
Julien est prêt à offrir sa vie (sa mort?) pour ceux qu'il aime. Bien ancré dans l'époque actuelle (les conditions de vie aussi bien sur le plan financier qu'émotionnel), ce roman se lit d'une traite. Les personnages sont malmenés pour notre plus grand plaisir. Il y a du cynisme, de l'humour noir, du machiavélisme, de la naïveté... On ressent une palette de sentiments différents à la lecture. L'alternance des personnages en fonction des chapitres est un vrai plus!
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L'écriture sur un tel sujet n'est pas aisée. En effet, quel ton prendre ? S'orienter vers la tristesse en creusant le désespoir ou verser dans l'humour tout en évitant le ridicule ?
J'ai suivi avec une grande curiosité le fil de ce roman me demandant si le héros réussirait ou non à mettre son projet à exécution.
J'étais très curieuse de voir quelle fin l'auteur nous soumettrait.
Gilles gérardin réussit tout au long du roman à produire de l'humour tendance second degré, rire jaune. C'est grinçant sans jamais verser dans le grotesque. Les personnages principaux et secondaires ont de belles caractéristiques bien définies qui nous conduisent à sourire. le parti-pris choisi par l'auteur m'a plu.
Voilà un livre que je souhaitais lire dès qu'il est sorti. C'est chose faite. Ce fut une belle lecture et j'ai aimé cette histoire à la fin inattendue
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Julien, quadra marié et père de famille n'en peut plus de son chômage qui lui bouffe sa vie et son couple. Sa confiance en lui en prend un coup, il décide de quitter ce monde pour ne plus être un poids pour sa femme et ses deux filles. Or après quelques recherches, il s'aperçoit que le suicide est bien moins remboursé par les assurances qu'un accident. Il décide de mettre en scène sa propre mort afin de laisser sa famille à l'abri du besoin.

Jouer avec la mort, la préméditer.. drôle de sujet, ma foi qui m'a tout de suite interpellé lorsque j'ai vu ce roman. Comment parler de la mort en étant drôle, comment parler du suicide sans donner d'idées ? La mort programmée, ou fraude à l'assurance, n'était il pas un moyen osé de tendre des perches à d'autres dépressifs ?

Je me suis pourtant plongée dans le roman de Gilles Gérardin avec délice et beaucoup d'humour.. {noir}. Julien dont on pourrait croire qu'il est le personnage central du roman est gentil, naïf, cupide.. il se frotte à d'autres protagonistes odieux et détestables dont le premier n'est autre que Céline, sa femme ! Plus l'heure approche, plus Julien réalise ce qu'il va faire.. Véritable élan d'amour en premier, il n'en reste pas moins un geste de courage qu'il lui faut affronter.

Ce n'est pas sans compter sur l'aide de sa femme, dès qu'elle a eu vent de l'affaire.. et qui n'hésite pas à l'épauler comme il se doit. On découvre alors une personne au passé sensible certes, mais au présent très motivé par l'appât du gain : elle est très intéressée. Elle tient une place de choix auprès de son mari qu'elle soutient jusqu'à la tombe.. pourvu qu'il y reste.

Selon moi, Céline est l'héroïne du roman.. Toute cette introspection, ces remises en questions, ces aveux si crus sur la personne qu'elle est devenue.. on pourrait presque même la prendre en pitié. Mais non. Pas moi. Elle joue sur les sentiments, cette position de « Lui ou Moi » et cet instinct de survie. Bref, c'est un personnage extrêmement bien travaillé et dont la personnalité est rendue discutable. On l'aime autant qu'on la déteste. Quant aux filles, véritables pestes en devenir qui n'hésitent pas elles non plus, à lister les choses qu'elles feront avec l'héritage, sous les yeux de leur père.. On peut dire que Julien est soutenu, ou presque.

L'alternance entre ces deux narrateurs – Julien et Céline – apporte une dimension vraiment opposée ; les motivations de chacun prêtent à une conversation jubilatoire. le ton est donné malgré les objectifs et la manière d'y arriver, lorsqu'un hésite, l'autre le pousse doucement vers le trou..

Le final m'a laissé de marbre – sans jeu de mots. Je n'ai pas saisi l'arrivée au pouvoir de ce mini héro qui se baladait tout au long du roman. Zut.

En bref, un roman qui m'a beaucoup plus, un scénario cynique et méchamment drôle, un récit politiquement incorrect qui joue avec les tentations pécuniaires de l‘être humain.. Jusqu'où peut-on aller par amour ou désamour ? Ce roman détonne des autres livres parus chez Eyrolles, nous sommes loin du feelgood. C'est une balance entre drame et humour. Quoi que.. On rit mais jaune, on se remet en questions sur un sujet dur : se donner la mort par amour, par lâcheté ? Car finalement, c'est bien par amour pour sa famille que Julien en vient à penser au suicide. Mais connait-on bien les gens qui partagent notre vie et le méritent-ils ?

« Julien, le bienfaiteur » est un roman inclassable, qui oscille entre humour noir, ode à la vie et thriller d'amour.

Lien : https://felicielitaussi.word..
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On savoure ou on dévore , en tout cas on se délecte. J'ai refermé le livre à regret, désolée de devoir lâcher ces personnages aussi irritants que du poil à gratter mais attachants au demeurant .La palme revient à Guillaume Paulin, laid, boutonneux, nauséabond qui enclenche ou enraye la Roue du Destin d'une façon magistrale. J'adore ce personnage. J'adore le roman et son irrévérence . Vite un film !
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