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sur 721 notes
Tout part de Grégoire Coblence, ébéniste de son état. En réparant un étui à violoncelle, il découvre une partition apparemment ancienne. Plusieurs personnages vont être mis dans la confidence, directement ou indirectement. Très vite, on soupçonne la partition d'être une sonate inédite du claveciniste Scarlatti. Une telle découverte ferait l'effet d'une véritable bombe dans le milieu de la musique. Mais on n'est pas à l'abri d'une supercherie.
Quand la partition est volée, tout le monde s'affole. Il faut la retrouver à tout prix, être le premier à percer son mystère…
Roman choral aux allures de thriller artistique, "555", du nombre des sonates de Scarlatti, vous happe dès les premières lignes. Sa construction polyphonique, ses chapitres courts, ses personnages attachants autant que son intrigue teintée d'histoire de la musique, tout y est passionnant du début jusqu'à la fin.
Un pur chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte !
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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Ce roman gravite autour du monde de la musique classique et de la découverte d'une partition ancienne dans un étui de violoncelle. Cette partition est-elle attribuée au génial Scarlatti compositeur de 555 sonates ? Une enquête mêle cinq personnages : le menuisier ayant découvert la partition, son ami et associé luthier, un éminent chercheur en musicologie, une grande claveciniste et un collectionneur passionné de musique. Chaque chapitre donne le point de vue de ces cinq personnes. le roman est bien mené, l'intrigue intéressante, chacun ayant un intérêt différent dans cette quête et mettant en évidence ses aspirations plus ou poins avouables et sincères.
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C'est à l'occasion de la restauration d'un étui à violoncelle que Grégoire Coblence, ébéniste, découvre une partition paraissant ancienne. Il en informe son ami et associé, Giancarlo Albizon qui de son côté est luthier. La machine s'emballe presque aussitôt autour de cette partition qui est rapidement attribuée à Domenico Scarlatti, compositeur baroque de la fin du XVIIème et début XVIIIème siècles et auteur de 555 sonates. Mais la mystérieuse partition est dérobée dans l'atelier de Giancarlo. Commence alors une enquête pour la retrouver et l'authentifier qui va mettre en scène, outre les deux premiers personnages, Manig Terzian, une claveciniste célèbre ; Joris de Jonghe, un riche collectionneur et Rodolphe Luzin-Farge, un universitaire spécialiste de Scarlatti en quête de reconnaissance. La route de ces cinq personnages va s'entrecroiser, de la France à l'Allemagne, et cette quête va avoir, pour chacun, des conséquences sur leur destinée.

Les romans autour d'un instrument, d'un manuscrit, d'une partition... perdu puis retrouvé, ou caché ne manquent pas. C'est un sujet éminemment romanesque qui peut permettre l'usage de différents styles littéraires et de multiplier les intrigues.

Rien de bien original donc ici avec le choix de ce sujet. C'est plutôt le fait qu'il se double aussi d'une histoire de manipulation et de vengeance qui donne du piment à l'intrigue.

La construction est, elle aussi, assez classique. L'auteur fait alterner les points de vue de chacun des cinq protagonistes dans un ordre d'une régularité métronomique et fait ainsi progresser le récit de manière très linéaire. Chacun d'entre eux revient aussi sur son passé, sa carrière, ses relations amoureuses, ses regrets et ses liens, bien sûr, avec Scarlatti, le point central de l'histoire et le fil qui les relie.

On comprend assez rapidement qui tire les ficelles et est à l'origine de toutes les manigances autour de la partition ainsi que les raisons qui ont poussé cette personne à mettre en oeuvre cette machination. Cela grâce (ou à cause) des petits paragraphes qui émaillent le roman et qui donne la parole à ce personnage essentiel et à quelques indices qu'on pourra détecter entre les lignes du personnage de Giancarlo.

Malgré tout, on se laisse prendre au jeu et on tourne avec plaisir les 450 pages de ce livre qui se lit avec facilité et nous permet d'explorer agréablement le monde de la musique.
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Un violoncelle, un luthier, un ébéniste, une vieille claveciniste, une plus jeune pour la relève, des amours contrariés, des deuils, des vengeances et une sonate perdue. Voici l'inventaire de ce que vous trouverez dans ce livre. Et aussi, une envie furieuse d'écouter les sonates de Scarlatti.

Pour autant, même si la musique est centrale, ce n'est pas un livre uniquement sur la musique. C'est un livre sur la passion, sur la confiance, et sur la trahison. Peut-être même qu'on pourrait se contenter de dire que c'est un roman sur la perte. Chaque chapitre change de protagoniste, ce qui peut aussi perdre le lecteur, mais accrochez vous, tout comme les personnages, vous trouverez enfin ce dont vous avez besoin. Comprendre l'histoire, pour le lecteur, et cette sonate oubliée, disparue pour les personnages. Je ne vous en dirais pas plus, c'est un livre comme un roman policier, à trop en dire on en abîme la lecture. La seule chose à ajouter sera donc : asseyez vous, lancez la musique, et plongez.

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Plonger dans un roman d'Hélène Gestern constitue pour moi un promesse de moments de lecture fort agréables tellement j'apprécie son style et les sujets qu'elle traite. Promesse admirablement tenue avec cette histoire de partition ancienne attribuée à Domenico Scarlatti et trouvée par hasard dans l'étui d'un violoncelle en réparation chez Grégoire Coblence, un ébéniste de talent. A peine découverte, déchiffrée et jouée par Manig Terzian, claveciniste de réputation mondiale, elle disparaît, entraînant la stupeur des rares personnes l'ayant vue et suscitant la convoitise d'amateurs de Scarlatti. S'en suit une course poursuite pour la retrouver. Au fil des chapitres courts, on apprend à connaître et on suit les cinq personnages de ce roman. Aux deux déjà cités s'ajoutent Giancarlo Albizon le luthier où le vol a été commis, un bourreau des coeurs accro au poker. Rodolphe Luzin-Farge docteur en musicologie imbu de lui-même. Et enfin Joris de Jonghe, riche collectionneur de Bruges. Leurs failles sont peu à peu dévoilées. le rythme est très soutenu et ce d'autant plus qu'une personne mystérieuse, l'auteur du vol, s'ajoute à l'histoire. Je comprends qu'il ait obtenu le prix Relay des voyageurs lecteurs 2022 car j'y vois une belle manière de transformer de longues heures de train en frénésie de connaître la suite. J'écoute de la musique classique. le thème avait par conséquent tout pour me plaire même si je ne connais pas particulièrement Scarlatti. J'ai eu la curiosité de découvrir quelques oeuvres tout en lisant. Les non mélomanes y trouveront aussi leur compte tellement l'intrigue et la tension sont prenantes. Quel souffle. Quelle imagination. Je suis sous le charme.
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Une sonate de 555 attribuée à Scarletti donc très précieuse est découverte par un luthier et puis suite à un cambriolage, elle disparait. Dans cette recherche de son authentification, cinq personnes sont mis en scène, plus une voix off, une sorte de fil rouge de l'intrigue. le suspens est bien là. Les personnages évoluent chapitre après chapitre, chacun avec son histoire, ses problèmes et son rapport avec la sonate. C'est bien écrit. Qui est derrière tout cela, la voix off ? C'est expliqué dans le dernier chapitre même si on comprend à peu près qui c 'est bien plus tôt. Cette histoire de vengeance de quelqu'un de mal compris est bien maîtrisée et c'est à lire pour l'amour de la musique, des beaux mots et de l'âme humaine avec ces portraits magnifiques de femmes et d'hommes perdus dans leurs vies.
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Le seul genre d'enquêtes que j'aime sont celles qui m'entraînent dans des domaines que je ne connais peu ou pas et les sonates de Scarlatti en font partie. Grâce aux 5 voix utilisées par Hélène Gestern je me suis introduite dans le monde de la musique classique que ce soit celui des luthiers, des menuisiers, des musicologues, des professeurs, des musiciens etc....
Sous couvert d'une histoire de réapparition d'une 556eme sonate inédite et inconnue, l'auteure en profite pour aborder d'autres thèmes dont je ne peux parler ici sans révéler les tenants et aboutissants du récit mais j'ai trouvé l'ensemble très agréable, passionnant même si j'avais plus ou moins compris où tout cela allait aboutir (mais c'est malgré tout bien ficelé).
Manig Terzian m'a particulièrement touchée....
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Avant-hier, je n'avais pas entendu parle de ce livre. Merci à Fadhila de me l'avoir prêter - j'ai rarement lu un bouquin si vite. Passionnant, triste, drôle et plein de suspense. La façon que Hélène Gestern met de la chair sur ses caractères est impressionnant - c'est un policier sans la police. C'est un mystère qui tourne autour de la musique.
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6 voix pour raconter la quête de la sonate 'cachée' du compositeur Scarlati.
6 personnages qui se découvrent au fil des chapitres, chacun étant une pointure dans son domaine (ébéniste, luthier, claveciniste, ....). Au-delà de l'intrigue, ce livre est une déclaration d'amour à la musique classique et aux musiciens qui y consacrent leur vie. C'est très bien écrit et les émotions ressenties par certains personnages sont justes et touchantes.
Mais surtout, ce livre m'a donné envie de decouvrir ce monde musical qui m'est inconnu ....


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C'est la première fois que je lis Hélène Gestern mais la quatrième de couverture m'avait énormément attirée. Je n'ai pas été déçue.

Ce roman pourrait être résumé par son extrait : "A quoi sert la musique, si ce n'est à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable."

Car c'est de cela dont il est question : de musique, de souffrance, de sensibilité...
La sensibilité de l'auteur, sa sensibilité à la musique, car il est clair qu'elle la connait bien. J'ai dévoré ce roman, je ne pouvais plus m'arrêter. Qui a dérobé la précieuse partition ? Comment réagiront les cinq protagonistes ? Des protagonistes que l'on ne peut qu'adorer ou détester mais devant lesquels il est impossible de rester indifférents. C'est l'alternance de leur point de vue qui fait avancer le récit et c'est très bien fait. Bravo maestria !
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