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En cette journée terriblement froide d'hiver, Harry Eide, un homme âgé devenu sénile, fugue vers la forêt septentrionale. Son fils, Gus, est venu annoncer la triste nouvelle à Berit, sa compagne depuis 30 ans. Malgré les empreintes repérées en amont de la rivière, malgré les recherches effectuées aussi bien par le shérif et son équipe que les bonnes gens de Gunflit, l'homme reste introuvable au bout d'une semaine. Gus, lui, est certain qu'on ne le retrouvera pas. Sur son insistance, les recherches s'arrêtent, laissant Harry au monde sauvage. de visites en visites, Berit et Gus se rappellent l'homme qu'il a été mais aussi ce fameux hiver de 1963, 33 ans plus tôt, où Harry décida d'emmener son fils en expédition en canoë, vers le Nord, pour y passer l'hiver...


C'est en plein coeur du Minnesota sauvage et glacial que Peter Geye nous entraine sur les pas de Gus et de son père, Harry. Depuis la fugue de ce dernier, son fils, en compagnie de Berit, remontera au fil des visites son aventure lors de l'hiver 1963. Que cherchait vraiment Harry lors de cet hivernage ? Fuyait-il aussi quelque chose à cette époque ? Un épisode qui marquera à jamais père et fils : de terribles conditions de survie, une nature hostile et impitoyable, des silences assourdissants, une solitude pénétrante. L'auteur dépeint avec force et finesse cet environnement sauvage ainsi que les sentiments si intenses qui animent chacun des protagonistes. Alternant passé et présent, ce roman d'aventure oscille entre la tragédie de cette expédition et les confidences de Gus et Berit. Un récit habité par des personnages rustres, taiseux, fuyants, au passé lourd. La plume de Peter Geye, envoûtante et descriptive, nous plonge dans une ambiance âpre, rugueuse et glaciale.
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Je reviens d'un long voyage dans la région des lacs, dans l'état du Minnesota. J'ai ralenti la lecture comme on ralentit pour avancer dans la neige, quand celle-ci entrave les pas, pour observer les alentours, les arbres, les étendues d'eau qu'il faut franchir coûte que coûte, pour m'imprégner des mots, des sensations, des odeurs transmises par l'écriture, pour être au coeur de cette nature majestueuse et indomptable.

Harry disparaît, il se réfugie dans ses forêts, dans ses terres d'eau, ses rivières et ses lacs car même au coeur de la maladie qui emporte ses pensés, il a encore l'intuition qu'il peut choisir la façon dont il va quitter sa vie.
Gus, son fils, sans espoir, part pour le retrouver, tous le cherchent, une traque pour essayer d'être plus rapide que la décision qu'a prise Harry. Ils ne retrouveront que son bonnet dont le pompon a été remplacé, par son propriétaire, par un flotteur en liège : ultime signal envoyé, dernier mot d'adieu, dernière évidence d'une décision librement choisie.

Gus et Berit - celle qui a toujours su qu'elle attendrait à jamais la présence d'Harry dans sa vie, évoquent leurs souvenirs : ce père et ce compagnon qu'ils ont aimé, attendu, qu'ils ont parfois davantage deviné que compris. Gus évoque "le" Harry de ce temps passé en pleine nature pour hiverner loin de tout, dans la cabane au milieu de cette forêt, de l'importance de cette cartographie qui les a amenés jusque là, alors qu'il n'avait pas encore dix-huit ans et Berit fait revivre  "le" Harry jeune homme, celui qu'elle a tant espéré et aussi l'homme mur qu'il est devenu et dont elle a enfin pu partager l'existence au lendemain de cette hivernage tragique.

Le même personnage mais vu par des regards différents qui sculptent un être secret, farouche, volontaire, opiniâtre, parfois ambivalent, nimbé de mystères. Ces mêmes regards et souvenirs ressuscitent la petite ville de Gunflint, ses habitants, ses destins d'émigrés, ses jalousies, la corruption, la violence, la cruauté et même la folie qui l'habitent.


C'est un magnifique récit choral qui laisse la nature souvent hostile et dangereuse prendre possession de notre âme, provoquer les rencontres avec ses occupants : ces animaux que l'on admire, que l'on craint, que l'on accueille en partage pour survivre, si différents de la rencontre humaine qui n'est que violence et abjection, ces indices que l'on croise qui sont autant de clefs pour comprendre Harry.
C'est la rencontre d'un homme, d'une communauté, de destinées souvent marquées par la solitude et le chagrin.
C'est la rencontre d'un fils et d'une femme éprise, d'une famille qui se reconstruit au fil des souvenirs empreints de nostalgie.



Une fois le livre refermé, Berit, vous êtes toujours assise auprès de moi... Et pour longtemps, vous y resterez, je pense. Je ne vous oublierai pas.
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Gunflint, dans le Minnesota, un matin d'hiver affichant une température bien négative, Gus vint frapper chez Berit. Déjà, en novembre, il était venu lui annoncer que son père, Harry, était parti dans les bois. Un départ sans retour possible selon lui, persuadé dès lors que les recherches seront vaines. Cette fois-ci, dans ses mains, le bonnet de laine rouge de son père, un bonnet privé de son pompon habituel remplacé par un flotteur en liège. Ce simple objet retrouvé brise le coeur de la vieille Berit, pour elle il représente « la preuve de l'ultime peine de coeur » qu'elle peut encore ressentir si intensément pour le seul homme qui ait compté dans sa vie.
Se réchauffant de tasses de café, assis à côté de Berit, Gus veut tenter de comprendre ce départ. Celui-ci peut-il être, enjambant toutes les années traversées depuis, un pont suspendu vers un autre hiver, alors que lui-même était tout jeune, à peine dix-huit ans, trente-trois ans plus tôt ?

Alors Gus parle et Berit donne forme aux souvenirs de ce fils qu'elle aurait pu avoir si Harry l'avait choisie, elle, dès le début. Face à Gus qui lui renvoie l'image de son père, avec ce même sourire, ce choix identique des mots, ces mêmes gestes, elle retourne aussi dans le passé, son passé, ce temps où elle attendait le bonheur qu'elle espérait tant et qui a fini par venir après le divorce d'Harry.

Mais revenons au récit de Gus, celui qui emmène le lecteur, alors que l'hiver 1963 pointe son nez, dans une expédition vers le Nord. Pourquoi, subitement, cette proposition d'un père à son fils de partir hiverner ? Harry avait planifié ce départ de longue date mais Gus en ignorait tout. Est-ce juste une aventure, le désir de partager une excursion avec son fils, ou bien une envie d'échapper à une vie devenue difficile, une fuite ?
Nous guidant magnifiquement « au fin fond du monde sauvage », Peter Geye nous confronte à ce duo plutôt mutique, nous laissant alors tout le loisir de saisir cet espace fait de rivières, de lacs, de gouffres et de précipices. Les canoës chargés sont poussés sur la rivière. Des eaux indomptables, des pagaies plongées dans le courant, des bois dénudés où le souffle glacé nous transperce. La voix puissante du père entonnant des chansons françaises, la mandoline de Gus au coin du feu, les étoiles apparaissant au-dessus de leurs têtes. La ligne lancée pour que quelques filets de brochets complètent le riz dans les assiettes en étain.
Les chutes qui se succèdent nécessitent de nombreux portages, les avancées suivent les sinuosités de la rivière vers le Bois Brûlé puis au-delà, vers les régions frontalières avec le Canada, jusqu'à une cabane où ils poseront leurs sacs.
Derrière eux, de plus en plus loin, la vie à Gunflint, le clan des Aas et leurs affaires douteuses…

Berit vient compléter l'histoire d'Harry, ses propres visions et sentiments envers cet homme diffèrent de ceux de Gus. Son regard sur ses proches, et surtout sur ses ascendants est empreint d'indulgence. Car dans tous les souvenirs évoqués, les conflits et mésententes intergénérationnels se transmettent au sein de cette famille d'origine norvégienne. Les générations précédentes ont laissé des séquelles ressenties dans l'histoire présente, laissant filer aussi de tristes solitudes. Et pour Berit, rien n'est plus beau que le privilège d'être aimée.

Ce roman, c'est un père, un fils, au beau milieu d'un monde sauvage, une femme fidèle à son tout premier sentiment amoureux qui fait ressurgir, avec émotion, tout le passé d'un homme. C'est aussi la répercussion d'ondes provenant des ancêtres, les secrets des uns et des autres rejaillissant dans les vies d'aujourd'hui.

La nature humaine s'affronte dans une nature accidentée qui donne tout son relief à cette lecture magnétique.
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Un genre littéraire qui n'est pas fait pour moi. Je le savais dés le départ. Mais j'aime les challenges. Je m'ennuie souvent même si la nature est bien décrite, les personnages attendrissants et une plume agréable.
Un homme disparaît Harry. Son fils et sa compagne vont retracer la vie de cette homme pas comme les autres. Pourquoi a t'il choisi de tout quitter et abandonner les personnes qui l'aiment le plus. Pourquoi faire ce choix de mourir seul et en pleine nature?
Un choix de vie pour Harry que sa famille aura du mal à comprendre.
De très beaux paysages décrits où la nature joue un rôle essentiel dans ce roman. Peter Geye fait vivre cette nature tantôt calme, silencieuse, hostile.... Harry va jouer avec cette nature qu'il considère comme sa maison. Il veut la comprendre, la manipuler....
Malgré histoire profonde, je n'accroche pas. C'est trop soporifique pour moi. désolée pour Peter Geye.
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Je pense que ce roman ne se serait jamais retrouvé entre mes mains, s'il n'avait pas été mis en avant par le Picabo River Book Club, un club de lecture sur Facebook consacré à la littérature nord-américaine. "L'homme de l'hiver" fait partie de ces livres "discrets" noyés dans l'avalanche de titres de chaque rentrée littéraire et je suis très contente de l'avoir découvert.

L'histoire commence avec la disparition de Harry Eide qui a fugué et ne sera jamais retrouvé. Il est atteint probablement de la maladie d'Alzheimer, même si ce terme n'est jamais utilisé. Nous sommes dans le Minnesota, à Gunflint une petite ville perdue entre quelques milliers de lacs, près de la frontière canadienne. On fait connaissance avec Gus, le fils de Harry, et Berit, celle qui l'a toujours aimé. C'est grâce aux échanges entre Gus et Berit que nous connaîtrons l'histoire de la famille Eide. Berit se remémore son arrivée dans le Minnesota où elle a été envoyée par son père pour travailler dans un bureau de poste et s'occuper de la mère de Harry. Gus se rapelle l'hiver 1963, l'année où son père a décidé de l'emmener dans une longue excursion à la découverte de la nature sauvage.

J'avoue que je n'ai pas été conquise dès le début. Il m'aura fallu un peu de temps pour entrer dans cette histoire entrecoupée de nombreuses descriptions de la nature tout aussi belle et majestueuse que hostile et impitoyable. En semaine où je n'ai pas beaucoup de temps pour lire ma lecture a été souvent interrompue ce qui m'a probablement empêchée de l'apprécier dès les premières pages, d'autant plus que le rythme est plutôt lent. le roman m'a vraiment captivée au moment où cette escapade dans les contrées sauvages a pris son sens. A partir de ce moment-là je suis allée au bout d'une seule traite ce que l'arrivée du weekend a rendu possible.

J'ai aimé Berit, son dévouement et son amour infaillible pour Harry, j'ai aimé son histoire et celle de la famille Eide, étroitement liée à l'arrivée des immigrés norvégiens au XIX siècle. J'ai été prise d'affection pour Gus, son courage et son admiration pour son père. J'ai finalement pris goût à pénétrer dans une Amérique qui m'est peu connue et que l'auteur, originaire du Minnesota, décrit à merveille.
Lien : https://edytalectures.blogsp..
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L'histoire se déroule à Gunflint, Minnesota, une région froide et inhospitalière, aux hivers des plus rigoureux, où Berit vit depuis plus de cinquante ans, depuis qu'elle est arrivée, toute jeune encore, dans cette bourgade. Les caractères des habitants y sont aussi rudes que le climat, et avec les noms suédois ou norvégiens des personnages, et les rigueurs de l'hiver, on se croirait plutôt en Scandinavie qu'aux Etats-Unis. Dans les années 90, la disparition d'un vieil homme nommé Harry, qui part vers la rivière pour ce qui semble être un dernier voyage, provoque un long dialogue entre Gus, le fils de Harry, et Berit, la femme qui a aimé son père. Au coeur de cette conversation, il y a surtout un épisode de l'hiver 1963, où Harry avait emmené son fils encore adolescent, pour un hivernage au fond des bois, au nord de Gunflint, un hivernage qui ressemblait plutôt à une fuite. [...]

Au croisement du nature writing et des drames familiaux scandinaves comme ceux d'Herbjorg Wassmo, ce roman avait tout pour me plaire et il a tenu ses promesses. J'en ai trouvé l'écriture et la construction brillantes, telles que même en l'ayant lu après le grand Dalva de Jim Harrison, je n'ai absolument aucune réserve à émettre à ce sujet. Les éléments passionnants au coeur de ce récit sont les rapports entre père et fils, pénibles et tendus, ainsi que la survie en hiver dans une région frontalière extrêmement froide, compliquée par une menace de plus en plus précise qui plane au-dessus du duo.
une lecture qui laisse des traces, et donne envie de rester encore un peu dans ces forêts aussi enneigées que dangereuses.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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L'homme de l'hiver est indéniablement une de mes plus belles découvertes littéraires de l'année !

Ce roman est parfait pour tous les amoureux de la littérature nord-américaine, du nature writing, des grandes histoires ponctuées de tragédies, d'aventures et d'amour. Les éditions Actes Sud nous font ainsi découvrir un auteur incontournable, un auteur qui saura vous plonger dans des récits inoubliables, à la plume incomparable et j'espère sincèrement que ce livre remportera un beau succès.

Au niveau de l'écriture, Peter Geye possède tous les atouts : des descriptions sublimes, magnifiques des paysages qui forgent un personnage à part entière de l'intrigue; des portraits émouvants de chaque personnage et des dialogues vifs et percutants. Tout cela traduit avec talent par Anne Rabinovitch.

Parlons des protagonistes : je suis tombée sous le charme de Berit, une femme tellement forte qui porte presque le roman à elle toute seule. C'est réellement le genre de personnages que l'on ne peut oublier comme Mary Bee Cuddy dans Homesman (Glendon Swarthout). Les autres personnages sont aussi très intéressants : touchants, complexes, brisés ou sombres selon leur personnalité.

L'histoire est tellement forte, puissante, comme le courant imperturbable de la rivière : elle poursuit sa route et entraîne dans son sillage tous les êtres qui la composent, avec des révélations, des drames, des moments d'une grande tendresse. Il faut bien entendu noter qu'il s'agit d'un roman de nature writing où le rythme n'est pas celui d'un page turner, il est fluide, passionnant du fait des personnages sans chercher des scènes d'action ou des rebondissements à chaque page.

En définitive, L'homme de l'hiver est une de mes plus belles lectures de l'année.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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L'homme de l'hiver.
Peter GEYE

Harry est sur son lit de mort, veillé par son fils Gus et Berit celle qu'il a aimé une grande partie de sa vie après avoir cru cet amour impossible.
Puis il disparaît, s'enfuit, ne laissant derrière lui que son bonnet rouge qu'il ne quittait jamais.
Son fils et sa compagne partent à sa recherche pendant des jours, parcourant des kilomètres de neige épaisse dans ce Minnesota sauvage sans jamais le retrouver.
Et le soir Gus et Berit se racontent leurs souvenirs respectifs de Harry et surtout l'expédition entreprise 30 ans plus tôt entre le père et le fils alors âgé de 17 ans. Et qui peut expliquer bien des choses sur le comportement de Harry ces dernières années…
Quant à Berit elle en apprendra aussi beaucoup à Gus sur ce père qu'il croyait incapable de chaleur dans cet environnement tellement glacial…

Un roman très riche et très beau sur les relations père-fils, homme-femme et aussi enfant et compagne de son père.
Un roman très intéressant sur l'histoire de la ville aussi.
Cette lecture s'annonçait fastidieuse les premières pages avant que je ne sois complètement conquise par les paysages, les personnages et l'histoire.
Un petit quelque chose de « Le lac de nulle part » de @petefromm j'ai trouvé mais plus riche et plus profond.
Une très belle lecture de nature writing et aventure humaine.
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Après le décès présumé d'Harry Eide, disparu un soir d'automne au coeur de la nature sauvage du Minnesota, Gus Eide et Berit Lovig nouent une longue conversation autour de ce septuagénaire qui fut le père de l'un et l'ami de l'autre. Un hiver durant, ils vont tenter de saisir l'énigme que fut cet homme qui, en dépit de liens affectifs forts, resta en lisière de la vie de ses proches.
Gus relate alors longuement un épisode marquant de sa jeunesse, lorsqu'à l'âge de 18 ans il partit avec son père vivre une expérience d'hibernage dans les régions frontalières du pays comprises entre la lac Supérieur et le lac des Bois. Une région de sombres forêts, de rivières indomptées, de puissantes chutes d'eau et de lacs; un environnement peuplé de faune sauvage. Un huis-clos à deux qui va s'avérer formateur pour le jeune homme mais compliqué au fil des jours et surtout dangereux. Berit Lovig, quant à elle, tout en se prêtant volontiers à cette conversation, ne fait qu'effleurer, me semble t-il, ce qui fut sa liaison de plus de trente avec cet homme dont elle dira "qu'elle a passé plus de temps à l'attendre qu'en sa compagnie". A travers ces révélations croisées, que sait-on alors d'Harry Eide ?
Bien d'autres personnages de la famille Eide et de la petite communauté de la ville de Gunflit vont émailler ce récit à deux voix qui mêle présent et passé, qui enchevêtre les fils de faits plus ou moins anodins et de drames personnels; une opacité qui rend la lecture de ce texte quelque peu difficile à suivre.
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Même si les personnages me sont restés assez énigmatiques, j'ai été happée par la puissance de ce roman américain qui nous plonge dans les immensités froides et sauvages des lacs du Minnesota, là où le Saint-Laurent fait frontière avec le Canada.
La disparition du vieux père, aimé, permet à son fils de raconter les souvenirs âpres d'une excursion folle, par touches, à la compagne, une femme qui fût le témoin discret des liens et des histoires de cette petite communauté, et surtout de cette famille pleine de manques.
Un roman intrigant dés le départ, mais qui reste sur un tempo de nature writting longtemps jusqu'à l'emballement du récit, avec une approche chorale, et, en plus du duo qui raconte, un très méchant personnage et des femmes complexes.
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