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3,87

sur 1499 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
François découvre qu'il a une tumeur au cerveau et qu'il n'en a plus pour très longtemps. Avocat et vivant avec Florence, il décide de tout plaquer du jour au lendemain, sans rien dire à personne. Il prend simplement la route avec sa BMW et quitte Lille. Aux abords de Lyon, il prend en stop Paul, un jeune autostoppeur qui semble fuir quelque chose. Rien ne les lie, rien ne les rassemble, mais pourtant ils vont rester ensemble et souder, malgré les évènements qui ne tardent pas à faire leur apparition...

Après avoir aimé et adoré "Juste une ombre" et "Le purgatoire des innocents" de Karine Giebel, il me tardait de découvrir son dernier roman. Encore une fois, je m'attendais à un retournement de situation, comme sait si bien le faire Karine Giebel. Et puis au fur et à mesure que je tourne les pages, je me rend compte que cette fois c'est différent...

Le livre commence avec l'histoire de François. Très vite on comprend qu'il va mourir. Comment ? Pourquoi ? On apprend qu'il a une tumeur au cerveau et qu'il n'a pas envie de se battre à coup de médicaments et de traitement lourd. On peut également comprendre (ou pas) son envie de partir loin sans rien dire à personne, pour ne pas devenir un fardeau pour ses proches... Mais la solitude n'est pas forcément une bonne chose et c'est pourquoi François s'arrête et décide de prendre en charge Paul. Ce dernier n'est pas issu du même milieu et cache pas mal de secrets. Nous apprendrons (tout comme François) petit à petit à connaitre ce qui se cache en la personne de Paul.

Karine Giebel nous emmène cette fois dans un road trip. Je ne suis pas forcément une grande fan de ce procédé mais je me suis vite laissé bercer par la route. Il faut aussi dire qu'il va y avoir pas mal de rebondissements, donc pas le temps de s'ennuyer !

Pour vous donner un petit aperçu de l'histoire, il sera question ici de la mafia, de drogue, de meutres, de complot et même de trafic écologique ! de quoi satisfaire un large public du roman policier.

J'ai aimé la complicité qui se tisse petit à petit entre François et Paul. Deux êtres que tout oppose mais qui vont mener un bout de chemin ensemble.

Alors forcément je n'ai pas retrouvé la petite touche Giebel qui m'a tant plus dans les deux bouquins cités ci dessus, mais l'écriture reste la même : des phrases assez courtes et du suspense à gogo ! Malgré tout, j'attendais un peu plus de ce roman...

Bref, le dernier Giebel, pas son meilleur mais j'ai passé un bon moment avec ce duo improbable !

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A chaque nouvel opus, Karine Giebel surprend par l'originalité de son sujet. Cette fois, elle nous entraîne dans une sorte de road trip qui réunit deux êtres aussi disparates socialement et physiquement que peuvent l'être un pingouin de l'Arctique et un kangourou australien. Deux hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer si le hasard ne les avait poussés l'un vers l'autre au bord d'une route. Deux hommes condamnés à (très) brève ou moyenne échéance. Ils vont faire un bout de route ensemble, l'aîné pour se changer les idées de manière suicidaire, le jeune pour tenter d'échapper à des tueurs lancés à sa poursuite. Même si le thème paraît difficilement crédible, on se prend au jeu. On comprend l'attirance de l'avocat d'affaires de 47 ans, qui en se retournant sur sa vie antérieure riche en réussite financière, pense être passé à côté de beaucoup d'autres choses, pour ce jeune délinquant de 20 ans, sans attache, froid, violent, mais non sans intelligence, ni parfois coeur. D'étape en étape à travers le Sud-est, diverses aventures sanglantes et dommages collatéraux vont écarter puis rapprocher ces deux âmes perdues. L'un trouvera sa propre rédemption en sauvant l'autre pour une morale, peut-être bafouée, mais qui rassure tout de même le lecteur pour qui, même un tueur, peut avoir une âme et Satan avoir été un ange.
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Quel road-movie à la française : sur l'autoroute ou les petites de l'arrière-pays niçois. Dans la banlieue lyonnaise ou à Lille.

Un avocat d'affaire et un petit truand réuni par un seul but : la fuite.

L'auteur change de catégorie dans le roman noir et nous fait lire un roman plus classique avec un arrière plan politique intéressant.

Au programme : la fin de vie et l'acharnement thérapeutique (Satan en blouse blanche ?) mais aussi le traffic d'êtres humains et surtout le scandale de nos déchets occidentaux rejetés en Afrique.

C'est de ce fait divers-là que part Karine Giebel pour construire son roman : l'assasinat de la journaliste italienne Haria Alpi et de son cadreur Miran Hrovatin, le 20 mars 1994 à Mogadiscio en Somalie. Ils menaient une enquête sur un trafic international de déchets toxiques et avient réunis suffisement de preuves pour faire éclater le scandale. L'assasinat n'a jamais été élucidé et tous les documents réunis par cette journaliste ont disparu. Elle avait 33 ans.

Un bel hommage.

L'image que je retiendrai (attention spoiler) :

L'auteure reste fidèle à elle-même, Paul est obligé de reprendre son Beretta du coffre où il l'avait soigneusement enfermé, même au bout du monde.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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le gros avantage avec Karin Giebel, c'est qu'on n'est jamais déçu.

Le lecteur est souvent plongé dans le plus sombre du genre humain (comme pour Roslund et Hellstrom) alors, bien entendu, pour les sensibles, mieux vaut s'abstenir mais si vous avez vos intestins bien accrochés, cet auteur est fait pour vous et vous vous régalerez avec chacun de ses livres...bon amusement
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C'est l'histoire de deux hommes que tout oppose, et pourtant que le destin et la mort vont étrangement lier.

François, est un riche avocat d'affaires, avec une belle vie, une belle voiture, une belle femme et une belle carrière. Il va pourtant décider de tout quitter sans se retourner, et fuir. Il va croiser la route d'un auto-stoppeur : Paul; un jeune d'une vingtaine d'années à peine, qui cherche lui aussi à fuir.

Quels secrets renferme Paul ? Pourquoi et que cherche-t-il à fuir tout comme François ?


Je ne sais vraiment pas comment décrire et qualifier ce "livre" ... Thriller, polar, policier ... ?! Encore une fois Karine Giebel me donne du fil à retordre pour écrire cette chronique. Bien que, cette fois-ci, l'histoire se termine plutôt bien. Elle reste tout de même très réaliste. J'ai le souvenir de "Purgatoire des innocents" où je disais dans ma chronique " si vous aimez les happy-end, ce livre n'est pas fait pour vous .. " (ma chronique ici), et bien il en est autrement cette fois-ci.


Elle joue encore une fois très très bien avec l'aspect psychologique des personnages. Il n'y a pas vraiment d'énigme dans ce livre (ce qui ne m'a pas empêché de le dévorer), il y a surtout du suspense et de l'action, puis l'aventure de deux hommes unit par leur mort, leurs peurs et leur solitude s'accrochant l'un à l'autre pour ne pas sombrer.


J'ai trouvé les deux personnages très complémentaires, je n'ai eu de préférences pour personne. J'ai apprécié les valeurs que François voulait inculquer à Paul, j'ai aussi été très touchée par leur relation, l'humanité et la solidarité dont ils font preuve me redonne espoir dans le genre humain.


J'ai aussi beaucoup apprécié les citations de Charles Baudelaire dans " Les fleurs du Mal" entre les chapitres ainsi que la dernière citation tirée de l'Apocalypse selon St-Jean, Chapitre 21.

J'apprécie vraiment le travail de recherche qu'à pu faire Karine Giebel.

le mot de la fin :

" Tu vois, Petit, Satan était un ange ... Et il le redeviendra.

Je suis un prophète. Qui annonce mort et destruction.
Je suis la main de Satan et rien d'autre.
Mais quand j'aurai traversé l'enfer d'une vie, je redeviendrai l'enfant que j'étais.
Je redeviendrais un ange. "

Lien : http://libebook81.blogspot.f..
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Une voiture fonce sur l'autoroute.
A son bord, deux hommes fuient ; 2 hommes qui ne se connaissent pas, que tout oppose, qui ne savent pas que l'autre fuit.
Deux hommes seuls, sans famille, sans ami ; n'ayant plus de passé, pas d'avenir, ni d'espoir.
Deux hommes qui vont se connaître et développer des liens amicaux, quasi filiaux. Auront-ils le temps de les faire grandir ?
Karine Giebel surprend une nouvelle fois avec un roman différent des précédents, mais avec son style toujours précis, concis, nerveux qui donne le rythme de l'action.
Encore une réussite magistrale.
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J'ai commencé à lire Satan était un ange sans en attendre rien de particulier, comme ça, parce que j'aime bien Karine Giebel. Et je dois avouer que je suis scotchée. J'ai mis un peu de temps à accrocher à l'histoire mais les personnages m'ont tout de suite plus. Tantôt ils m'ont émue, tantôt ils m'ont énervée. Et puis l'histoire est devenue de mieux en mieux aussi, pour finir de la façon que je l'attendais (ce qui n'est pas mal non plus, je n'aime pas trop quand il y a des dizaines de rebondissements juste à la fin du livre pour finir sur quelque chose d'un peu tiré par les cheveux). Un très bon Karine Giebel donc, assez noir mais beaucoup moins que certains de ses autres ouvrages.
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Les lecteurs de Karine Giebel savent bien qu'avec elle, le pire est toujours certain.
Le pire est déjà arrivé à François, brillant avocat, marié et heureux, mais voilà, son monde s'est écroulé. Tout a commencé par de violents maux de tête et le verdict est tombé, implacable : tumeur au cerveau, inopérable, quelques mois à vivre.
Pour fuir l'inacceptable, François prend sa voiture et Paul en auto stop.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer et encore moins s'aimer.
Et pourtant, c'est une magnifique amitié qui se créera entre ses deux hommes aux personnalités opposés. L'un va mourir sans avoir eu d'enfant et l'autre voudrait réussir à vivre alors qu'il n'a pas eu de père.
C'est une belle rencontre, magnifiquement servie par l'écriture de Karine Giebel qui va au plus profond des sentiments.
Le suspense est constant, aucun temps mort.
Ce nouvel opus de Karine Giebel, bien que très différent de ses autres romans est un livre puissant et tendre à la fois.
Comme chaque fois, j'ai refermé le livre avec une réelle émotion.



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François a tout pour être heureux : une bonne situation (avocat ) , une femme superbe , un train de vie agréable et pourtant...la maladie lui tombe dessus comme une massue : tumeur au cerveau , quelques mois à vivre .Pas question d'imposer ça à son épouse , il monte dans sa BMW et part au hasard sur les routes de France . Il prend un auto-stoppeur et lui offre le gite et le couvert .
Paul a 19 ans , une dure jeunesse derrière lui et peu d'espérance dans son avenir lorsqu'il monte dans la voiture de François . Peu à peu , des liens se tissent entre les deux hommes; François n'a pas eu de fils , Paul n'a pas eu de père aimant .Au fil du temps et au fil des kilomètres parcourus , ils se découvrent .Paul fuit des mafiosi pour lesquels il a tué : sous sa belle gueule d'ange , il a un passé de tueur et François d'abord déstabilisé va devoir choisir: le soutenir ou l'abandonner.
J'ai bien aimé ce road movie et je n'ai pas été déçue par ce nouveau livre de Karine Giebel
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Lecture agréable mais pas le meilleur livre de l'auteur .
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