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Deuxième tome de la Trilogie des Ombres, ce livre est en totale continuité du tome 1. Toujours aussi percutant, aussi intense. Quel plaisir de suivre les méandres de l'enquête de Cécile Sanchez, quelle narration, avec ses épisodes percutants, ses personnages envoutants. Ames sensibles s'abstenir, le roman est fort et cru. Moi, j'ai adoré, j'en redemande ! Je vais toutefois lire des livres plus softs pour reposer mon imaginaire, avant d'attaquer le dernier tome de cette trilogie. Sacré bouquin !!
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Ce nouveau tome était très attendu et pour cause ! La fin du premier nous laissait dans un flot de questions sur le devenir des personnages et sur l'avenir de cette organisation.

Dans ce second tome, on commence avec une première partie qui m'a laissé bouche bée et qui m'a épuisée. L'organisation Borderline n'est pas morte et compte bien reprendre sa place sur le terrain. Mais pour cela il va falloir s'armer d'un peu de patience et surtout d'un plan en béton. L'auteur nous as concocté un déferlement de violence sur mesure et avec un rythme de malade mais absolument parfait. La cadence de l'action, des chapitres et de l'écriture est juste hallucinante. Il n'y a pas vraiment de temps mort et dans un sens c'est tant mieux sinon ça aurait été du gâchis de page.

Ce livre est très très dense ! Il m'a fallu du temps pour parvenir au bout mais ça se mérite.

Pour en revenir au livre, il faut attendre la seconde partie pour retrouver Cécile Sanchez et espérer avec elle qu'elle puisse reprendre l'enquête sur Borderline. Là encore les choses ne seront pas simples pour elle. le lecteur doit vraiment s'armer de patience. Mais en même temps on voit bien les rouages des différents services quand ils doivent travailler ensemble. Les rivalités sont toujours présentes et cela aura des conséquences.

Une fois l'enquête reprise en main par Cécile et son équipe (plus quelques petits nouveaux). On va avoir un peu de redite du premier tome mais aussi une enquête plus approfondie pour connaitre un peu mieux cette organisation : Borderline. On avance lentement mais en même temps je pense que l'auteur a pris en compte le fait que dans la réalité les choses prennent du temps. Il y a quand même de l'action et surtout l'impression que Cécile ne pourra jamais y arriver. À chaque pas en avant, elle en fait deux en arrière.
La nouvelle arrivante, Sandrine Torterotot, va quand même apporter de l'aide. Ce personnage n'est pas aussi fort que Cécile et pas aussi présente mais je l'ai trouvé assez intéressante. Son aide est très précieuse pour Cécile. Chaque nouveau personnage apporte un second souffle à cette histoire, ce qui n'est pas négligeable vu la longueur du livre.

Les scènes d'actions sont dignes, comme de le premier tome, des grands films avec une violence rarement égalée. J'avoue que je faisais une pause dans ma lecture après ce genre de scène car ça envoie du lourd de partout avec beaucoup de détails. C'est dans ces moment-là que je me dis que ce livre pourrait donner une adaptation en film ou en série assez hallucinante et surtout jamais vu avant.

On ne s'ennuie pas dans ce livre. Même si j'ai eu l'impression de ne pas en voir le bout, j'avoue que j'ai été conquise au final. Il y a quand même quelques défauts qui sont principalement des longueurs. Certaines scènes sont aussi explorées sous différents points de vue ou alors certains personnages racontent à d'autres ce que l'on vit de lire déjà avant. Mais je pardonne ces quelques défauts au vue de la qualité d'écriture de Ghislain. J'ai pris beaucoup de plaisir à ce niveau-là. Donc même si cela m'a semblé interminable par moment, j'avais l'impression de me balader dans ce livre et de prendre du plaisir. C'est assez difficile à expliquer mais j'ai trouvé cette lecture par moment très reposante tellement c'est bien écrit. C'est une des premières fois que cela m'arrive et c'est peut-être aussi dû au fait que j'ai besoin de me reposer en ce moment en lisant des livres bien écrits.

Plus on approche de la fin du livre et plus on sent que le troisième et dernier tome va être complètement dingue. On découvre aussi un peu les quelques dirigeants de Borderline sous un nouveau jour. Je ne sais pas encore trop quoi penser de deux scènes mais elles expliquent quand même pas mal de choses.
Il y a une autre scène à la fin qui m'a bien fait peur mais elle nous apporte un joli retournement de situation qui nous montre aussi que la suite va s'annoncer assez compliqué.
Mais la scène de fin en deux temps est assez hallucinante aussi et nous laisse sans voix. Les questions sont encore plus nombreuses pour le dernier tome. On ne peut faire que des suppositions et encore je trouve ça même difficile.

Au final ce livre est réussi et je ne suis pas étonné de cela. Ghislain a su nous prouver qu'il est un très grand écrivain du noir et qu'il foisonne d'idée pour emmener le lecteur très loin et surtout là où on ne s'y attend pas.

Donc si tu as lu le premier tome et bien fonce lire le suivant. Et si tu n'as pas lu le premier…mais qu'est que tu fais alors ? Allez ! Fonces chez ton libraire !! 😉
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Après la lecture, il y a quelques jours, du premier tome de cette trilogie qui est explosif, pourquoi s'arrêter en ci bon chemin ?
Et bien voilà, tome Il finit à mon plus grand plaisir.

Dans ce nouvel opus, la noirceur est toujours aussi présente et même plus !
Ce livre est bien dans la continuité, toujours plongé dans ce milieu du trafic de drogue où il n'y a pas de place aux répis.
Actions, trahisons et horreurs, tous y est pour vous tenir en haleine tout au long.
Notre profileuse Cecile Sanchez est impliquée plus que jamais dans cette enquête pour démanteler ce réseau.
L'atmosphère, les détails et les personnages sont toujours aussi très bien travaillés et la plume de l'auteur est toujours autant addictive.
Une fin qui me donne l'envie de lire le 3 ème et dernier tome de cette trilogie.

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Dans ce second tome de la trilogie des ombres, Ghislain Gilberti nous balance un sacré coup de massue. Il nous replonge avec force détaille dans le trafic de drogue et nous immerge totalement dans celui-ci.
C'est en cela que Les anges de Babylone est un thriller coup de poing !
Mais alors que nous raconte « Les anges de Babylone » :
La policière mentaliste Cécile Sanchez retourne sur le terrain alors qu'une guerre des ombres éclate entre le Réseau Fantôme et de nouveaux caïds. Parallèlement, les Anges de Babylone, une nouvelle unité, se prépare pour le combat.
Oui enfin ce résumé est un peu court pour vous permettre de totalement comprendre la portée de ce thriller totale.
Et puis ce matin, je vous proposé mon petit ressenti sur le premier tome, vous pouvez le retrouver ici, car c'est par-là que j'aurai dû commencer, il vaut mieux, non pardon, il faut avoir lu « Sa majesté des ombres » pour mieux appréhender « Les anges de Babylone ». En effet cette nouvelle enquête menée par la commissaire Sandrine Torterottot dépêcher à Strasbourg pour mettre fin à une guerre des gangs qui fait des ravages. En effet, le terrain qu'occupait la société secrète Borderline qui a été en partie démanteler quelques années plutôt par Cécile Sanchez reste à prendre. Et de nouveau caïd veulent leur part du gâteau. Il faut dire que le trafic de stup ça rapporte gros.
Aussi dans ce nouvel opus voit-en de nouveau personnage arriver comme le le Marionnettiste, un mentaliste, manipulateur de première que l'on surnomme Murmure. Cécile elle fera son comeback un peu plus tard dans l'histoire rappelée par Torterottot. Il faut dire que notre profileuse connait bien le dossier même si elle avait été débarquée pour des raisons obscures à la fin de la première enquête.
Et puis on verra aussi réapparaitre Faust Netchaïev qui vient de faire 10 ans de taule. Il compte bien reprendre son trône car pour lui la Hyène ne peut pas sortir du game sans avoir fait payer à ses concurrents déloyales leur outrecuidance.
Aussi dans ce volume on n'en apprendra énormément sur le fonctionnement d'un réseau de trafic de drogue. On verra quels en sont les codes, comment on peut reconnaitre un membre du gang, comment on sait qu'elle est sa place dans la hiérarchie, simple exécutant des basses oeuvres ou au contraire barons du gang.
Bref on comprend très vite que notre auteur sait de quoi il parle, on voit qu'il maîtrise son sujet et que lui aussi joue avec nous et nos nerfs. Et Cécile Sanchez va être mal menée et nous avec.
Une fois de plus Ghislain nous scotche avec son audace à allez toujours plus fort, toujours plus vite, toujours plus violent et toujours plus trash. Mais franchement on approuve et on dit bravo monsieur Gilberti pour ce gros coup de maître.
Vivement le final….
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Ghislain Gilberti est un écrivain à part.

Un univers unique et une écriture bien à lui et toujours des livres extrêmement bien construits.
Tout est parfaitement millimétré et l 'auteur à le talent des grands, celui de vous accrocher de suite et de vous rendre adddictif à son récit des les premières lignes lues.

Un mélange d' efficacité et de puissance d'entrée, un peu comme un boxeur poids lourd qui vous assomme des le premier round à grands coups d'uppercuts et de crochets dévastateurs.

Sauf pour " Les anges de Babylone"...

Dans les 200 premieres pages l'auteur n 'est plus le grand boxeur poids lourd qui vous met K. O.
Il est un boxeur de base qui tourne en rond autour du ring sans faire vraiment mal.

Le groupuscule Borderline, après s être mis en sommeil décide de reprendre ce qui est à lui : le business de la drogue en Alsace.

Reprendre le business dans ce milieu ça veut dire assassiner la concurrence.

Gilberti va donc pendant 200 pages décrire avec minutie cette reprise de territoire et les exécutions des concurrents. Des trop nombreuses exécutions ajouterais-je car c'est la que le bat blesse.

Nous allons avoir droit aux meurtres des caïds, des lieutenants, de la soeur, de l'amant de la soeur et de la soeur de l'amant et des neveux par alliance.

Ça strangule, ça exécute a bout portant, ça noie et ça découpe.
Et c'est tout pendant deux cent pages.
C'est bien écrit certes mais la" Gilberti touch " n'est pas au rendez-vous pendant ce premier tiers du livre.

Peut être manque t-il un personnage phare ?
Un personnage profond et tout en nuance, pilier de l 'oeuvre de Gilberti.
Peut être manque t-il un méchant, un vrai méchant qui nous déstabilise tant il est le mal incarné.?

Oui ça manque énormément et la donne va changer des l' arrivée de Cécile Sanchez et de Faust Nechaïev.
Forcément, quand les grands joueurs sont sur le court, l 'intensité n' est plus la même.

La donne va même carrément changer et Gilberti va redevenir un boxeur redoutable, le Mohamed Ali du polar qu 'il est et va nous en mettre plein la gueule jusqu'à la dernière ligne.

C'est rythmé, violent et sombre, truffé de rebondissements à couper le souffle.

Tout est parfait, les dialogues, les scènes d'action, absolument tout.

Une ambiance et une âme à part, la "Gilberti touch" est de retour telle une déferlante littéraire qui emporte tout.

"Les anges de Babylone", malgré ces 200 pages qui en méritaient 50 est bien un Gilberti au final.

Un polar exceptionnel qui vous laissera K. O au final.







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Une suite à la hauteur du premier, vraiment ! Nous continuons à suivre les péripéties des flics et des membres de Borderline; c'est bien prenant, violent, sanglant même et on reste scotché dans son canapé en lisant ce livre , allez, je vais attaquer direct le dernier, surtout , commencez par le premier !
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Imaginez une organisation au fonctionnement millimétré : Borderline, le cartel de Babylone. Sept cellules la composent : Nyx, Argos, Aphrodite, Arès, Némésis, Hypnos, Hermès. À chaque cellule, sa spécialité : renseignement et information, manipulation espionnage et sexe, action militaire, escadron de la mort, préparation des marchandises, transport, etc. Chacune est dirigée par un personnage clé, semble autonome, mais c'est ensemble que cette hydre a 7 têtes est redoutable, imbattable, imprévisible. Au sommet, Faust Netchaïev tout juste sorti de prison. Durant son temps passé à l'ombre, son clan s'est serré les coudes. Comme des spectres, ils ont repris possession de leurs terres, éliminé leurs rivaux, avancé leurs pions, rempli les caisses. Nous les avions tous laissés dans le carnage de la villa Venezia, (voir Tome 1 « Sa Majesté des Ombres »), nous les retrouvons au coeur de l'Alsace. Cécile Sanchez avait alors été écartée de l'affaire. Guess what? She is back!

À l'instar de l'organisation qu'il a créée, Ghislain Gilberti a une écriture millimétrée, précise, affûtée, semblable à celle d'un sniper. Absolument rien n'est laissé au hasard dans ce scénario digne d'une oeuvre cinématographique ou d'une excellente série télé à la Olivier Marchal. Les mots fusent telles des balles avec une impressionnante vitesse d'exécution, selon un plan minutieux qui ne laisse aucune place au vide. Incontestablement, il a sens exacerbé de l'image, du son et de la vue. C'est sans doute en voyant le tableau dans son ensemble qu'il écrit, son texte prend vie lorsqu'il défile sous nos yeux. J'ai été totalement immergée dans des sonorités musicales qui ne sont habituellement pas « ma came » et dans un espace où le tatouage devient une carte d'identité.

Dans la partie 1, « Actes », il offre à son lecteur une mise en situation remarquable se déroulant en Alsace, construite en entonnoir. Des petites frappes de quartier aux trafics de drogue de coin de rue, le lecteur se surprend à jubiler en entrant de plein fouet dans une organisation qui se donne les moyens de sa réussite. Tortionnaires, psychopathes, meurtriers vous allez les adorer, ou adorer les détester. Ils sont tous charismatiques et ambigus.

Changement de rythme dans la seconde partie « Nombres », le lecteur peut reprendre son souffle et sortir d'un climat noir et très anxiogène pour retrouver la Commissaire Cécile Sanchez. La création de ce personnage que les fidèles des romans de Gilberti connaissent déjà n'en finit pas de me surprendre tant elle prend de l'épaisseur, de la densité, de la profondeur. Ce personnage récurrent est intensément attachant, autant par ses forces que par ses faiblesses. Les quelques bouffées d'oxygène que nous accorde Gilberti ne sont pas longues… C'est rapidement que le lecteur descend dans les abîmes de Borderline pour prendre part à l'exécution de leur plan apocalyptique.

J'ai envie de vous dire que Ghislain Gilberti est un génie surdoué… mais pas seulement. Je crois qu'il travaille, qu'il fait preuve de persévérance, et qu'il ne lâche rien. Même si cela ne se sent pas dans son texte, qui est d'une fluidité absolue, j'imagine aisément les heures de travail, de reprise des phrases, de changement des mots pour en trouver d'autres, encore plus percutants. Pour moi, il est impossible d'arriver à un tel résultat sans labeur, sans questionner chacune de ses idées, sans revoir chacune de ses scènes. Gilberti est habité par ses personnages et ses personnages l'habitent. L'exercice est périlleux tant le nombre de ses personnages est considérable. Et pourtant, chacun est traité avec psychologie, ils ont tous une âme, des blessures, des envies à satisfaire, une humanité même lorsqu'elle est noire. La vie passée de l'auteur dont il ne fait pas mystère contribue à asseoir cette authenticité qui le rend assurément crédible lorsqu'il évoque le domaine des armes à feu ou la drogue. le parcours d'une vie, qui nous étions, qui nous sommes devenus participe à la crédibilité dans les histoires racontées : cela est le cas de Ghislain Gilberti. Il raconte ce qu'il connaît et ça fait toute la différence. Son style percutant, ses mots qui cognent, la musicalité de son phrasé, tantôt tranchant, tantôt tendre mettent la touche finale au socle des idées.

Je suis Ghislain depuis son tout premier livre, avant même de rédiger des chroniques, avant de savoir quoi que se soit de l'homme. Son écriture se densifie, devient plus profonde, ses intrigues sont de plus en en plus étoffées, ses personnages plus épais. Depuis longtemps déjà, il a gagné ses galons de Maître du noir, entrant par la grande porte dans la cour des grands et détrônant des sommités du genre. Il y a les auteurs qui m'ont fait entrer dans la littérature noire et ceux qui me donnent envie d'y rester. Gilberti fait partie de la seconde catégorie, qui a su, comme Mattias Köping chez le même éditeur, renouveler le genre. Il a de l'or dans les doigts et dans la tête et une imagination inépuisable. Il parvient à me surprendre à chaque nouvelle sortie et me rend littéralement accro à ses bouquins : une fois commencés, il m'est impossible de penser à autre chose jusqu'à ce qu'ils soient terminés.

Il va falloir attendre 1 an encore pour être en mesure de découvrir le tome 3, mais même si l'attente est longue, qu'elle se mérite certainement, je serai, comme à chaque fois au rendez-vous ! le bonhomme a un sacré talent et je vous encourage vivement à le découvrir.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Il y a quelque temps pendant mon week-end de pâque. J'ai lu le deuxième tome de la trilogie des ombres " Les Anges de Babylone " et autant dire que je l'ai littéralement dévoré ce deuxième opus.

Tout comme le premier, j'ai retrouvé son style d'écriture qui envoie du très lourd dès les premières lignes. Je me suis retrouvé plonger à nouveau dans la suite du premier en demandant à mon geek de me laisser tranquille et de ne surtout pas me déranger, car je n'arrivais pas à décrocher du roman.

C'est tellement hallucinant pour moi de me retrouver avec une histoire autant saisissante, j'ai été forcé de constater que j'avais l'impression d'être dans un roman complètement dingue. le premier m'avait laissé sur ma faim (sans mauvais jeu de mots) non au contraire, j'attendais avec une grande euphorie le tome 2 qui pourrais répondre à mes questions que j'avais laissé en suspens.


Tout au long de ma lecture, je me suis dit " Bordel se roman envoie du très lourd " , je vais le finir et paf, il faudra que j'attende le 3e opus avec la même impatience.

L'auteur à une façon d'écrire tellement incroyable que j'ai eu l'impression de voire toute l'histoire comme un super bon film digne d'un oscar. Les scènes sont décrites à la perfection, les personnages travaillés avec minutie.

Quant au déroulement de l'histoire qui commence avec une guerre de clan
.

Tout est là, j'en prends plein les yeux, tout se retrouve parfaitement synchronisé, emboîte telles les pièces d'un puzzle pas de temps de pause, ni de répit bien au contraire tout avance dans l'ordre et je commence à voir toutes les ramifications de ce 2ème tome et là les réponses que j'attendais fuse et une fois le livre terminer, je me dis que je vais attendre, mais surtout que se roman m'a littéralement aspiré.

Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer et comment j'aurais pu. L'auteur m'a embarqué, je me suis retrouvé confronté à l'univers de la drogue. Je n'ai pas été épargné, non fasciné par son talent, ce don qu'il a de nous plonger direct sans aucune fausse note dans ses romans.

On est direct plongé là où sa tape fort et en redemande encore.

Gros gigantesque coup de coeur pour ce tome 2.
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Première frayeur : le bouquin fait plus de 600 pages alors que je n'ai pas envie de lire des pavés en ce moment.

Deuxième frayeur : l'intrigue se situe dans le milieu du trafic de drogue, thème qui n'est pas forcément l'un de mes préférés dans mes lectures.

Troisième frayeur, aux alentours de la page 75 : « non mais c'est quoi c'pavé lààààààà !!! Y a même pas un flic ou une enquête dans c'bouquin, Ghislain mais qu'est-ce que t'as foutu ?? «

Madame Serial Lectrice, elle commence toujours par râler avant de réfléchir. Et puis, elle s'y met, elle constate que finalement, ça l'fait grave, et elle regrette d'avoir râlé pour rien !

[...]

Si dans le premier tome de la série, Sa majesté des ombres, l'auteur fait évoluer son lecteur aux côtés de policiers qui enquêtent sur un trafic de drogue, ici il nous immerge en plein coeur de la vie d'un groupe de trafiquants, semant le chaos, disséminant les cadavres, inondant leur chemin de sang et de poudre blanche. La première longue partie qui s'apparente à un immense prologue de 150 pages est centrée sur le trafic de drogue et sur l'affrontement entre deux cartels. Lorsque tout s'embrase, c'est un véritable carnage, avec des scènes de guerre dignes des pires règlements entre cartels mexicains, au beau milieu de la paisible région alsacienne.

Bienvenue en Enfer, Commissaire Sanchez !
Les anges de Babylone est un thriller dense, et pas seulement en raison de son nombre de pages : multitude de lieux, de personnages, immersion tantôt côté trafiquants, tantôt du côté de l'enquête, sentiment d'omniscience du lecteur qui ne peut qu'assister aux carnages, aux trahisons, aux magouilles qui s'opèrent au plus haut de la pyramide. L'écriture de Ghislain Gilberti est à l'image d'un tir de précision, pointue, millimétrée, tout a une raison d'être, chaque mot, chaque paragraphe, chaque chapitre est là pour desservir l'intrigue, la rendre captivante et enivrante. Pas de longueurs inutiles, il faut que ça claque, que ça tabasse, il faut que le lecteur en prenne plein la tête et qu'il en ressorte groggy avec l'impression de s'être fait tabasser sur un ring de boxe. L'action est incessante, pas le temps de t'ennuyer, pas le temps de reprendre tes esprits que tu te reprends une nouvelle salve en pleine tronche, scènes de meurtre, scène de violences, scène de cul se succèdent, plongeant le lecteur en apnée dans les abîmes d'un univers impitoyable.

Et toujours cette musique qui berce notre lecture… L'auteur le dit lui-même dans l'interview qu'il m'a accordée il y a quelques jours, la musique fait partie intégrante de sa vie, elle est son moteur, son inspiration, et on la retrouve dans chacun de ses ouvrages. J'apprécie d'autant plus que je me retrouve beaucoup dans ses goûts musicaux, forcément ça me parle, et mon cerveau embraye sur ces sombres mélodies qui rythment ma lecture.

Le mot de la fin
Un raz-de-marée, un cataclysme littéraire, digne d'un scénario de série ! Ce bouquin est tout ce que j'attends d'un thriller : passages bien costauds, rythme incessant, puissance des sentiments histoire de multiplier les émotions ressenties par le lecteur durant sa lecture. Je n'ai pas été seulement bousculée par les scènes de violence, je l'ai été aussi par des passages plus poignants et humains. C'est ce qui fait que j'aime autant cet écrivain, il est capable de décrire le pire, et puis l'instant après il ajoute un peu de poésie pour panser les plaies qu'il aura ouvertes en vous.

Gilberti ose, là où d'autres ajouteraient un peu d'édulcorant, Gilberti bouscule, là où d'autres feraient plus conventionnel, Gilberti prend aux tripes, là où d'autres ne feraient qu'effleurer. Jamais de surenchère pour faire du sensationnel, juste l'horreur d'une réalité qui nous dépasse, froide et sans concession.

Sa majesté des ombres m'avait séduite, Les anges de Babylone m'a conquise.

Ghislain Gilberti nous prouve une nouvelle fois qu'il est l'un des auteurs les plus doués de sa génération.

Il n'y a plus qu'à prendre mon mal en patience, et attendre le troisième volume qui clôturera cette Trilogie des ombres.
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Ghislain Gilberti nous offre une suite à Sa majesté des ombres. A l'image du premier tome, cette suite est tout aussi vitaminée, violente et addictive.....  sans vouloir faire de mauvais jeu de mots puisque l'histoire suit le développement d'un gang de narcotrafiquants dans l'Est de la France.

On se plait à retrouver les personnages du premier tome, les mêmes ennemis. Paradoxalement on se prend de sympathie pour les méchants, on veut les voir la nique aux forces de l'ordre en mettant en place une organisation et une stratégie digne des militaires. Avec eux on descend dans les bas fonds de ce milieu de la toxicomanie, des luttes de territoires avec des petites frappes.

Et puis il y a l'enquêtrice principale, adapte de la synergologie, que l'on image ayant les charmes d'une Jodie Foster dans le Silence des Agneaux. Si ce personnage gagne en en complexité, il constituera pour le lecteur les rares moments où il pourra reprendre son souffle.

L'écriture de Ghislain Gilberti se densifie, devient plus profonde, plus précise, plus affutée comme le couteau de Faust. le récit recèle d'intrigues sont de plus en en plus étoffées, de rebondissements dignes des meilleurs thrillers.

S'inscrivant dans la lignée des nouveaux auteurs hyperréalistes à l'instar de Mattias Köping (qui est d'ailleurs chez le même éditeur), Ghislain Gilberti a gagné ses galons de Maître du noir en transformant l'essai avec ce livre.
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