Trois éléments m'ont portés vers cette modernisation des « Eternels » : l'existence d'une adaptation cinématographique (et donc l'envie d'approfondir le sujet), l'originalité de ces héros parce que méconnus, pour ma part en tous les cas) et le travail de l'illustrateur
Esad Ribić.
Le premier point permet une presque familiarisation avec les personnages. Presque, car comme souvent, les matériaux comics divergent peu ou proue des transpositions cinéma.
Le second point offre une bouffée de fraîcheur : poursuivre dans l'univers Marvel en optant pour une perspective entièrement nouvelle. Et sur ce point, le fait que la Terre soit la narratrice, est une franche aide.
Le troisième point, c'est l'élément de dégustation visuelle. le travail de Ribić est parfait par la colorisation de
Matthew Wilson. Les nuances de bleues, oranges et violets m'ont particulièrement tapées dans l'oeil et confèrent au tout une ambiance, une aura personnelle, désormais intrinsèque aux Éternels, Célestes et Déviants.
Par cette lecture, des éléments propre à ces entités me paraissent plus claires, d'autres toujours confus. Une bonne partie du récit, j'ai senti poindre l'ennui et le désappointement mais le final coup de poing renversé la vapeur.
Ça n'est pas un coup de coeur et je n'ai pas ressenti ce travail de liaison qui s'opère avec des personnages pour lesquels une affection, un intérêt ou même une projection se développe. Je suis resté plutôt en retrait, plus proche de la narration que de l'action (en terme de cours des évènements plutôt que de baston).