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3,47

sur 64 notes
Est-ce qu'on peut se plaindre qu'un roman est trop drôle ?
( dans le sens où la quantité tue le plaisir.. )

Avant de parler du style , un petit mot sur l'histoire...
Sur L'A16, près du village de Saint Folqiuin, quatre hommes et une femme ont disparu, ça a fait la une des journaux. Aussi lorsque qu'une femme se présente au bureau de la détective privée Dunkerquoise, Virginia Valmain, elle et son équipe s'empressent d'accepter la mission, qui sera une formidable vitrine s'ils la résolvent .
SI....
Pour se faire , Virginia est accompagnée de sa tante (surnommée Mère-Grand), d'un grand black surnommé Lao-Tsé (à cause de ses citations), et de Curly (surmommé comme ça à cause de ses attributs masculins). Arrivés sur place, ils seront aussi aidés par deux policiers (dont l'inspecteur Adam avec qui Virginia a partagé quelques moments intimes ).

Ça a l'air bien policé ,dit comme ça, bien conventionnel, bien sage, sauf que sous la plume de Maxime Gillio, ça va être un feu d'artifice de réparties, de comique de situation etc...), tellement que ça m'a lassée, je n'aurai jamais cru pouvoir dire ça un jour !
Mais tout est dans le dosage. Dans le casting. On a la belle gosse Virginia, le beau gosse, Adam, la moche en la personne de la vieille tante, homo, le black grand et costaud mais pas très futé même s'il est sensé avoir une mémoire phénoménale...
Mais c'est trop ! Trop caricaturé, trop "agressif", trop bizarre, car il n'y a pas d'élément, de personnage neutre. Tous agissent ou parlent de façon outrancière. La vieille tante râle trop fort et a une arme de destruction massive toujours à portée de main, puisqu'elle est capable d'empuantir tout un wagon avec ses pets... (Bon, moi ce genre de ressort comique, ça me laisse de marbre. J'ajouterai même que je trouve ça "école maternelle " et vulgaire", mais d'autres apprécieront et il en faut pour tous les goûts... et bla bla bla ! )
La tante jure comme un charretier, Virginia n'est pas en reste, Lao-Tsé nous cite des perles philosophiques presqu' à chaque réplique.
Des personnages secondaires surjouent (les cathos coincées, les étrangéres cruches, les énervés). Tout est survolté.
MAIS, je dois reconnaitre que Maxime Gillio fait preuve d'une immense inventivité narrative, puisque ce n'est pas lui l'écrivain, mais le personnage principal de Virginia, qui écrit en même temps qu'elle pense et agit, et ça donne des passages très amusants où le lecteur est pris à parti.

Décapant, original, frappé, jubilatoire, étonnant, dingue, amusant, très personnel, voici le style Gillio. Avec un peu d'outrance et un chouïa parfois de vulgarité. Ça passe ou ça casse, moi ça m'a lassée, même si je reconnais l'extrême habileté du (vrai !) narrateur Maxime Gillio .

De lui, j'avais adoré "Thérapie du crime , "co- écrit avec Sophie Jomain...
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J'ai presque eu un coup de coeur pour ce roman. En tout cas c'est une histoire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
Au début je pensais que c'était une enquête classique mais j'ai vu assez rapidement que je me trompais.
L'auteur arrive très bien à mêler humour et enquête policière. C'est la première fois que je lis un roman de ce genre et j'avoue que cela me donne vraiment envie d'en lire d'autres.

Les personnages sont attachants, drôles et surtout ne se prennent pas au sérieux.
J'ai trouvé original que Maxime Gillio se fasse complètement oublier. En effet en lisant l'histoire on ne sait plus qui de lui ou de Virginia est l'auteur du roman. Je trouve que Maxime Gillio est arrivé à faire quelque chose de vraiment sympa et original ! Personnellement c'est grâce à cela que je me souviendrai de ce roman.

Les descriptions sont bien présentes concernant le physique des personnages. Par contre j'aurais bien voulu un peu plus de détails par rapport aux scènes de crimes.
Ce qui est original c'est que les personnages se permettent le droit de stopper l'histoire pour parler entre eux, comme si le lecteur n'était pas là, ou pour parler directement à ce dernier. Virginia est une femme originale, pleine de vie et avec beaucoup d'idées pour faire ralentir l'enquête ou pour garder le suspense jusqu'au bout.
L'auteur fait des allusions à d'autres romans qui ne sont pas écrits mais qui j'espère le seront un jour !

Ce qui m'a un petit peu dérangée c'est que l'auteur met parfois (heureusement pas tout le temps) des mots et des phrases en allemand. Ne parlant pas cette langue je n'ai donc pas compris les phrases et j'aurais bien aimé que ces passages soient traduits. J'ai été un peu frustrée et j'en ai presque voulu à Virginia de ne pas intervenir pour faire les traductions.

En résumé, un livre qui m'a vraiment fait rire. Un roman que je vous conseille sans hésiter mais à ne pas lire dans un lieu public au risque que l'on vous regarde bizarrement en vous voyant rire à la lecture de certaines scènes.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Une couverture saignante pour un polar complètement loufoque. L'auteur s'amuse à interpeller le lecteur. Surprenant et plutôt drôle mais on s'en lasse un peu au fil des pages.
Une enquête menée par Virginia Valmain, détective privée, qui est le narrateur cette étrange enquête. Affublée d'un trio déjantée et invraisemblable elle va partir à la recherche de ces disparus près d'un village sans histoire. C'est assez trash, Virginia Valmain manie la vulgarité sans aucun complexe. L'auteur a fait croire que ce livre avait été écrit avec cette détective, qui officie à Dunkerque. Elle a même une page babelio à son nom.
On y croirait presque. Finalement on s'amuse de la galerie de personnages, qui ne font pas dans la dentelle et en font peut-être un peu trop.
Pas de quoi frémir, ni de s'offusquer. Un polar qui manie l'humour, la gaudriole et caricature avec une aisance toute rabelaisienne. Surprenant tout de même.

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Les Disparus de l'A16 est un hommage à Frédéric Dard, le papa de San-Antonio.
On sait Gillio friand de Sana, spécialiste même du sujet. Il aurait pu se contenter d'un San-Antonio-like, un pastiche avec deux glaçons s'il vous plaît. Mais non il dépasse l'ersatz et livre un hommage, authentique et juste, avec une oeuvre personnelle dedans.

Au premier degré, Les Disparus de l'A16 se classe dans la catégorie polar rigolo. Y en a pour tous les goûts. de la caricature, de l'hénaurme… du gros, du gras, du qui tache, bien gaulois… du fin aussi à travers quelques clins d'oeil et références glissées en loucedé… Tordant, tu t'y gondoleras comme deux tourtereaux à Venise.

On sent aussi que le père Gillio s'est fait plaisir au plan stylistique.
Jamais à court d'idées, il joue sur les codes, du polar, du langage, de l'écriture… Il les prend, les retourne et les met contre le mur à la manière d'une Thérèse.
Lien : https://unkapart.fr/les-disp..
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Les disparus de l'A16 est dans ma bibliothèque depuis fort longtemps ; je l'avais acheté en même temps que ma copine Nadge, à Livre Paris, et me rappelle encore qu'elle rigolait toute seule dans le lit, le soir dans notre chambre d'hôtel, alors qu'elle l'avait commencé directement. Quelques années plus ttard, alors que nous mettons Maxime Gillio l'honneur sur le blog, c'était le moment ou jamais de le découvrir (surtout qu'une nouvelle enquête de Virginia Valmain devrait bientôt arriver - et dieu sait que Maxime nous vend du rêve à ce sujet dans Les disparus).
Bref, me voilà donc en train d'ouvrir mon livre et à peine 3 pages lues que BIM, je me marre ! que dis-je, je me gondole, me fends la poire ; et que mon mari me regarde de travers…
Les disparus de l'A16 est un polar, mais un polar qui détone, dénote, fait tâche si l'on peut dire. L'enquête sur la disparition de plusieurs personnes à proximité de Saint-Folquin n'est pas le point central du récit… c'est-à-dire que l'auteur(e) - je mets un (e) car s'il est mentionné Maxime Gillio sur la couverture, c'est son enquêtrice, la très célèbre Virginia Valmain qui l'a clairement écrit (si si, je vous l'assure, elle nous explique même tout les choix qu'elle fait, de nous spoiler sur la mort de certains personnages ou au contraire, de nous cacher l'avancée de ses investigations - ; je disais donc : c'est-à-dire que l'auteur(e) prend un malin plaisir à nous retourner le cerveau. le langage est pour le moins vulgaire, la plupart du temps, (âmes sensibles s'abstenir) et les personnages ne mâchent pas leurs mots. Les allusions sexuelles sont monnaie courante et les descriptions plus que visuelles ! Je vous dirai même, que j'ai eu l'estomac totalement retourné à la simple lecture des caractéristiques physique de la maire de Saint-Folquin. C'est trash, cru, on ne se ment pas, parfois un peu méchant tout de même… mais qu'est-ce-que c'est drôle hein ! Et puis au milieu de tout cela, il y a des vérités sur la vie quotidienne, des choses dites avec humour, dérision, mais qui n'en demeurent pas moins vraies.
Les disparus de l'A16, c'est un peu indescriptible, totalement à part. Virginia s'adresse directement au lecteur tout au long de son enquête (la rédaction de son roman) ; c'est un peu dur à expliquer mais ça donne quelque chose de totalement explosif et décalé. Maxime Gillio nous aide également à développer notre vocabulaire puisqu'il est un adepte de la tautologie (vous l'aurez remarqué - ou pas - mais j'ai tenté de faire un peu pareil).
Au milieu de ce récit excentrique, complétement barré et un tantinet vulgaire, se cachent de petits intermèdes tout ce qu'il y a de plus sérieux. Des descriptions du passé de l'un des personnages mystère du roman, ce qui a fait qu'il en arrivera à faire ce qu'il va faire ; mais qui est ce José (attention, pseudo) ?
Les personnages sont totalement loufoques, excentriques, en provenance directe de la planète mars (ou d'ailleurs) ; ils ne sont même pas sortables en fait ! Et quel idée d'appeler le gros malabar noir de l'histoire Lao-Tseu ! La gymnastique cérébrale à chaque fois pour ne pas visualiser un asiatique ^^
Si on récapitule, ce livre qui ne ressemble pas à grand-chose est tout de même très bien organisé je dois l'avouer ^^ on y trouve de l'humour (beaucoup), du suspense (un peu), une enquête policière (parfois) et même de la romance (même si romance et Virginia ça fait deux, mon petit coeur de chamallow n'a pas résisté à Adam). Maxime Gillio reprend tous les codes des bons gros films d'action hollywoodiens pour nous concocter un roman inclassable. Comédie policière ? Probablement. La bonne nouvelle c'est que ça se lit vraiment tout seul ET qu'on a quand même la réponse du pourquoi du comment à la fin, même si parfois on se demandait s'il resterait assez de chapitres pour tout boucler !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Oh mon Dieu !! Cet auteur est frapadingue ! Un style d'écriture à mourir de rire, des personnages hauts en couleur, des épisodes hilarants, Maxime Gillio nous offre dans ce roman un florilège de situations plus drôles les unes que les autres.

Le petit village de St Folquin, dans le Nord, est dans la tourmente. Déjà cinq personnes disparues en six mois et aucune piste tangible pour résoudre l'affaire. Les policiers sont au point mort dans leur enquête. Lassée de ne pas avoir de résultats, l'épouse de la première victime s'adresse alors à Virginia Valmain pour débloquer la situation. Détective privée de renommée internationale, Virginia a plusieurs grandes réussites à son actif. Aidée de son équipe de choc, elle est prête à montrer à tous ses incapables comment on résout un mystère comme celui de St Folquin. Avec ses méthodes bien à elle et son franc parler, Virginia Valmain n'est pas du genre à prendre des pincettes. Et son passage à St Folquin ne va pas passer inaperçu.

J'ai adoré lire ce livre. J'ai ri du début à la fin, ri à en pleurer, ri à en avoir mal aux abdos à cause de mes fous rires à répétition. Quel bonheur de lire un tel livre !
Les personnages sont excentriques, avec un langage fleuri et débridé. Parmi ces personnages, il y a notre héroïne narratrice, Virginia Valmain. Détective privée, elle n'a pas sa langue dans sa poche. Elle ose dire tout haut ce que d'autres se permettraient tout juste en pensées. Entourée de sa fidèle équipe d'assistant, elle nous offre des moments d'anthologie. A ses côtés, on retrouve : Mère-Grand, sa tante, crack en informatique, look de camionneur, langage de de charretier. Lao-Tseu, un géant malien qui ne pense qu'à manger et qui a une mémoire photographique lui permettant de retenir la moindre information lue, même la plus inutile, mais qui a côté de ça, a un QI d'huître. Il est capable de vous citer toutes les expressions du philosophe chinois Lao-Tseu (d'où son surnom) mais demander lui de diviser 5 par 2 et là c'est la catastrophe. David Roncin, alias Curly, vaut aussi son pesant d'or. Obsédé par la gent féminine, il drague à tout va mais fait l'objet aussi de moqueries incessantes à cause de son micropénis.
En plus de ces personnages principaux, Maxime Gillio a intégré des personnages secondaires également complètement barrés. de la mairesse qui devine la taille d'un pénis en regardant une braguette de pantalon, au mari d'une disparue, véritable cas social. En passant par le médecin légiste, qui ne parle qu'en quatrain ou encore sur l'ex flic de la scientifique un peu benêt.
Bref, rien que le casting vous fait mourir de rire. de vrais clichés ambulants. Parfaits mélange entre les Bidochons, les Bodin's et la famille Groseille.
Par ailleurs, le style est complètement à l'opposé des standards de la littérature française. Outre le langage familier, la narratrice, Virginia Valmain, nous raconte son enquête en s'adressant directement à nous lecteurs. Elle nous livre ses pensées d'écrivain aussi bien que les indices sur l'avancée de l'enquête. Chacun de ses fidèles acolytes y va aussi de son grain de sel dans la façon d'écrire. Un style donc très original qui colle parfaitement aux personnages. Les notes de bas de pages sont également mémorables.
Malgré tout ça, une intrigue policière s'inscrit en toile de fond. L'affaire sur laquelle travaille Virginia et sa bande et qui fait piétiner les plus grandes forces de police du monde, progresse sous la houlette de nos joyeux lurons.
Pour résumer, cette lecture vous apportera à la fois le suspense d'un polar et l'humour d'une comédie burlesque. Un roman franchement génial et complètement décalé.
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Cet auteur est déjanté !! D'abord il écrit à la première personne et comme le personnage principal est une femme...j'vous raconte pas la dose de substances illicites qu'il a absorbé pour se mettre dans la peau de la gonzesse. C'est pas le premier à faire ça me direz-vous. D'accord mais quand on s'aperçoit que l'héroïne raconte SON enquête, qu'elle s'adresse à son lecteur...ça fait quand même une sacrée dose de LSD ingurgitée.
Ensuite il y a l'humour..sans concession, brut de décoffrage et collant à souhait ( gras si tu préfères). Naturellement derrière tout cela il y a une enquête...ouais mais bon quand tu éclate de rire à chaque page t'oublie un peu et puis tu t'en cogne . Ce que tu veux c'est ressentir ce plaisir presque charnel qui passe au travers des pages et te fait travailler les zygomatiques comme jamais. Maxime Gillio...y'en a sous la plume de cet auteur qui est à recommander obligatoirement en cette période de grisaille morose . Un grand kiffe !!!......bon à côté de lui, Nadine Monfils ressemble à une nonne...;-)
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Voilà un polar complètement déjanté ! Par moments, cela ressemble à du San Antonio. Celle qui raconte l'histoire s'adresse à nous lecteurs à plusieurs reprises, nous prenant à témoin et nous parlant des suites du livre prévu. Quant à son équipe de bras cassés et à tous les personnages haut en couleurs qu'on rencontre tout au long du livre, de quoi bien rire tout en suivant une enquête, mais à petite dose ... Attention par moment, c'est trash.
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C'est un roman policier parodique , déjante et décalé. Les personnages sont excentriques. L'humour est largement sous la ceinture. C'est marrant mais au bout d'une centaine de pages c'est devenu lassant ...
Je pense que c'est ma faute si je n'ai pas tellement apprécié cette histoire car je venais de quitter un livre de Nadine Monfils . Je n'aurais pas dû enchaîner ces deux lectures !
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